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  • aicrir

    Soudain, son corecteur d'ortografe se mit en pane, mais Alexandre Jardin conitnuait décrir san réalisé cequi spasssai.

  • Marylin et Arthur

    Le journal de Marylin Monroe nous apprend qu'elle était intelligente et sensible, et qu'elle cherchait à se cultiver, tandis qu'Arthur Miller passait des heures à se maquiller et à se coiffer, et aurait aimé être Miss Monde. La vie est mal foutue.

  • Heroic Fantasy

    D'un puissant coup de hache, Gunar raya un ongle du dragon. Le dragon cracha sur le guerrier et l'incendia, puis broya les restes carbonisés et en répandit les cendres en agitant les doigts. De loin, le tavernier avait assisté au bref échange, et regretta d'avoir laissé son meilleur client boire autant.

  • Ghost writer

    Fatigué de corriger son nègre, il explosa : "Ce n'est tout de même pas moi qui vais l'écrire, ce bouquin, non ?"

  • Macho

    Le machisme doit commencer quand on laisse sa douce repeindre une fenêtre pendant qu'on écrit, et qu'elle-même vous y encourage. Le machisme n'existerait pas sans l'amour des femmes.

  • 24 heures chrono

    A partir de 17h 40 ce soir, et jusqu'au lendemain même heure, nuit comprise, les 88 lecteurs enrôlés par l'association "Demain dès l'aube" se succéderont pour donner à entendre cinq œuvres d'Albert Camus :
    L’EtrangerNocesLa ChuteL’Exil et le RoyaumeLe Premier Homme

    Personnellement, ma douce et moi, nous entonnons le chant de l'indifférence et de l'engourdissement de l'Etranger à partir de 20 heures. Je vous invite néanmoins à venir soutenir les braves qui oeuvrent pendant la nuit, vers 1 ou 2 heures du matin.

    L'événement se déroulera dans le jardin de l’ancienne Maison Maret-Cazamian, près de l’Eglise à SAINT-HAON-LE-CHÂTEL.

    Chaque année depuis plus de dix ans, cette folie rassemble un public nombreux, émerveillé, discret, amoureux de la littérature.

    Si vous voulez passer un moment hors du temps, hors des imbécillités du monde, c'est là que ça se passe.

  • Hypnose

    Cette fatale prétention des chats à croire qu'ils peuvent stopper une voiture avec leur seul regard, la nuit.

  • Le planter de bâton

    Je me souviens du regard suspicieux des esquimaux voyant débarquer le représentant de Gervais avec des grands bâtons plats sous les bras.

  • Ecolo

    Temps de désintégration d'un hérisson, sur le bord de la route : 35 ans. Et l'on médit des sacs poubelles !

  • Un effort

    Aujourd'hui amusons-nous à sourire à toutes les personnes que nous croisons, et essayons de ne pas nous faire tabasser par la police, pour provocation

  • Si je veux

    Grâce au port de la burka, il était heureux. Il était le seul travesti fondamentaliste à pouvoir vivre sa sexualité tranquille.

  • Son regard aussi

    L'ami laurent Cachard (qu'il soit mille fois béni !) a eu la gentillesse de se pencher sur cette curieuse réalisation, ce livre-objet : "Dans les plis sinueux des vieilles capitales", dû au talent d'Yveline Loiseur. Objet pour lequel elle m'a demandé d'écrire un texte. Drôle de défi. Laurent en parle mieux que je ne saurais dire, d'autant qu'il a une longue expérience de ce rapport pas si évident texte/photos avec son complice Frémiot. C'est sur son blog, bien sûr.

  • Tête blonde

    Nous étions chaque fois fasciné par la vitesse à laquelle le phénomène se renouvelait. Lavé, habillé de frais, installé dans une pièce propre et saine, il ressortait après une heure, sale, les ongles noirs, des sillons gris sur les joues.

  • Le train-train

    Comment cet albanais s'était retrouvé dans la salle de bain, une enclume sur les genoux, en train de vociférer Lamartine avec un mégaphone, restait un mystère. Mon père lui demanda tout de même s'il préférait un whisky ou un petit verre de blanc frais, en apéritif, car il tenait à notre réputation d'hospitalité.

  • Le Parrain

    Ce soir à 18 heures, je suis à la Médiathèque de Gilly-sur-Isère, à l'invitation d'un club de lecture qui me fait l'honneur (un honneur véritable, c'est-à-dire de ceux qu'on ne claironne pas en public, parce qu'ils vous touchent profondément) de me demander de le parrainer. Je n'ai pas une idée très précise de ce qu'implique ce rôle, mais l'excellente bibliothécaire qui a organisé cette rencontre, Marielle Gillard, m'a rassuré (enfin elle a essayé) en exigeant seulement de moi de la bienveillace. J'en aurais autant qu'on veut, j'espère qu'on voudra bien m'en prêter dans la même proportion. Enfin, Marielle est sûre que ça va aller. Je suis enclin à lui faire plutôt confiance. C'est de toute façon l'occasion de retrouver des personnes que j'ai adoré croiser le temps d'une rencontre "lettres-frontière", à l'époque où, Laurent et moi, étions sélectionnés pour ce beau prix.

    Au passage, tiens, j'en profite pour vous communiquer les heureux lauréats du prix cette année, (les veinards, les foutus veinards, je sens la bile noire de la jalousie me ronger les entrailles) que j'applaudis avec... bienveillance.

    Sélection Suisse romande
    Retour aux Indes / Éric MASSEREY - Ed. Campiche
    Un Véronèse / Étienne BARILIER - Ed. Zoé
    En habit de folie / Anne-Claire DECORVET - Ed. Campiche
    La cour des grands / Jacques-Étienne BOVARD - Ed. Campiche
    L'embrasure / Douna LOUP - Ed. Mercure de France

    Sélection Rhône-Alpes
    Le retour de Jim Lamar / Lionel SALAÜN - Ed. Levi
    Jon l'islandais / Bruno d'HALLUIN - Ed. Gaïa
    Le blanc Fouquet / Frank HERBET-PAIN - Ed. Gallimard
    L'effet Larsen / Delphine BERTHOLON - Ed. Lattès
    L'italie si j'y suis / Philippe FUSARO - Ed. La fosse aux ours

    Vous noterez le retour de Delphine Bertholon, dont j'avais adoré "Twist".

    En tout cas, celles et ceux qui voudraient se joindre à nous ce soir, à la Médiathèque de Gilly-sur-Isère, seront les bienvenus pour célébrer la naissance d'un lieu de chaleur et de nourriture intellectuelle autour du livre et de la littérature.

    A toutes fins utiles, un petit point pratique :

    Bibliothèque de Gilly-sur-Isère, 1, place de la Mairie, 73200 GILLY SUR ISERE. Tél. 04 79 38 01 53
    bibliotheque.municipale@gilly.fr

     Je serai heureux de vous voir.

  • Plus vite fait

    Ne négocions pas avec les chats ! Obéissons-leur sans discuter, nous gagnerons du temps et de l'énergie.

  • Suspends ton vol

    Le val lamartinien des dépliants touristiques prend corps, au-delà de la formule facile, quand Jean ouvre sa Pléïade et commence la lecture de Invocation, poème XVII des Méditations.
    Nous sommes venus jusqu’ici, guidés par lui, sur les traces d’Alphonse de Lamartine, que nous connaissions mal. Que nous ne connaissions pas. Les visites se sont succédé toute la journée parmi les lieux où l’écrivain et homme politique a vécu, sur les pas des gens véritables qui ont inspiré ses personnages. La journée trouve sa conclusion ici, sur une terrasse qui domine un coin de vallée.
    Il est 17 heures, nous sommes appuyés à un muret du château de Pierreclos. Autour de nous, en contrebas, les vignes du mâconnais versent leur velours sur la douceur des pentes. La lumière est bonne, souple comme l’air qui nous berce. Jean lit ce poème qu’il veut que je dise, un jour qui n’arrivera jamais, au dessus de sa tombe. La seule lecture qu’il autorisera sera celle-ci. "Souviens-toi de moi dans les cieux". L’ode s’achève. Il referme le livre qui l’a accompagné depuis quarante-deux ans, pose ses lèvres sur ces pages adorées et nous le tend à deux mains dans un sourire.

    Nous avons vécu cela. Je ne peux que vous espérer des amis de cette qualité.

  • Verte

    L'autre jour, la fameuse souris mentaliste Louloute s'est produite sur la scène du club des chats angoras, à leur invitation. Elle a immédiatement lu dans leur esprit quelles étaient leurs intentions. Et en effet.

  • La question

    Vous savez, vous n'étiez pas obligé de tout révéler dès la première question. Ce n'est pas le jeu de la vérité, c'est une séance de torture. Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?

  • Un prophète

    La mère du petit Bastien ne comprend pas qu'un enfant de huit ans (son fils en l'occurrence), qu'elle a surpris plantant un gland de chêne, ait répondu, à sa question sur l'utilité de son geste : "Dans 32 ans, il sera juste assez haut pour que je puisse m'y pendre". Son mari a beau lui dire que c'est un signe de maturité, elle ne s'en remet pas.