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actu - Page 11

  • Un prix pour les Nefs de Pangée

    C'est ce matin, aux Utopiales de Nantes, que le prix Planète SF des blogueurs 2016 a été décerné aux Nefs de Pangée.

    Prix-Planete-SF-2016-V5.jpg

     

    Du baume au cœur. Plus d'infos ICI.

     

    Je ne pouvais pas être présent. Erci Jentile m'a proposé de prendre la parole pour moi. Je lui ai demandé de transmettre au public le message suivant :

    "J'aimerais d'abord, vraiment vraiment mais vraiment prier qu'on excuse mon absence. Pour une fois que j'ai un prix, je ne suis même pas là pour le recevoir. J'en suis profondément désolé et je voudrais de tout cœur être avec vous, mais... Bon, j'espère qu'on comprendra que j'aie donné la priorité à certaines effusions familiales.

    D'autre part : je remercie les éditions Mnémos bien sûr. Fred et Nathalie. Je remercie Stéphanie Chabert, qui a dirigé cette publication, qui a su m'écouter et me proposer, et sans qui "Les Nefs de Pangée" serait certainement différent. La décision d'un volume unique lui revient et je crois que c'était une bonne décision. Je suis très fier du livre qui résulte de notre travail.

    Je voudrais aussi remercier le jury qui a retenu mon livre et les blogueurs qui m'ont soutenu, énormément, qui ont été nombreux, attentifs, pertinents, et qui ont permis une certaine attention des lecteurs et des libraires envers "Les Nefs". Je considère, par leur voix et grâce à ce prix, que je reçois l'équivalent d'un "prix de la critique", et c'est à mes yeux une reconnaissance essentielle.

    Enfin, je salue mes confrères écrivains. Nous sommes tellement acharnés à produire les meilleurs livres possibles, que nous pouvons tous prétendre à recevoir un prix un jour. Aujourd'hui, c'est moi. Croyez bien que je savoure sans scrupules. Merci encore."

  • 3052

    On s'excite sur les élections alors que les politiques eux-mêmes viennent de déclarer forfait, ont abandonné le pouvoir en le confiant aux mains du marché et de la finance, par la signature du CETA, en attendant le TIPP.  Pourquoi sommes-nous les seuls à croire en la démocratie ?

  • 3050

    Il y a peu, j'interpellais mes contacts via ma messagerie électronique pour signer une pétition, chose rare. Il s'agissait de sauver (le terme n'est pas usurpé, je crois, au vu des circonstances), une famille géorgienne, accueillie par une amie, dans notre région. Le père journaliste était la cible d'agressions dans son pays, sa femme avait été licenciée, ses enfants ont été menacés et pas seulement : son fils a fait l'objet d'une tentative d'enlèvement. Pourquoi cet acharnement ? Kahaber Kotchalamazashvili a eu simplement le tort de couvrir une manifestation pour les droits LGBT (Lesbiennes, Gay, Bi et Trans) dans son pays, à Tbilissi, en 2013. On peut supposer (je n'ai pas de traduction de son article) qu'il n'a pas méprisé ces droits, qu'il n'a pas craché sur leurs représentants. Cette attitude lui a donc valu les "problèmes" décrits plus haut.

    Le droit d'asile semble donc assez légitime. La liberté d'expression, l'intégrité des personnes faisant partie de nos valeurs, des principes que notre chère démocratie entend défendre coûte que coûte. L'esprit Charlie, quoi (vous vous souvenez ? Ah mais c'est tellement vieux !).

    La pétition, lancée fin septembre par Réseau Éducation Sans frontières, essayait de réunir des soutiens pour s'opposer à l'Obligation de quitter le territoire qui venait d'être signifiée à la famille. Un recours déposé vient d'être rejeté, malgré les presque mille signatures recueillies en quelques jours. La famille de Kahaber, ses enfants scolarisés ici, seront conduits demain à l'aéroport, embarquement à 10 heures pour Tbilissi. Là où leurs vies sont menacées.

    Je réagis ici dans l'urgence après avoir appris cette terrible nouvelle, je n'ai aucune solution, peut-être pouvez-vous, comme RESF le propose aux pétitionnaires, adresser un courrier à vos maires, députés, sénateurs, (du côté de notre député-maire LR, hélas, ses paroles ont prouvé que les souffrances étrangères lui importaient peu, mais sait-on jamais) ? Il est peut-être trop tard, mais au moins pouvons-nous signifier que l'injustice ne laisse pas les consciences inertes.

     

  • 3048

    J'entre dans cette bibliothèque de village où je dois intervenir prochainement. Je me présente à la dame, à l'accueil. Elle : "Oui, je vous ai reconnu, j'ai déjà vu vot'tronche."

  • 3044

    La Médiathèque de Charlieu m'a fait le grand plaisir de me proposer une "carte blanche", dans le cadre de sa série de manifestations intitulée "Chemins de lecture". C'est l'occasion d'inviter mes amis, complices depuis les débuts de l'aventure "NU Compagnie" : François Podetti, Marc Bonnetin et Jérôme Bodon-Clair. Avec eux, nous verrons comment, chacun dans leur discipline (mise en scène, image et lumières, musique et matière sonore), ils ont investi la version textuelle d'une pièce de théâtre et en ont fait un spectacle total. La discussion sera illustrée d'extraits des pièces de la compagnie.
    Ce sera vivant, passionnant, drôle, j'en suis certain.
    Soyez nombreux à venir goûter ce beau moment à la Médiathèque de Charlieu, ce vendredi 21 octobre, à 20 heures;

    Marc, Jérôme et moi, sommes aussi engagés dans une démarche locale, intitulée : Portraits de Mémoire(s). Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site (avec en prime, la première chanson sortie de l'atelier)

  • Un souvenir de Pierre Etaix

    Rue Pascal, la cour était en partie occupée par un atelier. Là, mon grand-père paternel exerçait le métier de cordonnier. A ce savoir-faire déjà appréciable, il avait ajouté par force de travail et d'études spécialisées, celui d'orthopédiste. Le cuir dont il avait besoin pour les chaussures sur mesure qu'il réalisait (...) était acheté chez le père de Pierre Etaix, avec qui notre famille garda ses liens. On verra plus loin des exemples de l'exceptionnelle mémoire de Pierre Etaix, mais en voici un : récemment, il se rappelait avoir vu mon grand-père dans cette ridicule et presque féminine tenue de zouave, uniforme de la compagnie des tirailleurs algériens et tunisiens (« ceux qu'on envoyait sur les mines » grinça le réalisateur de Pays de Cocagne) dont une photographie garde la trace dans un album familial. Quand, où le jeune Pierre Etaix l'avait-il découvert ainsi ? A l'occasion d'une des rares permissions de mon grand-père j'imagine. Rares, car je suppose qu'on ne rentrait du service en Tunisie qu'une ou deux fois dans l'année. L'occasion des visites des parents, des voisins, des amis. L'occasion sans doute de revêtir pour l'exhiber, le bizarre costume avec fez et culotte bouffante et d'évoquer Tunis, c'est-à-dire Carthage. (...) Pierre Etaix se souvient surtout – et c'est précisément pour cela que je l'appelai, pour lui faire préciser des confidences faites quelques années auparavant – du retour de mon grand-père de captivité. Le seul témoignage qui me soit ainsi parvenu de cet épisode n'est pas issu de la mémoire familiale ; mon père n'en a jamais parlé. Il a fallu ce spectateur bienveillant pour que ce moment particulièrement intense resurgisse.

    Mon grand-père paternel fit partie de ces nombreux prisonniers français dont la figure lointaine fournit toute une mythologie pétainiste, puisque leur pitoyable statut fut mis dans la balance pour cautionner le Service du Travail Obligatoire. De ces quatre ans de captivité, mon grand-père parlait parfois, quand il évoquait l'immense plaine recouverte de neige, là-bas, en Prusse orientale et la vie dans la ferme où il avait été envoyé pour aider aux travaux des champs, comme tant d'autres. Il ne confia que peu de détails sur son retour, et en tout cas rien du moment insondable où il retrouva son unique fils, pour qui il était un étranger. Pierre Etaix, qui ne devait pas avoir plus de quinze ans, fut le témoin du retour de cet homme amaigri et malade et du sentiment de gâchis qu'il ne manqua probablement pas d'éprouver quand, embrassant son fils, il se découvrit étranger dans son regard. La guerre brise tant de pactes, et celui anodin qui liait ces deux êtres, comme les autres. Cette déchirure produisit ses effets jusqu'aux deuils. Mon père n'appela jamais son père « papa », mais « mon père », justement. Une séparation jamais résolue, une distance jamais réduite. Le père Etaix avait gardé pendant des années la dernière commande de cuir faite par mon grand-père, et la lui offrit à son retour. Il y eut entre eux, sinon une amitié, une forte complicité en tout cas, qui dépassa la seule relation de clientèle. Pierre Etaix fut toujours reconnaissant à mon grand-père d'avoir continué d'apporter des fleurs à sa mère, quand elle fut devenue veuve. Plus tard encore, mon père s'occupa de la tombe de la mère du cinéaste.

     

    Extrait de "J'habitais Roanne". Thoba's éditions, 2011.

  • 3027

    Quand j'écrivais pour moi, abandonner un roman dont je voyais qu'il ne menait nulle part ou que l'angle choisi n'était pas le bon, n'était pas très grave. Cela m'est arrivé trois fois. Je m'en voulais, j'avais perdu du temps mais après tout, personne n'attendait rien de moi, qu'importait. Prendre cette décision aujourd'hui, alors que j'ai la confiance d'un éditeur (de deux éditeurs pour mes romans en fait, mais l'histoire ici ne concerne que l'un d'eux), n'est pas sans conséquences. Je viens d'écrire à mon directeur d'édition et à mon éditrice que je renonce au roman que je leur avais promis, dont je leur avais présenté les arcanes en avril, et qu'ils avaient accepté. Je devais rendre ma copie l'en prochain en février. Pour la première fois de ma vie d'auteur, je ne pourrai pas tenir parole. Le premier tiers du livre, remanié, réécrit, repensé, rien à faire, l'impasse. Rien ne fonctionne, c'est laborieux, compliqué, et surtout, surtout, mauvais signe : je m'y ennuie terriblement. Il faut avoir le courage de ne pas s'acharner. Bien sûr, j'ai d'autres flèches dans mon carquois, des projets menés assez loin, mis de côté pour me consacrer aux autres projets de romans. J'en ai deux, justement, qui me semblent une base correcte pour amorcer un nouveau chantier. Il faut seulement que j'assimile cet échec, que j'attende les mots de l'équipe éditoriale, mais j'ai confiance en eux comme, j'espère, ils ont confiance en moi. Malgré tout.

  • 3026

    Rencontre autour des Nefs de Pangée, demain dimanche 2 octobre, à 10 heures, à Montélimar, dans le cadre des prestigieux Cafés littéraires jugez plutôt avec la liste des auteurs invités ICI. Thomas Pagotto, principal artisan de mon invitation, me fait l'honneur de suivre les pas de Stefan Platteau, excellent auteur et belle personne, accueilli l'an dernier dans ce superbe festival. En préparant la rencontre, je réalise que c'est la première fois que je parlerai de façon un peu développée (une heure et plus, si questions du public) de ce livre qui m'a tant demandé. Nous en profiterons pour évoquer les notions de basculement de société, de valeur d'un héritage écrit dans un monde qui disparaît, de la légitimité d'une terre, qui traversent le roman et qui ont motivé ce travail. Et puis, il sera question de péplum et de poésie, puisque, selon moi, ce sont les deux termes qui définissent « Les Nefs. »

  • Les Nefs de Pangée - Nouvelle critique

    Quoi ? Qu'est-ce qu'ils ont, mes personnages ? Les regrets de Miroirs SF qui auraient aimé, eux aussi, un récit en plusieurs volumes.

  • 3022

    Dans un village d'un millier d'âmes, près de chez nous, quelques dizaines de migrants vont être accueillis dans une colonie de vacances. Outrage, scandale ! La représentante du FN (pourquoi y a-t-il tant de femmes heureuses d'incarner l'extrême-droite ?), est venue de Roanne, non loin, pour exciter la foule. La réunion prévue par la mairie a fait le plein. Pour les réfugiés, l’État a réquisitionné le bâtiment le temps de sa désaffection, les six mois d'automne et d'hiver. Les Afghans et Syriens accueillis ne seront que des hommes, ils vivront en reclus dans le château (il paraît que c'est un château), leur nourriture sera achetée aux commerçants locaux. Quel est le problème ? Le problème est la bêtise, le problème est la haine entretenue, le problème est la stigmatisation et le repli d'un société devenue sourde à la détresse des autres. « Ils vivent dans un château et on paye avec nos impôts » disent ceux qui bénéficient de niches fiscales, « pendant la guerre, nos parents n'ont pas fui devant les Allemands » disent les amnésiques, « On arrive même pas à s'occuper de nos SDF » disent ceux qui n'ont jamais participé à une collecte et gardent leur aumône, « Comment vont-ils assouvir leurs besoins sexuels ? » s'interrogent les plus subtils ; « et ils auront une piscine !!! » renchérit le maire de Roanne qui ajoute « et comment être sûr qu'il n'y a pas de terroristes parmi eux ? » pour apaiser le débat sans doute. Tout est de ce niveau. Le maire de la petite commune, qui s'est vu imposer cette décision d’État, tente d'élever le débat, appelle à la dignité. Cris de haine, de colère, sifflets, bronca, déclarations excédées, bave aux lèvres et rugissements. Les moutons se voient plus grands, quand leur échine se hérisse. Avec ma douce, nous avons hésité longtemps avant de renoncer à nous rendre à cette réunion, parce que nous devinions que nous en reviendrions malades. A lire le compte-rendu du journal, à entendre les témoins, nous avons bien fait. Maintenant, ma douce va demander à l'association et à la mairie comment elle peut se rendre utile auprès de ces infortunés. Je vous tiens au courant. Toute cette bêtise écœurante… Je me dis « c'est la campagne » et puis un ami me rappelle les manifestations des bonnes gens du XVIe dans un moment semblable. Et dire que ce pourrait être pour tous ceux-là, l'occasion de faire une fois dans leur vie un acte qui les élèverait, les rendrait fiers, leur donnerait à eux-mêmes une image acceptable, éventuellement, les mettrait en accord avec les propos entendus à la messe, le dimanche, pour voir ce que ça fait.

  • 3017

    cafeslitterairesaffiche2016_4609.jpgLe prochain grand rendez-vous, en ce qui me concerne, est celui des Cafés littéraires de Montélimar, dont la vingt-et-unième édition se déroule du 29 septembre au 2 octobre. Polar, poésie, essais, romans, jeunesse, fantasy, BD… les « bénévoles et passionnés lecteurs », initiateurs du festival, militent pour une littérature généreuse, qui rassemble « la communauté autour de la langue », sans frontières et sans carcan. J'ai le bonheur d'être invité avec des auteurs prestigieux : Emmanuel Ruben, Laurent Binet, Sylvie Germain, Agnès Desarthe ou Catherine Poulain, entre autres.
    C'est dimanche 2 octobre, à 10 h., au salon d'honneur, que j'aurai le plaisir de rencontrer le public lors d'une présentation des Nefs de Pangée, animée par Thomas Pagotto.
    L'ambition et le professionnalisme de la manifestation, perceptibles dans tous les détails (prises de contact, documents, envois, échanges…) m'impressionnent. Je suis certain que ce sera un beau moment. J'ignore si vous serez nombreux à venir nous écouter un dimanche matin à 10 heures, mais je remercie d'avance tous ceux qui auront une pensée pour moi.

    Je ne résiste pas à vous citer la manière dont Les Nefs sont présentées, sur le programme : "Entre Moby Dick et la Planète des singes : un récit à la fois anthropologique et épique. Une fantasy accessible à tous, mais qui aborde les thèmes de la guerre, la religion, la lutte des classes… A l’heure où les fanatiques nous poussent à la guerre des civilisations, la littérature fait réfléchir à ce qui fonde notre humanité."

    De très bon augure, quoi.

  • 3016

    Charlieu, Portraits de Mémoire, Chavassieux, Bonnetin, Bodon-ClairSamedi et dimanche, les 17et 18 septembre, de nombreuses personnes avaient bravé une météo peu amène pour visiter les sites charliendins à l'occasion des Journées du Patrimoine. L'équipe de « Portraits de Mémoire(s) » était invitée à participer à l'événement. Nous avions improvisé un assez joli stand dans la salle capitulaire de l'abbaye de Charlieu. Panneaux avec extraits du site internet, photos de marc Bonnetin, vidéo d'un maquette de chanson sur une musique de Jérôme Bodon-Clair, présence des auteurs… Nous avons pu expliquer notre démarche à une centaine de personnes. Des contacts nombreux, des anecdotes prometteuses, des encouragements, des réactions positives, des personnalités passionnantes… Le coup d'accélérateur dont le projet avait besoin.
    Merci à l'équipe de l'abbaye de Charlieu pour son accueil diligent et chaleureux, merci à la communauté de communes pour la réalisation du stand, merci à la société des Amis des Arts de Charlieu pour son invitation.

    Bonnetin, Chavassieux, Bodon-Clair, Portraits de Mémoire

     

     

    Photos Delphine Faquin.

  • 3015

    Aujourd'hui et demain, vous pouvez venir rencontrer les auteurs du projet « Portraits de Mémoire(s) », à l'abbaye de Charlieu (Loire), dans le cadre des Journées du Patrimoine ; Entrée libre.
    Marc Bonnetin, Jérôme Bodon-Clair et moi serons à votre disposition pour expliquer, raconter, montrer notre travail, ce qui a été fait et ce qui reste à faire. Venez, venez ! Pour ceux qui sont loin, n'hésitez pas à visiter notre site internet, qui s'étoffe généreusement, semaine après semaine.
    Portraits de Mémoire(s) c'est la conservation de la mémoire industrielle de la communauté de communes, des lieux et des gens qui en ont fait l'histoire, par le biais de chansons originales.
    Abbaye de Charlieu, samedi et dimanche, de 10h à 12h30 et de 14h à 18h30.

  • Les Nefs de Pangée - Nouvelle critique

    Sous la plume d'un Julien, naufragé parmi les naufragés volontaires de ce site réputé, une critique nuancée mais bienveillante au bout du compte.

    "Les Nefs" n'ont donc pas reçu le Prix Rosny aîné (la concurrence était rude), mon roman est encore en lice pour le prix Planète SF (mais la concurrence est toujours aussi rude). Si je n'ai rien, je m'en remettrai, parce que l'accueil des lecteurs a de toute façon été majoritairement bon.

  • 2949

    Le ballet comique de la Reine fut d'une grande modernité en son temps (soit il y a près de cinq siècles.) La première manifestation de ce qu'on nomme aujourd'hui la transdisciplinarité. Théâtre, musique, danse, tout cela mêlé en un récit continu de six heures… à quoi on peut ajouter le pragmatisme plus ancien qui fait d'une œuvre artistique un message politique et une réalisation de prestige. Ce "Balet de la Royne" et le livre qui en restitua le déroulement en détails est le sujet d'un texte de commande que je dois rendre le 1er septembre. Je funambule entre pression (que dire de pertinent ?) et sereine conviction (je sais que je vais m'en sortir).

    Plus de pression que de sereine conviction, pour être honnête.

  • Les Nefs de Pangée - Critique

    Une de plus, et figurez-vous que je ne m'en lasse pas. Quand on a un égo plus ou moins en miettes, que l'on quête constamment l'intérêt (sinon l'amour) des autres, on ne néglige aucun message positif. On voit là que j'ai toujours peur de ne pas paraître légitime, rien à faire, ça ne passe pas. Alors, l'accumulation d'éloges est un moyen comme un autre d'épaissir l'armure. Et puis, je pense aux heures passées sur ce livre, au manque de sommeil, aux derniers mois d'écriture, aux tensions avec mon éditrice, ma chère Stéphanie, à ma douce qui s'inquiétait et s'épuisait à me rassurer. Quand je pense à ce que ce roman m'a coûté d'énergie et de travail, merde, je me dis que j'ai bien le droit de récolter les louanges, et puis, personne n'est obligé de lire les articles en lien, non plus. (Pourquoi est-ce que je me défends comme ça ?)

    "Magistral, un monument ! " titre ce joli billet. Merci à Choin de Senscritique.

  • 2931

    Les Nefs de Pangée, encore en lice pour un prix. Et pas n'importe lequel : le prestigieux et populaire prix Elbakin, du nom de ce site consacré aux littératures de l'Imaginaire, et très convoité pour cela.

    Résultat en septembre.

     

  • 2930

    Depuis hier à 18 heures, les 96 lecteurs de "Demain des l"aube" se relaient pour lire en public et de la façon la plus respectueuse et scrupuleuse qui soit, des extraits des Mémoires d'Outre-tombe de Chateaubriand. La lecture commune de cette œuvre à redécouvrir, à savourer, s'achèvera à 18 heures aujourd'hui. Sauf la nuit quand le temps est trop frais ou en cas de pluie, la lecture se déroule dans le charmant jardin médiéval de Saint-Haon-le-Châtel (Loire), près de Roanne. 24 heures de plongée dans un monument littéraire, c'est une expérience exceptionnelle, qu'il faut vraiment avoir vécue une fois. D'autant plus qu'il semble bien, selon mes sources, que cette dix-septième édition sera la dernière. Enfin, rien n'est décidé, mais après tant d'années au service des maîtres français de la littérature, la fatigue point. On attend une relève...

    Quant au passage qu'il me revient de lire à 17h5, c'est un curieux mélange de questionnement visionnaire sur un monde futur globalisé, et des imprécations ultralibérales sur les paresseux et les inutiles, qui font froid dans le dos. Comment lire ça ?

  • 2929

    Demain, à partir de 16h45, à la librairie Le Carnet à Spirales de Charlieu (Loire).

    L'éditeur qui a fait découvrir en France Elif Shafak, Joseph O' Connor ou Julie Otsuka, évoquera son travail d'éditeur de littérature étrangère et son œuvre d'écrivain, à l'occasion de la sortie de son dernier livre "Je suis en vie et tu ne m'entends pas", paru en avril chez Actes Sud. Une rencontre exceptionnelle, un moment rare. Il sera prudent d'arriver tôt.

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  • Les Nefs de Pangée - Nouvelle critique

    "J'ai tout de même déploré un manque d'éléments épiques"... Hein ? Ben mince alors ! Qu'est-ce qu'il leur faut ? Je suis aussi surpris qu'un lecteur de littérature de l'imaginaire soit dépassé par "l'originalité" du monde de Pangée, somme toute bien modeste au regard de certains classiques. Bref, certains passent à côté, c'est dommage.