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  • L'art textile tisse sa toile

    Un autre magazine, exclusivement sur le net, celui-là, et encore : pour les possesseurs de tablette et autres écrans miniatures coûteux qui demandent la spoliation du sous-sol africain. L'info me vient de Catherine Chanteloube, artiste textile magnifique dont vous pouvez découvrir le travail ici. Et elle n'a pas besoin de tablette, elle. Son message :

    "Si vous avez à portée de main un androïd ou une tablette, vous pourrez découvrir un dossier consacré au textile dans l'art, créé par ArtsHebdoMédia (www.artshebdomedias.com) mais uniquement disponible sur AppleStore et Google Play (téléchargement gratuit). On appelle ça un e-mag !
    AppStore : http://itunes.apple.com/fr/app/arts-hebdo-medias/id530201169
    Google Play : https://play.google.com/store/apps/details?id=com.artshebdomedias.mag"

     

    Je pense que c'est bien, puisque Catherine le dit et qu'elle a toute ma confiance. je n'ai pas pu vérifier : comme vous l'aurez compris, je n'ai pas de tablette.

  • Sauf contre-indications

    « Ne pas s'abstenir de vouloir s'empêcher de décider de ne pas franchir cette porte, sans désaccord avec vous-même ». Le temps que le témoin de Jéhovah comprenne, vous êtes déjà sorti de la maison, et loin.

  • Des femmes résistent

    Pierre-Yves Ginet, photographe roannais (dont ceux qui ont lu "J'habitais Roanne" ont déjà entendu parler), se passionne depuis des années pour toutes ces femmes qui, partout sur la planète, oeuvrent pour une humanité meilleure. Cela passe souvent par une amélioration de la condition féminine, mais pas seulement : leur combat est utile pour tous. Pierre-Yves m'annonce la création de ce magazine auquel il participe. Voici la présentation du numéro zéro, consultable en ligne. Pour ma part, évidemment, je vais m'abonner, et je vous invite à rejoindre nombreux ce mouvement. J'ouvre les guillemets et laisse la parole aux créateurs de "femmes en résistance" :

    "Avez-vous eu des informations sur la blogueuse syrienne Razan Ghazzawi ? Sur l’avocate chinoise Ni Yulan ? Sur les activités de la maison des femmes de Saint-Martin d’Hères ? Sur la résistance des Congolaises face aux violences sexuelles ? Sur les questions concernant les droits des femmes en France, Belgique ou Suisse ?...
     
    Dans les médias, moins de 24 % de l'information est consacrée aux femmes. Et encore, elles sont souvent cantonnées à des thèmes dits “féminins”, quand elles ne sont pas présentées comme victimes. Afin de contrer cette image stéréotypée, l’association Femmes ici et ailleurs, en collaboration avec le photojournaliste Pierre-Yves Ginet, s’attèle depuis dix ans à faire connaître celles qui écrivent l'Histoire de notre temps. Tout en agissant en faveur de l'égalité, diffuser ce type d’informations permet de changer le regard et incite à l'engagement citoyen.

    Aujourd’hui, nous lançons le magazine “Femmes en résistance”. Ce trimestriel met en lumière ces femmes, d’ici ou d’ailleurs, anonymes ou connues, qui font bouger les lignes. Dénoncer les atteintes aux droits des femmes, souligner les bonnes pratiques en faveur de l’égalité, révéler les violences et les avancées, qu’elles soient domestiques, économiques ou sociétales, témoigner de la force des victimes qui ont su se relever et s'engager... Telle est  aussi notre démarche.

    Vous trouverez ci-joint le n°0 de Femmes en résistance de mars/mai 2012 (exceptionnellement en numérique). Nous joignons également un bulletin d'abonnement ou de soutien, pour les prochaines publications. Nous vous remercions de transmettre ce message le plus largement possible autour de vous (vos amis, les établissements scolaires, les médiathèques…). Le premier numéro (septembre/novembre 2012) sera envoyé par voie postale en décembre.

    Pour une consultation en ligne : http://femmesenresistancemag.wordpress.com/

    “Femmes en résistance” est un magazine publié par une association, qui ne contient aucune publicité payante. Il ne perdurera qu'avec vos abonnements ou vos soutiens, que nous espérons nombreux."

  • La douleur du passé

    Toi, le gamin que j'ai giflé il y a plus de 20 ans, quand on m'avait laissé la charge d'une classe pour des ateliers de dessin, j'espère que tu t'es remis. Parce que moi, cette claque m'obsède toujours. Elle a fait son chemin, a sans doute inspiré mes pires cauchemars et mes hontes, mes doutes, mes renoncements, plusieurs dépressions... Bref, si je te retrouve, je t'en colle une autre.

  • Oldnapping

    Ecoutez, je ne dirais plus de mal sur vous, mais je vous en supplie, libérez-moi. Je dois absolument écrire un billet pour demain sur mon blog.
    Vous êtes sûr ? Me dit le témoin de Jéhovah.

  • Pensée unique

    L'humain se rêve individu, tandis que sa nature est grégaire et sociale. Le douloureux constat de ne pouvoir être une personne formant une pensée unique et originale, doublé de celui de ne pas se reconnaître dans les membres d'une foule, lui cause un accablement insoluble. De là, nombre d'envies de meurtres ou de fantasmes de fins du monde. Être enfin vraiment le seul, formuler enfin une pensée sans pareille. Soudain, nouveau constat : avec qui partager un tel bonheur ? Et le merdier recommence.

  • Paranoïa pneumatique

    On ne me la fait pas ! l'année de la création du Bonhomme Michelin est justement celle de la mort de Sadi Carnot. Tiens, comme par hasard !
    Mais, j'ai compris, moi : Sadi Carnot n'a pas été assassiné, on l'a caché dans un bonhomme Michelin, voilà. Et il a été condamné ensuite à se produire à chaque kermesse de village soutenue par la marque de pneumatiques. La preuve : on n'a jamais su qui se cachait sous le costume. Ah.

  • Les Maîtres du savoir

    Le monde est si complexe qu'il faut bien se résigner à faire des choix sans qu'ils se basent sur une vraie connaissance. Car l'erreur serait d'abandonner ces choix à ceux qui semblent mieux renseignés que nous. Prenons ce prix Nobel de médecine qui ne voit pas où est le problème des OGM ou ce spationaute qui regrette que les politiques ne lui aient pas donné, à l'époque, les moyens de faire LE saut de 34 km d'altitude « parce qu'ils n'ont pas d'imagination ». Quels hommes, quels cerveaux ! Quels cons !

  • Apprendre avant d'oublier

    A la table à côté, les filles parlent de leurs relations avec les garçons. L'hypocrisie des mecs, leur lâcheté. Elles savent déjà l'essentiel, à ce que j'entends. Dire qu'elles sont prêtes à abdiquer toute lucidité pour peu qu'elles tombent à nouveau amoureuses !

  • Paranoïa ferroviaire

    Qu'est-ce qui me prouvait que les trains qui passaient devant moi chaque jour de mon enfance, n'étaient pas un seul et même train, tournant pour l'éternité sur un circuit qui le ramenait invariablement là, au passage à niveau où je l'attendais ?
    Et puis un jour, je suis monté dans le train et j'ai changé d'avis. C'était l'inverse qui se produisait.
    Dehors, défilait des champs et des villages pareils, des gares identiques. Qu'est-ce qui me prouvait que les villes et les paysages n'étaient pas un même décor, en boucle, installé sur une voie unique que tous les trains fréquentaient ? Qu'est-ce qui me prouvait que les noms des villes n'étaient pas changés sur les quais, le temps que le convoi fasse sa boucle pour revenir à la même station ? Je suis descendu, paniqué, pour découvrir que je ne m'étais pas trompé : la ville au dehors était celle que j'avais quittée. De risibles modifications tentaient de me convaincre du contraire : l'axe d'une rue, le clocher d'une église, des broutilles... mais quoi,  partout les mêmes boulangeries, fleuristes, garages ? Ce qu'impliquait cette découverte était vertigineux : Toute mon enfance s'était passée dans un décor, un trompe-l'oeil, et je n'étais qu'un figurant parmi les autres.

  • En vérité, je vous le dis.

    Le billet qu'il s'apprêtait à écrire, forcé par la contrainte quotidienne qu'il s'était à lui-même infligée, avait toutes les chances de ne pas être sincère. Il s'avisa en frissonnant qu'il aurait alors produit un faux billet, que cela s'appelait un délit, et qu'il pourrait lui en coûter. Il renonça donc, décida de dire la vérité, depuis et pour le restant de la vie de son blog, et de n'écrire donc que des billets sincères. Quitte à avouer, parfois, son manque d'inspiration.

  • A la lettre

    Dire qu'à peu de chose près les détenus étaient surveillés par des matous.