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  • Au coin du rond-point

    Deuxième contribution publiée sur "vents contraires", la revue du Théâtre du Rond-Point. Plus que deux, et je suis chroniqueur attitré. Yes !

  • Ostrakon-z-un peu

    Prenez 1 h 30 et faites plaisir à vos neurones. Plein de choses à revoir, après l'enthousiasme d'une première écoute, mais au moins, une conférence qui a le mérite de concentrer la réflexion sur certaines évidences... trop évidentes. Il sera question d'élection, de vote blanc, de démocratie athénienne. Et surtout de tirage au sort. Comment ? un président tiré au sort ? Ben oui. Suivez la démonstration.

  • Rouge ou vert ? Ou bleu...

    Mais enfin ? offrir un stylo quatre-couleurs à un type miné par le doute !?

  • L'autre discours

    Le début du dscours de Raymond Aubrac, ce 14 juillet, pendant que l'autre s'enivrait de flonsflons.

    "Depuis bientôt un an, les plus hautes autorités de l'Etat s'acharnent à dresser les citoyens les uns contre les autres. Elles ont successivement jeté à la vindicte publique les Roms et les gens du voyage, les Français d'origine étrangère, les habitants des quartiers populaires, les chômeurs et précaires qualifiés d'«assistés»... Elles ont ressorti le vieux mensonge d'une immigration délinquante, elles pratiquent la politique de la peur et de la stigmatisation.

    Nous avons manifesté le 4 septembre 2010, dans toute la France, contre ce dévoiement de la République. Aujourd'hui, chacun mesure la terrible responsabilité de ceux qui ont donné un label de respectabilité aux idées d'extrême droite, à la xénophobie, à la haine et au rejet de l'autre. De dérapages verbaux en pseudo-débats, de crispations identitaires en reculs sociaux, la voie a été grande ouverte à une crise démocratique encore plus grave que celle du 21 avril 2002."

     

    Vous trouverez la suite sur beaucoup de sites d'information, dont Mediapart, par exemple.

  • Caché

    Tellement de jupons et de frous-frous sous la crinoline, qu'on ne devinait rien des continuelles flatulences de la baronne.

  • Pas mécontent

    Je vous parlais l'autre jour de la webrevue du théâtre du Rond-Point, vents contraires. Et bien, l'équipe de Jean-Michel Ribes a bien voulu accepter une de mes petites phrases. Une redite pour les lecteurs de Kronix, mais une découverte pour beaucoup, évidemment. Le petit texte est en une du journal en compagnie d'auteurs comme Michel Onfray, Eric Chevillard, Jean-Marie Gourio et, que voulez-vous, je ne peux m'empĉher de ne pas en être franchement mécontent.

  • Le titre

    Le plus pénible, vous savez, n'est pas tellement de s'acharner à trouver une idée quotidienne pour vous amuser, mais pour chaque billet, d'imaginer un titre.

  • Cadeau

    Les discours qu’on se tient à soi-même… les petites tragédies, les mensonges qui ne trompent personne… Celle-là qui m’offre un bouquin en assurant avec gravité : « Je pratique la voie du détachement » alors que le petit recueil s’empoussiérait depuis des années dans un tiroir de son bureau. Mais croyez-moi, c’est dit sans acerbité, nous sommes tous suspects de ces petites faiblesses (et puis je suis content d’accueillir un livre de plus). J’ai des paires de chaussettes usagées, si ça intéresse quelqu’un. Ne vous gênez pas, je m’initie à la pratique de la voie du détachement.

  • C'est chou

    Dans la vitrine du magasin de farces et attrapes, entre le costume de Fée et celui de Spiderman, la panoplie de la parfaite soubrette, illustrée d'une photo de gamine en tenue. Je sourcille.

  • Bad Santa

    L'oncle solitaire et revêche avait finalement accepté d'interprèter le rôle du Père Noël cette année-là. Il entra avec brio devant les enfants réjouis, se tapa sur le front en s'exclamant : « J'ai oublié les cadeaux », tourna les talons en disant « Bougez pas », puis sortit et ne revint jamais.

  • Fairy tale

    La gamine embrassa tous les batraciens qu'elle rencontrait dans l'espoir de voir fleurir un prince charmant. Ses lèvres gonflèrent dans cette opération au point qu'elle se mit à ressembler aux crapauds qui, séduits, se lancèrent à sa poursuite.

  • Vents contraires

    Jean-Michel Ribes est partout, il sait encore étonner, il entraîne dans son sillage une frénésie de joyeux drilles, experts dans l'art de penser en biais. Cela s'appelle vents contraires, et c'est ma découverte du jour. Jouissif, vraiment.

  • Mais que Marianne était jolie...

    Vu le Robin des Bois de Ridley Scott. Somptueux, scénario riche, bon rythme, de gros coups de barre, mais bien. Bien. Je note un final remarquable. Politiquement remarquable.
    Les nobles anglais (Robin y compris, dont le père fut un précurseur libertaire, selon le film) réclament à leur roi une charte à caractère libéral : liberté d’expression certes, mais surtout pas ou peu de taxes, droit à la propriété, liberté d’entreprendre, autonomie économique des provinces, etc. En gros, les principes d’une économie de marché, avec entrepreunariat anglo-saxon grand teint. C’est sur la promesse de rédaction d’une telle charte que les nobles s’allient à Jean pour bouter le françois hors d’Angleterre. Patatras : à la fin du film, Jean renie sa parole et déclare hors-la-loi Robin et ceux qui le soutiendraient. La dernière scène et sa voix off relèvent du twist le plus machiavélique : Robin, Marianne et ses amis, entourés de toute une adolescence joyeuse et oisive, chassent et cueillent au cœur de la forêt, loin de la civilisation, créant une communauté altermondialiste, gagnée par les notions de partage et de société égalitaire. Je ne suis pas sûr que ce soit voulu, mais j’ai été épaté par une telle morale.

  • Conquistadors

    Achevant de lire « Conquistadors » d'Eric Vuillard, je pense à un parallèle entre cette poignée d'hommes que leur avidité sans scrupule mènera à faire tomber une civilisation, et notre oligarchie financière, spéculant sans horizon moral et tout aussi capable d'abattre un monde.
    Peut-être ceux-là sont-ils comme leurs prédécesseurs, au bout du compte, les véritables anarchistes, ceux qui précipiteront la fin de la société de marchandisation de la terre, pour des lendemains meilleurs ? En tout cas, autres.

  • Concentré

    Piètre télépathe, il se perdait dans ses propres pensées.

  • Exhib

    Et voilà que tout soudain, cet inconnu se croit autorisé à soulever son chapeau pour exhiber son affreux crâne ! Ni une ni deux, j'ouvre ma braguette...

  • Silencio

    Arraché brutalement à son sommeil par les beuglements d'un inconnu, il se dressa en hurlant. Un silence étonné se fit sur scène et parmi le public de l'opéra.

  • Recherche

    Ses soupçons commencèrent quand il trouva la dernière recherche Google de sa femme : "Tueur professionnel+pas cher+mari+France".

  • Découverte

    Je découvre le blog d'un photographe roannais anonyme (ou faut-il suivre la piste laissée par le pseudo dont il signa son commentaire sur Kronix : Dom Lortha ?). Que je vous invite à découvrir à votre tour, parce que nom d'un chien, c'est magnifique.

  • Pas si mal

    Après tout, la mission suicide n'a qu'à moitié échoué : certes, la cible est intacte, mais tous nos hommes sont morts, c'est déjà ça.

     

     

     

    Et c'était la millième note de Kronix depuis sa reprise en 2008.