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  • Personnalisé

    Je voudrais que vous me réalisiez un site internet. Je l'aimerais sobre, élégant... bref, tout le contraire de moi.

  • Civilisé

    La question était mal posée. Il fallait d'abord demander : « Pour vous, qu'est-ce qu'une civilisation ? » Toujours s'entendre sur le vocabulaire. Je pouffe en imaginant Guéant s'emmêler les pinceaux à tenter, en direct, de définir une notion aussi complexe.

    Ensuite, il était éventuellement possible de lui demander un classement, pour voir.

  • Demain

    La Chine s'est éveillée. C'est fait. Mais attendez que les Chinois se réveillent !

  • Arrêtons le massacre

    Et tous ces zèbres qu'on écrase, qu'on passe au bulldozer, qu'on étire, étire, jusqu'à ce que leur peau colle au goudron. Tout ça pour le signalisation des routes, quel gâchis !

    Et ces pauvres gendarmes ! Abattus, couchés en travers de la route, cadavres anonymes. Tout ça pour obliger les automobilistes à ralentir !

  • Scène de la vie rurale

    J'observais ce mouton depuis un bon quart d'heure et son comportement ne cessait de m'intriguer. Il s'offrait à la copulation de tous les mâles de la ferme, gallinacées compris. Malgré tout, aucune bête ne répondit à ses avances. Il leva son regard doux vers moi. Après un moment d'hésitation, je me levai, mis mes poings dans les poches et m'éloignai en sifflottant, indifférent aux bêlements désespérés qui tentaient de me retenir. Je n'aime pas faire de la peine à mes chèvres.

  • Plus qu'hier

    - Merci pour les roses. Elles sont très belles. Tu as quelque chose à te faire pardonner ?
    - Oui
    - Quoi ?
    - De ne pas t'en avoir offert hier.

  • Rencontres

    Si les frères Lumière ne s'étaient pas mariés avec les soeurs Satourne, le cinéma n'aurait jamais vu le jour.

  • Ce soir, Totor encore

    D'après un article de Fabienne Croze:

    "Victor Hugo, si on y réfléchit : c'est tout près ! « Les Misérables » paraissait il y a juste 150 ans. En hommage à Victor Hugo, la médiathèque de Roanne propose deux rendez-vous : Le premier, avec l'association « Demain dès l’aube », organisatrice, chaque année, des lectures de St-Haon-le-Châtel, près de Chenay. Six de ses membres (Christian Chavassieux, Bernard Furnon, Dominique Furnon, Charlotte Furnon, Yolande Lauxerois, Jean Mathieu). tous passionnés de lecture publique, rendront hommage -à une ou plusieurs voix- à Victor Hugo avec des textes forts, puisés dans les œuvres majeures  : Les Contemplations, Quatre vingt treize, Choses vues, l’Année terrible… :  « Ils cherchent des lueurs dans la nuit ». Cette association est ouverte aux amoureux de la littérature, du plaisir de lire à haute voix, d’écouter en extérieur, plaisir individuel et collectif. Les littératures, comme trésors inépuisables de connaissance et d’amour, à sauver, à partager, à dépenser !

    Vendredi 3 février à 18h30 – Entrée libre


    Le mardi suivant, le 7 -à 19h (Entrée libre également), la médiathèque propose, en collaboration avec le Cercle Condorcet, une Conférence : « Victor Hugo et la question sociale » donnée par Agnès Spiquel, professeur de littérature française des XIXe et XXe siècles, à l'université de Valenciennes. Elle a écrit plusieurs livres sur Victor Hugo : La déesse cachée, Isis dans l’œuvre de Victor Hugo (H. Champion, 1997), Du passant au passeur : quand Victor Hugo devenait grand-père (Eurédit, 2002), Victor Hugo et le romanesque (Lettres Modernes Minard, 2005)."

    Fabienne Croze

  • Le vrai drame

    Roméo et Juliette, tu parles : des gamins ! Tu les imagines, trente ans plus tard, s'engueulant pour savoir dans quelle belle-famille passer Noël ! Les tragédies sont belles parce qu'elles interviennent avant le vrai désastre, qui est la banalité de la vie.

  • Si bon de rire, parfois.

    Comment faire rire ? Voyons... Je prends une idée, au hasard. Au hasard. Voyons. Bon, déjà : trouver une idée. Une idée. Une i-dée... Si pas d'idée, poser le regard n'importe où et chercher à partir de là. Tiens, mon trousseau de clés, là, sur le bureau. Les clés du boulot ; Ah oui, bien : les clés du boulot. Aha. Je ris d'avance, attends, tu vas voir, je vais te trouver une saillie maligne à propos de l'accès à l'emploi que tout le monde cherche mais que c'est moi qui ait les clés... Mais non, décidément, il faut aussi être d'humeur. Oui, commençons par l'humeur. J'aurais dû y penser. Être de bonne humeur, bien sûr. Zut, ça ne vient pas comme ça, sur commande. Ou alors, non : pour être drôle souvent, il vaut mieux être complètement désespéré. Les grands mots d'esprit livrés sur un lit de mort. Oui, c'est ça le secret : le désespoir le plus total. D'accord, on fait comme ça : je me suicide avec un poison assez lent pour me permettre d'écrire un très très bon jeu de mots, une phrase définitive sur la dérision de la vie, un truc cinglant.


    Glup. Pas bon.


    Je sens que ça fait effet.

    Argglll... Vite ! Argh...

    Tip tip tip. « Allo, passez-moi le centre anti-poison, je crois que j'ai fait une bêtise. Faites vite. Hein ? Non, c'est pas une blague, je n'ai pas du tout envie de rire ! »