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actu - Page 15

  • 2698

    La Grande Sauvage ne sortira finalement qu'en 2017, chez Phébus. Non pas que mon manuscrit ne soit pas prêt en temps et heure, soit début 2016 comme prévu, mais mon éditeur (venu me soutenir à Genève, les contrats sous le bras, je suis tout embarrassé par sa vraie gentillesse), ne veut pas gâcher la sortie du roman par une campagne précipitée. Je suis bien d'accord. Comme j'aborde la dernière partie de ce roman, je réfléchis avec plus de sérieux aux chantiers suivants. J'avais d'abord pensé tenir ma promesse à mon autre éditeur, Mnémos, en écrivant la préquelle (ou antépisode pour nos amis canadiens francophones) de Mausolées. Sauf que les événements qui conduisent à l'état de la société telle que décrite dans ce livre, nous sommes en train de les vivre. Relater le plein chaos dont nous vivons les prémices, m'ôte le plaisir essentiel d'un peu d'exotisme. Je suis donc partagé. J'imagine alors, plutôt, travailler sur l'après-Mausolées. Aller voir plus loin, explorer ce qui résultera de tout ça dans 200 ans, retrouver Set-Zubaï et le fantôme de Léo Kargo.
    Mon « actualité » de 2016 sera donc théâtrale, essentiellement, avec la reprise de Pasiphaé à Paris, et la création de Minotaure, à Roanne. Il faut bien continuer de se projeter. C'est la nature humaine, je suppose.

  • 2696

    Élève contre la bêtise ce rempart, apaise-moi, que je dorme contre toi. Et pour être certain que la muraille soit assez puissante, lis-moi Proust, s'il te plaît.
    (Ce qui fut fait, et je m'endormis)

  • 2695

    Après le 7 janvier, complètement abasourdi, je m'étais abstenu de tout commentaire. Tant de choses belles et intelligentes avaient été dites. Aujourd'hui, sans doute parce que je les ai vécus différemment, je me suis cru autorisé à ajouter ma petite pensée sur les événements de vendredi soir, au déferlement habituel de bons sentiments. Je me dis "tant pis", je me dis "je témoigne", je me dis "pourquoi pas ?". Ci-dessous, l'extrait d'une lettre à une amie chère :

    "Nous sommes des créatures d'intentions, je veux dire des êtres dont les actes sont limités. Pourquoi ? parce que nos intentions sont nobles et que le résultat vers lequel nous tendons, à savoir une paix universelle, le bonheur pour tous et la justice enfin équitable, est hors de portée, non seulement de nos modestes actes, mais hors de portée de l'humanité depuis son avènement. Ce qui nous épuise et nous abat, c'est que nous ne renonçons pas à un tel projet, contre toute évidence.
    Je ne sais pas s'il a pu venir à l'idée des commanditaires et de leurs sbires endoctrinés, que le nombre des morts, la menace de leur violence, pouvaient avoir le moindre effet sur notre détermination à améliorer le monde, je ne sais pas s'ils ont cru cela, mais si tel est leur but, ils ont déjà perdu.
    Peut-être viennent-ils nous rappeler à temps que nous avions un projet, né il y a deux siècles, et que nous avons, sinon trahi, au moins négligé : celui d'une société de progrès pour le plus grand nombre. Cette cause a désormais ses martyrs, hélas, elle n'en avait pas besoin. Ne les oublions pas."

  • 2691

    Comme vous le savez peut-être, L'Affaire des Vivants, mon livre paru l'an dernier chez Phébus, fait partie de la 22e sélection Lettres Frontière. J'en suis très honoré, et heureux surtout parce que cette sélection a du sens pour moi.  Le Baiser de la Nourrice, mon premier roman, avait été pareillement distingué, et les rencontres que cette distinction suscita furent fécondes en amitié, et essentielles pour accepter l'idée que, oui, bon, j'étais un écrivain. Ce n'est pas rien. Une sorte de baptême.
    Budget limité oblige, je n'ai pu m'autoriser que la découverte des auteurs rhônalpins. À la lecture des ouvrages de mes quatre confrères, je dois dire que je ne sais pas comment va faire le jury pour resserrer son choix sur une seule œuvre « coup de cœur ». Je lui souhaite bien du plaisir. Débats houleux en perspective.


    Comment j'ai mangé mon estomac. Si l'humour est la politesse du désespoir, c’en est aussi un des vaccins les plus efficaces. Atteint d'un cancer, tandis que celui de sa femme s'est déjà déclaré, Jacques A. Bertrand nous fait vivre le parcours bien balisé des soins, des salles d'attente, des sondes humiliantes, des chimios et des radios, des rencontres avec des docteur Bo, professeur Po ou docteur No, sans nous infliger de pathos complaisant, ni d'épiphanie finale, alors que tout cela serait légitime. Sa grand-mère disait souvent « ça me fait souci » quand un problème pointait son nez, Bertrand renverse les vapeurs coutumières en sous-entendant « ça me fait écrire ». Et voici bien la capacité de transmutation qu'on demande à un écrivain. Parce que, quand l'œuvre est accomplie, elle l'est pour le bien de tous. Si on ne craignait pas d'énoncer quelque lourdeur à propos d'un livre si alerte, on pourrait même parler de leçon de vie. Mais chut...

    Tristesse de la terre. D'abord, d'abord, pour un amoureux des stylistes comme moi, le plaisir de retrouver la belle et puissante écriture d'Eric Vuillard, que j'avais personnellement adorée à la lecture de Conquistadors (2009, déjà ?). Et puis ce thème, prometteur : l'histoire de William Cody, plus connu sous son pseudonyme (effarant et grotesque, quand on y pense) de Buffalo Bill, à partir de son fameux Wild West Show. J'ai lu ce livre assez tôt, avant de savoir qu'il était sélectionné pour Lettre-Frontières, et le souvenir s'en est en partie effacé. Essayons tout de même. Parce que, justement, je me souviens d'un beau moment de lecture, d'une série de surprises, de la tristesse éprouvée pour Sitting Bull, jouant son propre rôle dans le show, des rapports plus ambigus que j'imaginais (l'histoire ne m'était pas inconnue) entre Buffalo Bill et le chef indien. Il me reste de tout cela une vague nausée, une tristesse en effet, l'impression d'au moins un mystère qui résiste à l'auteur lui-même (volontairement, j'imagine, on ne résout rien sans dommages pour la littérature) : qui était William Cody ? L'autre mystère semble le véritable sujet du livre, en tout cas son approche essentielle : quel est ce monde paradoxal qui dévore les faibles pour ensuite en admirer une représentation indécente et rabaissée ? La fascination de l'occident pour ce qu'il ne peut se retenir de détruire.


    Le collier rouge. Ruffin, toujours parfait. Un roman court qui pourrait presque inspirer une pièce de théâtre, puisque l'essentiel du livre est soutenu par deux protagonistes qui dialoguent : Lantier, juge venu enquêter sur l'acte de provocation d'un héros de guerre, et Morlac, le héros en question. Il y a aussi un chien mystérieux, souvent hors-champ mais dont les aboiements occupent toutes les pensées. Le moment le plus fort du roman, les quelques lignes qui permettent au récit de l'élever au dessus des considérations habituelles sur la guerre, est le bilan terrible de Morlac sur le vrai héros de guerre : ce chien qui aboie là-bas, qui était avec lui sur le champ de bataille. Normal qu'un chien soit un héros, il est le soldat idéal, parce qu'il est, intrinsèquement, in-humain. La misère du soldat, et sa possible révolte, viennent du fait qu'il est humain, désespérément, et malgré tout. Pour les lecteurs que le sujet pourrait rebuter, qu'ils se rassurent : ça se termine bien pour tout le monde.


    Le mal que l'on se fait. Je l'admets, je ne connaissais pas Christophe Fourvel, publié régulièrement chez La Fosse aux Ours et à qui je voue désormais une admiration profonde. Le mal que l'on se fait aurait pu s'intituler L'Etranger, mais c'était déjà pris. Le personnage principal est approché par bribes, au fil d'une déambulation dans deux villes où il va séjourner plusieurs mois, en Amérique latine et en Turquie, avant de revenir en France. Les raisons de son périple et de son retour, nous seront connues dans la troisième et dernière partie, alors que le « il » initial s'est insensiblement mué en « tu », et donc, a fait traverser le lecteur, par cercles concentriques, de l'enveloppe d'un être jusqu'au plus juste de son intimité.
    Des récits d'âmes désamarrées, de solitude paumée dans un ailleurs, la littérature en est obèse. Sauf que là, l'errance n'en est pas une, les pas modestes que fait cet homme (comme font tous les hommes, rappelle l'auteur : « Un homme ne peut pas grand chose, il accomplit de petits pas ») le rapprochent d'un enjeu essentiel auquel il doit se confronter, qu'il doit affronter. La pénitence, double, voire triple, tant l'intolérance de ce salaud a provoqué de malheurs. Notre étranger n'a peut-être pas vécu « trois minutes intenses » depuis des années, et cela vaut peut-être mieux : prendre vraiment conscience de l'ampleur du mal qu'il a causé serait insupportable. Et pourtant, après une ultime rencontre, nécessaire et terrible, par laquelle il espérait partager la responsabilité du drame qui l'a lancé dans son périple, il revient au salaud la tâche d'accepter le désastre. L'errance reprend, il n'ira pas loin. De toute façon, pour ceux qui restent, il y a un avenir, et ça, ils n'y peuvent rien opposer.
    Le mal que l'on se fait est d'abord un texte, pardonnez ce truisme, je veux dire : il est ce que je cherche dans un livre, une voix, une langue au plus près, l'incessant questionnement des mots pour disséquer ce qui ne nous épargne pas. Bref, un texte. Oserais-je dire que c'est le meilleur livre de la sélection ? Non, ça ne se fait pas, hein ?


    De la sélection suisse, je n'ai lu que Le Miel de Slobodan Despot, parce que c'est avec cet auteur que je partagerai une heure de rencontre le 14 novembre, à Genève, dans le cadre de l'Usage des Mots, la manifestation organisée par Lettres Frontière. Je me permettrai de n'évoquer mon ressenti qu'après, de façon à tenir compte de ce que je pourrais apprendre alors.

    Pour plus d'information sur les livres et la sélection, rendez-vous sur le site de Lettres Frontière.

  • Les Nefs de Pangée - Dédicaces

    Je serai demain de 10 h à 18 h, sur le stand des éditions Mnémos, aux Intergalactiques, à Lyon. C'est à la MJC MONPLAISIR, 25 Avenue des Frères Lumière dans le 8e.

    J'y serai en bonne compagnie. (Attention : contrairement à ce que dit le programme, on ne m'y verra pas aujourd'hui, samedi.)

    Venez me voir...

     

  • Les Nefs de Pangée - Nouvelle critique

    Deux très bonnes chroniques pour les Nefs de Pangée en un seul jour. On ne se plaint pas. Ici, un billet des lectures d'Efelle, qui conclut : "Avec cette magnifique fresque, Christian Chavassieux livre une histoire prenante et poignante des plus réussies. Sans nul doute ma meilleure lecture de l'année. Un roman vivement recommandé et incontournable."

    Je n'ai pas envie de contredire ce lecteur qui semble avoir beaucoup de goût.

  • Les Nefs de Pangée - Nouvelle critique

    Sous la plume d'un certain Xapur, une nouvelle chronique élogieuse (ne croyez pas que je sélectionne, pour l'instant, c'est unanime (avec quelques réserves sur certains points, parfois). S'il y a une critique négative -et qu'elle est bien écrite- je vous le ferai savoir aussi). Celui-ci note une chose importante, qui n'a pas été relevée par les autres chroniqueurs, sur les révélations de la dernière partie : "Une remise en perspective étonnante qui permet de reconsidérer tout le livre sous un autre angle, à commencer par le titre lui-même..." Eh oui, les Nefs de Pangée ne sont peut-être pas (seulement) celles qu'on croit.

  • 2667

    Vers qui se tourner pour arracher cet écœurement ? Vers quel ailleurs diriger mon regard ? Et pleurer comme morte ma terre frileuse que je ne reconnais pas, mon antre, mon ventre, mon brouillard, mon pays.

  • Les Nefs de Pangée - Nouvelle critique

    Hors un bémol sur les "ellipses temporelles un peu bâclées" (prends ça), plutôt un bel hommage rendu au genre épique, dont "Les Nefs" se veulent. C'est sur Daylimars, sous la plume de Déborah Gay, qui s'est donnée la peine d'illustrer son billet avec d'autres peintures de John Martin que la couverture du livre.

    De chronique en chronique, toujours un parcours rassurant, jusque là. Un jour, je ferai un point et répondrai aux diverses critiques (fondées, oui, mais j'avais mes raisons).

  • 2654

    C'est demain, à partir de 16 heures, à la librairie Mayol, à Roanne.

    Les Nefs de Pangée, Christian Chavassieux, Roanne, FantasyCela dit, si je peux me permettre un conseil : vous venez me voir, on discute des Nefs, tout ça, et vers 19 heures, on enchaîne avec Emmanuelle Pagano à la Médiathèque de Roanne.

    Il y a pire programme, non ?

  • Les Nefs de Pangée à Villeurbanne

    Lyonnais, noirs ou blancs, chrétiens, juifs, musulmans, bouddhistes ou athées, végétariens ou carnassiers, grands ou petits,  je serai(s) heureux de vous présenter « Les Nefs de Pangée » sur le stand de Mnémos, aux Octogônes, à Villeurbanne , à l'Espace Double Mixte, cet après-midi. Et si vous ne pouvez pas venir, pas de panique, je reviens à Lyon le 24, pour les Intergalactiques.

  • Les Nefs de Pangée - Nouvelle critique

    "Enfin, comment ne pas évoquer, sans toutefois trop en dire, le « malaise » dans lequel l’auteur plonge le lecteur en le mettant face à des actes cruels, sans que celui-ci ne puisse trouver un camp vers lequel se tourner (alors que d’instinct…) ? Brouillant habilement les lignes, Christian Chavassieux évite tout manichéisme en parlant de guerre, de conflit, de vengeance, de domination, d’incompréhension, de traditions et de changement. Et avec lui, on ressasse sans arrêt l’avis bien tranché que l’on pouvait avoir, sans trop savoir comment se placer."

    Une critique synthétique (bien écrite, ce qui me fait personnellement beaucoup de bien), et qui relève les aspects essentiels. A lire sur le blog Lorkhan et les mauvais genres.

  • Les Nefs de Pangée - Nouvelle critique

    Le bon accueil des Nefs se confirme. C'est sur Blog-O Livre, cette fois.

  • 2641

    Je suis aujourd'hui aux Aventuriales, à Ménétrol, près de Riom, à parti de 10 heures et jusqu'au soir.

    th.jpegPremière édition de ce festival. ET pour moi, première rencontre avec le lectorat des "Nefs de Pangée".

    Le salon se poursuit demain, mais je serai reparti quant à moi, le temps est précieux, l'écriture est exigeante. Si vous venez tout de même à Ménétrol demain, n'oubliez pas de jeter un œil à l'expo du seigneur Caza. Des dizaines d'originaux pour se régaler, et d'aller écouter le grand Andrevon et son complice Bruno Pochesci (deux guitares, une voix)
    pour une quinzaine de chansons, des classiques comme "Je viens d'un pays" et "Le Vieux 68tard" d'autres beaucoup plus récentes ou inédites comme "Salut Wolinski". (Les albums seront à la vente à la fin du concert). C'est à 18 heures.

  • 2639

    Je suis aujourd'hui à Cruas dans la Drôme, avec les autres auteurs de la rentrée Rhône-Alpes, à l'invitation de l'ARALD, pour parler de mes « Nefs », lire des extraits, et tenter de faire comprendre qu'un roman de genre (voire sous-genre) n'est pas forcément douteux, qu'il peut-être même écrit aussi sérieusement que, par exemple, « L'Affaire des Vivants », avec pas moins de profondeur. Pari difficile si j'en crois la réaction de certains : « Vivement La Grande Sauvage ! » (comme si "Les Nefs..." était un accident, une faute de goût qu'il faut charitablement oublier pour ne pas me nuire) ou celle d'une auteure, l'autre jour, après les salutations amicales d'usage : « Alors ? T'as fait un truc de Science-Fiction ? (énonciation appuyée) Je me suis dit : Qu'est-ce que c'est que ça ? » (ricanement incrédule).

    Ça, chère amie, comme vous avec vos poèmes, je prétends que c'est de la littérature.

  • Les Nefs de Pangée - Nouvelle critique

    Nouvelle chronique, également enthousiaste. La récompense après tant de travail (je vous jure, l'écriture de ce bouquin m'a valu quelques pénibles aléas cardiaques.) J'espère vraiment qu'il rencontrera des lecteurs en dehors des habitués du genre (parce que, de ce côté là, on dirait que ça s'annonce bien).

    Je serai samedi 26 septembre aux Aventuriales de Ménétrol. Si vous souhaitez une 'tite dédicace, agrémentée d'un 'tit dessin...

  • Les Nefs de Pangée - Divers rendez-vous

    Le premier grand rendez-vous des Nefs avec le public, se déroulera à Paris, pour une manifestation organisée par Les Indés de l'imaginaire (alliance des éditeurs : Mnémos, Les Moutons électriques et ActuSF), ce samedi 12 septembre, au Motif (Passage de l'Atlas, 6 villa Marcel-Lods, 75019 Paris).

    A partir de 17 h et jusqu'à 19 h : A l'occasion de la rentrée, Mnémos, Actusf et Les Moutons électriques publient chacun un auteur français : Claire Krust, Chloé Chevalier, Christian Chavassieux. Conférence et dédicaces.

    Ensuite, les présentations s'enchaînent : le 14 septembre, Villa Gillet, à Lyon à 9h30 : Petit-déjeuner de la rentrée littéraire des auteurs de Rhône-Alpes, en partenariat avec Libraires en Rhône-Alpes. Présentations animées par l'excellente Danielle Maurel.

    Idem, le 24 septembre à Cruas, dans la Drôme, à 10 heures, en partenariat avec la Bibliothèque départementale de l'Ardèche et la Médiathèque départementale de la Drôme.

    Je serai ensuite aux Aventuriales de Ménétrol, près de Clermont-Ferrand, sur le stand de Mnémos, samedi 26 septembre. Puis, aux Octogônes à Lyon, le 3 octobre. Et à Lyon encore, pour les INtergalactiques, le 24 octobre.

     

    A Roanne, ma première séance de signatures dans ma région, aura lieu à la librairie Mayol, vendredi 9 octobre de 15h à 18 h.

    D'autres dates suivent en novembre et jusqu'en mars 2016, mais n'allons pas trop vite. Je reviendrai sur ces différents rendez-vous en temps et heures.

  • Les Nefs de Pangée - Critiques et rendez-vous

    En attendant le samedi 12 septembre, à Paris, pour la rentrée des Indés, où j'aurai le plaisir de présenter mes Nefs, je lie ici, pour mémoire ou pour info, d'autres critiques de mon dernier roman. Les auteurs ont, dans la mesure du possible, préservé un minimum de révélations et je les en remercie (parce que, au moins pour l'une d'elles, la surprise est essentielle, et pas seulement pour l'effet produit, mais pour la sensation du lecteur, sa place, son implication, ses choix, dans tout le reste du livre. Un peu abscons ce que je dis là, mais vous comprendrez en le lisant).

    Yozone ;

    Elbakin ;

    et

    Gromovar.

     

    Suivront les rencontres de l'ARALD les 14 et les 24 septembre, puis des salons, des signatures... Je ferai un point bientôt, septembre et octobre promettent d'être chargés.

  • 2578

    Ce soir, à 21h, au jardin des Ruines ancien Passage Secret à Saint-Haon-le-Châtel (Loire) (le village où la lecture est aimée), l'association Demain dès l'Aube, lira des œuvres de Maupassant. Le lieu est magique, qu'il fasse bon ou qu'il pleuve, et Maupassant, eh bien... vous savez déjà à quel point ses nouvelles sont savoureuses.

    Je suis chargé, quant à moi, de lire "Un Normand", extrait des Contes de la Bécasse. Je vais tenter d'en faire passer la drôlerie émouvante.

  • 2571

    Nous rentrions tout à l'heure, ma douce et moi. France Musique (d'ailleurs, était-ce France Musique?) rediffusait une émission sur Charles Trénet. Un morceau s'achève et puis, l'animateur interroge l'invité qui parle avec science et humour de cette vieille idole. On n'ose plus se regarder, ma douce et moi : c'est Cabu. Cabu en vie, qui évoque les chansons du fou chantant. C'est tellement simple qu'on se demande comment tout ça a pu être rejeté dans une autre vie, et que cette autre vie est finie. Bref, on a pleuré pendant quelques kilomètres.