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  • Cruel

    Les frères siamois aimeraient savoir qui est le salopard qui leur a offert un tandem à Noël.

  • Beaux joueurs

    Partir à la pêche, oui, mais prévenir les poissons. Faut être fair play.

    Partir à la chasse, mais prévenir les chasseurs. Pareil.

  • Arya, Arya !

    Final de l'Hymne sablurien en VO sous-titrée. Extrait de la pièce Pasiphaé. Pour vous dire si on va s'amuser.

    Eïnev velan velesche
    Au dessus des oueds
    Lono evel velesche
    dans l'azur sec
    Laya-laya aarod choun Gé
    Le faucon même crie ton nom
    Arya El Mammouchi (bis)
    Hourra El Mammouchi

    Ez heim tac
    Tu es le signe de la vie
    Choun simaret ad remisk'l  komed
    Ta semence a le goût des pêches
    Choun soang'theim ad diolmein
    Tes organes sont de miel
    Meinheim Ghiomoun
    Gloire à toi, commandeur

    (ceux qui ont suivi auront reconnu des accents purement Ghioms)

  • Un point

    Vous avez remarqué : on ne donne pas vraiment l'impression de souhaiter une bonne année par écrit si on ne clôt pas l'expression Bonne année d'un point d'exclamation. Sans ce signe de ponctuation qui souligne son essence performative, la pseudo phrase semble dépourvue d'enthousiasme, sans réelle volonté que l'année soit véritablement bonne pour le destinataire. Cependant, en ajouter n'arrange rien : Bonne année !!!!!!!!!! n'est guère plus convaincant que Bonne année !!, on voit que le nombre ne fait rien à l'affaire.
    Insérer un point d'interrogation teinte l'affirmation d'un peu de lucidité : Bonne année !?! Mais l'effet à la lecture est assez cruel. Le récipiendaire ressent un doute, en effet, mais dirigé vers celui qui adresse le vœu. Il peut traduire cette intrusion comme un mal qui s'insinue, contamine le projet, comme une tentative nuisible de distiller l'inquiétude dans la bienveillance de l'annonce. La série de trois points n'est pas agréable non plus: Bonne année... laisse supposer une condition à venir, qui pourrait la rendre bonne, oui, mais sans laquelle le désastre est assuré. Un signe de ponctuation rarissime est le point d'ironie (une sorte de point d'interrogation inversé, on ne le trouve pas sur le clavier et je ne peux le produire ici), on le déconseillera.
    Bon, et bien, restons-en à la tradition.
    Bonne année !
    (tout ça pour en arriver là)

     

    Et c'était la 1600ème note.

  • Parenté

    Qui vois-je, sur une branche de mon arbre généalogique ? Richard Gere ! Mais tu vas descendre de là, oui ?

  • Les oreilles dégagées

    Chère coiffeuse, ne le prenez pas mal. Si j'ouvre un livre dès que vous ouvrez la bouche, si je me plonge dans la lecture sans vous regarder, ce n'est pas que votre babil m'insupporte ou que je méprise le spectacle de votre savoir-faire. Au contraire, je suis gêné pour vous, je refuse d'assister à votre humiliation. Que quelqu'un s'abaisse à me couper les cheveux me semble un reliquat de rapports inféodés, comme si vous me ciriez les chaussures ou me laviez mes slips.

  • Scène quotidienne

    -Vous voyez ce nandou à bretelles et lunettes vertes qu'on a affublé d'un dentier et qui fait ses courses en moonboot ?
    -Avec un diplôme sous le bras ?
    -Non, à côté, celui qui est coiffé d'un béret rouge.
    -Oui, et bien ?
    -Et bien vous êtes aussi bourré que moi, ma parole !

  • Rétro

    Ce que je vais retenir de 2012, à part les problèmes de santé des proches, les inévitables deuils et les évitables naissances, à part les aléas de la vie et l'affirmation du bonheur que nous vivons à deux, c'est l'enchaînement de hasards qui m'amènent à porter désormais mon regard au delà de 2014, littérairement parlant. 2012, donc. Sortie de « J'habitais Roanne », avec des retours bienveillants et, malgré le boycott d'un journal local (dont je croyais le concours essentiel), un beau succès en librairie et par internet ; un manuscrit retenu chez Gaïa avant d'être retoqué en seconde lecture (mais pour moi, déjà, un petit triomphe), un manuscrit envoyé en pdf (rapide et économique, ce système) et retenu par Mnemos, puis contrat signé (sortie prévue courant 2013) ; un manuscrit présenté à Phébus et retenu pour sa collection de littérature française, puis contrat signé (sortie prévue pour la rentrée littéraire 2014) ; mes apparitions sporadiques sur ventscontraires, des publications dans « Microbe » et « Comme en poésie », une lecture sur la scène du cabaret poétique de Frédérick Houdaer, des textes pour Christine Muller et Jean-François Claustre, une commande de Corie Bizouard pour sa prochaine exposition (texte accepté par l'artiste, un soulagement). 2012 qui ouvre aussi sur 2013 avec : de petites émissions télé réalisées par MCA Prod, la mise en chantier de ma prochaine pièce par Nu compagnie, une préface pour une anthologie de textes sur Roanne et la perspective d'un nouvel opus avec Anne-Laure Héritier-Blanc (La petite fabrique), vous comprendrez que ce fut pour moi une année bénéfique, et porteuse de tant de promesses. Avoir l'automne 2014 pour horizon éditorial et donc 2015 pour horizon scripturaire (si vous me passez cette étrange expression) avec déjà des engagements plus lointains, est un confort que je n'ai jamais connu, une sécurité presque anxiogène (mais ça va passer). Confort qui va me permettre de me consacrer à quatre projets : deux romans, une pièce de théâtre et un essai.
    Du côté des échecs, il y a eu l'abandon par Delcourt d'une série de BD, dont le premier album, contrat signé et travail payé, scénarisé et dessiné entièrement, ne sera donc jamais publié. Il y a aussi la commande d'une nouvelle pour une revue qui n'a finalement pas vu le jour. Si j'étais mature et conscient, ces expériences m'apprendraient à ne pas me réjouir si vite des nouvelles que je vous livre plus haut mais, que voulez-vous, je suis d'un naturel confiant. J'ai remarqué qu'en général, les gens se tiennent à ce qui est convenu.

  • Le Radical Hennelier 17

    Toutes les notes du feuilleton « Le Radical Hennelier » sont effacées. Le texte, repris, repensé, réécrit et enrichi, sera proposé à l'édition. D'où la disparition de sa forme embryonnaire ici. Je vous remercie de votre compréhension.

  • Le Radical Hennelier 16

    Toutes les notes du feuilleton « Le Radical Hennelier » sont effacées. Le texte, repris, repensé, réécrit et enrichi, sera proposé à l'édition. D'où la disparition de sa forme embryonnaire ici. Je vous remercie de votre compréhension.

  • A lire ou Lu (ALIROULU)

    Voici le premier pilote (il y en aura deux) d'une petite émission censée donner envie de lire. Yohann Subrin, réalisateur de MCA Production, m'a demandé de concevoir ce petit format. Je vous laisse découvrir. 15 minutes, guère plus, et un peu de légèreté pour parler de lecture avec bonheur. C'est simple. Aucune périodicité précise, mais peut-être 4 ou 6 numéros par an. Pour la petite histoire, je n'avais pas prévu que Jean-Luc Rocher (interview de fin), viendrait avec mon propre livre, je le jure.

    Bon visionnage.

  • Le Radical Hennelier 15

    Toutes les notes du feuilleton « Le Radical Hennelier » sont effacées. Le texte, repris, repensé, réécrit et enrichi, sera proposé à l'édition. D'où la disparition de sa forme embryonnaire ici. Je vous remercie de votre compréhension.

  • Le Radical Hennelier 14

    Toutes les notes du feuilleton « Le Radical Hennelier » sont effacées. Le texte, repris, repensé, réécrit et enrichi, sera proposé à l'édition. D'où la disparition de sa forme embryonnaire ici. Je vous remercie de votre compréhension.