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kronix - Page 137

  • fast and not furious

    Retour sur les neutrinos plus rapides que la lumière

    Minimes . C'est sans doute l'information scientifique majeur de cette année 2011 . Fin septembre , une équipe du CERN a annoncé avoir observé qu'une partie turque ne trie nos se déplacer plus vite que la lumière . De quoi , annonce -t-on dans les médias révolutionner la physique moderne . Jacques Marteau Oh bonjour , bonjour , vous travaillez à l'Institut de physique nucléaire de Lyon et vous faites partie des scientifiques qui ont justement effectuer ces mesures . Est -ce que vous pouvez nous expliquer l'expérience il expérience opéra est une expérience qui est dédiée à l'étude des nôtres Hinault qui sont des particules élémentaires , bien des particuliers qui n'ont pas de sou structure à l'heure actuelle considère qu'on ne peut pas les couper en deux morceaux plus petits . Sont des briques élémentaires . Ce sont des briques élémentaires de la matière pour étudier ces particules . On a besoin de les produire et pour les produire . En fait , on utilise inscrit son nom par un faisceau de notre mais un faisceau de protons les protons sont des constituantes du noyau et ces protons , on les fait tourner dans un accélérateur . On les envoie sur une cible . Ils produisent d'autres particules tas de particules intermédiaires dont des pions et du chaos . Selon des autres particules intermédiaires qui vont se désintégré lorsqu'on leur laisse suffisamment le temps ils vont s'est désintégré produire des nutriments . Donc si on oriente toute cette chaîne Proton pion ne trie nos du point de production , on verra le site lointain où se situe le détecteur . On peut de cette manière là avoir sont devenus tribaux qui est bien contrôlé , bien compris bien connus et nous allons étudier les événements que l'on détecte dans le site lointain . Alors pourquoi on doit se situer si loin du lieu de production puisque les protons sont au CERN , à Genève , là où il y a le plus gros complexe d'accélérateur de particules au monde et l'expérience qui ne déteste , c'est notre mot se situe à 730 kilomètres de là , dans le laboratoire souterrain à du grand Saxo en Italie , à une centaine de kilomètres de Rome et la longueur de vol de ces non c'est 730 kilomètres sont en fait nécessaire si l'on veut observer le phénomène dit d' des ne trie nos c'est-à-dire leur propriété de changer de saveur . Entre le moment où ils sont produits et le moment où sont détectés . Donc l'expérience initialement n'était pas pour mesurer la vitesse de déplacement . Paris en souterrain a été mise au point . Conçu pour observer le changement de famille des nutriments . Ce que l'on appelle les aussi nation tribaux qui , à partir du moment où ils ont une masse ont la propriété et de changer de famille ou les produits sous la forme de nous dit mieux unique au CERN et on les détecte sous la forme de naître une dit maîtrise auto au grand ça se c'est pour confirmer ce mécanisme de changement , une famille entre un lieu de production . Il y a lieu de détection lointain que l'on a mis au point le programme expérimental opéra dans cette expérience -là , à partir de quand vous êtes rendu compte que , il y avait un problème avec la mesure de la vitesse d'une fine en fait , dès le début de l'expérience . Dario tirons a eu l'idée de mesurer la vitesse de propagation du une mais juste pour avoir une confirmation , faire une mesure complètement indépendante , sachant que pour la première fois on disposer d'un faisceau de naître Hinault bien contrôlé , bien connu au CERN et que on avait la possibilité de faire une mesure précise sur cette vitesse de propagation des mais ce qu'il faut bien comprendre , c'est que si le cette mesure -là était prévue en parallèle de l'expérience de confirmation des aussi Nations Dimitri nos c'est-à-dire le but premier de l'expérience . Y a pas eu une expérience dédié à la mesure de notre nom c'est une une mesure qui se fait en parallèle de la mesure : 1ère . C'est la première fois qu'on mesurait la vitesse dans notre île . Pas exactement . En fait , il y a eu plusieurs tentatives de mesure de la vitesse des nutriments et notamment la dernière en date qui a été publié en 2009 par une expérience relativement analogue à celles qu'on fait sur opéra mais aux États-Unis , l'expérience . Une hausse qui a montré qu'il y avait une anomalie dans la vitesse de propagation des trio mais avec une précision tout à fait insuffisante pour que l'on puisse faire une conclusion ferme et définitive . Donc il y a eu dans le passé , plusieurs tentatives de mesure de cette vitesse devait tribaux . Est -ce que opéra pouvait offrir . C'était une précision beaucoup plus importante dans cette mesure . Dans le passé , il y a eu aussi des mesures effectuées à partir d'explosion Super Nova , cité des mesures qui ait été présenté comme très précise l'invitation créneau . Est -ce que les mesures d' je plus précise que c'est et cela dans l'explosion des Super Nova . Le principe de la mesure était de comparer les temps d'arriver des faux tons qui sont produits lors de l'explosion et trie nos qui eux aussi sont produits lors de cette même explosion les fautes ont sont détectés par des détecteurs et les notes qui nous ont été détectés à l'intérieur de grands détecteurs une qui sont en fait d'immenses piscines qui sont placés dans des laboratoires souterrains et qui en fait un signal très clair d'arriver des des nutriments et la comparaison de ces deux temps d'arriver a permis de mettre une limite supérieure sur la vitesse de propagation des nutriments qui était compatible avec la vitesse de la lumière . Le défaut principal de cette mesure -là et que la distance de parcours qui était de l' 0,60000 années-lumière et effectivement quelque chose qui est relativement mal connu et donc l'imprécision que l'on peut avoir sur ce type de mesure , vous êtes relativement importante . L'avantage de la mesure que l'on peut faire avec l'expérience opéra c'est que on part d'un faisceau qui est contrôlé au CERN . Donc on peut déterminer tant de départ et un détecteur qui ne permet précisément de dire que l'est le temps d'arriver , sachant que la distance de vol de la particule est quelque chose que l'on peut mesurer avec une très grande précision , contrairement au cas de la Super Nova . Quel a été le résultat de l'expérience opéra concernant la vitesse de la lumière . Nous avons trouvé que le temps de vol des nôtres entre le CERN et le grand ça était de 60 nano- seconde donc 60 milliards de yens de seconde plus petit que le temps encore émis des photos sur le même trajet théorique , c'est-à-dire sous terre , entre le cercle et le grand ça au travers de la croûte terrestre pour arriver entre pour arriver au niveau du détecteur . Donc ça semble indiquer que les nôtres Hinault sur ce trajet -là à cette énergie -là se propage à une vitesse qui est supérieure à celle de la lumière , la différence relative entre la vitesse de propagation des tribunaux et la vitesse de la lumière étant de l'ordre de 3 , 10 moins 5 . Donc un effet relativement petit de correction à la vitesse de la lumière . Quoi , est -ce que ce serait dérangeant finalement d'avoir une particule qui va plus vite que la lumière c'est un effet petit effectivement , mais dans le mauvais sens , c'est-à-dire que les nôtres Hinault irait plus vite que la lumière . Or la relativité telle qu'elle a été formulée au début du 20e siècle prévoient que cette vitesse de la lumière , entre guillemets , est un absolu est une vitesse limite que l'on ne peut pas dépasser . Donc si on reste à ce niveau -là de de formulation de la relativité , effectivement , on trouve un résultat qui peut être problématique qui peut en tous les cas , questionnés la formulation actuelle de la relative ça fait quelques semaines que la collaboration annonçait son résultat concernant la vitesse du net finaux . Quels ont été les réactions de la communauté scientifique . Je voulais souligner c'est que c'est vraiment dans le but de collecter les réactions de cette commune de scientifique que l'on a fait cette publication qui a été décidée au sein de la collaboration de publier de rendre public le résultat sur cette mesure de vitesse des le nutriments pour pouvoir justement suscité des critiques pour pouvoir susciter des demandes de complément des demandes d'information des mesures complémentaires auxquels la collaboration ne pensait pas forcément et auxquels nous voulions apporter un petit peu plus de de précisions . La communauté a réagi de manière très positive dans le sens où la la qualité de la mesure a été unanimement soulignées la l'honnêteté et humilité , entre guillemets , de la démarche scientifique a également été soulignée , puisque nous ne fait aucune conclusion on extra- pôles aucun modèle à partir de la mesure que que n'a présenté lorsque les sept mesures présentées donne tous les détails en en mettant le maximum de précision , de manière à ce que les gens puissent comprendre se rendent compte éventuellement critiqué le protocole expérimental . C'est le but premier , et donc nous avons reçu une avalanche de suggestions de questions sur tel point technique sur telle mesure comment vous faites telle corrélation etc d' caetera et à l'heure actuelle , nous sommes dans une phase de collection de l'ensemble de toutes les objections question complément d'informations qui nous parviennent pour justement essayer d'y répondre et affiner encore la qualité de la mesure . Comment vous allez gérer justement tous ces apports de donner de questions : est -ce que ça va être une lors d'un congrès . Est -ce que ça va être alors pour l'instant . Tout à fait à l'heure , il y a , il y a , il y a les deux En fait , que vous avez mentionnées . La mise sur pied des des réunions régulières justement à l'ordre du jour de ces réunions -là apparaissent les différentes questions qui apparaissent les plus chaudes les plus les plus pertinentes par rapport à par rapport à la mesure et auquel vous va à réfléchir et à chaque fois assigner des tâches d'études d'analyses complémentaires à des membres de la collaboration et en même temps toutes ces les informations sont collectées sur un site un peu à la manière d'une d'une fac . Il a ce qu'on cache que quand même qu'on retrouve sur les sites Web sur un site de manière à pouvoir répondre au maximum de personnes sans perdre non plus trop de temps à répondre à chaque fois de manière individuelle à des questions qui reviennent , qui reviennent de manière un peu récurrents . Est -ce que vous avez d' déjà un planning . Est -ce que vous avez Doors et déjà vu des Zi des qui est intéressante . Vous pouvez en citer une ou deux il y a eu des idées qui ont été qui s'est qui sont tout à fait intéressante sur le contrôle du du bruit et les les mesures de de temps le marquage entend au niveau de du CERN , c'est-à-dire au moment où les protons qui sert donc qui vont dans l'acier pour produire les nutriments au moment où ces propos sont extraits , donc là il y a , il y a des mesures complémentaires qui sont qui ont été suggérées et qui vont être qui vont être menées il y a des mesures qui vont être faites aussi de de particules à la sortie du faisceau donc au niveau du CERN . Trois mesures attend et une extra- Paul les temps de de de vol des particules , mais à un endroit plus proche de la sortie du faisceau . Il y a eu des des corrections qui ont été suggérées défait bon plus ou moins plus ou moins d' de relativité générale les effets des et des choses , des choses qui sont plus ou moins exotiques , mais d'un point de vue expérimental . Les premières campagnes de mesures vont commencer maintenant . Est -ce qu'il y aura en parallèle d'autres expériences peut-être mener ailleurs pour essayer de démontrer , de mesurer la vitesse du métier . C'est une des motivations qui nous a poussé à faire cette publication de résultats . C'était essentiellement de pouvoir obtenir de la communauté scientifique sur un autre appareillage une mesure indépendante de l'effet que l'on a observé , mesure à laquelle nous serions prêts éventuellement à collaborer . Il y a participé , pour faire part de l'expérience qui a été accumulé dans la mesure sur opéra , mais c'est vraiment par une mesure que l'on aura d'une confirmation . Une affirmation du résultat que nous avons obtenu , c'est une étape qui est capital , c'est même je dirais l'étape suivante , principal dans la la démarche expérimentale . Aujourd'hui , un instrument qui pourrait permettre de faire ça . Il existe essentiellement un instrument aux États-Unis , donc l'expérience une hausse entre le faire 1000 là-bas , qui est un laboratoire un accélérateur de particules à Chicago et incitent qui est distant aussi d'une d'environ 730 kilomètres à pieds dans une dans une mine donc détecteurs souterrains . L'expérience , ce qui a déjà fait une publication en 2009 de de la mesure de la vitesse ou non , mais avec un protocole expérimental différent et beaucoup moins précis que ce que l'on a proposé sur opéra donc une possibilité . Je pense effectivement que cette collaboration américaine fasse une mesure plus précise et notamment en fasse l'effort comme nous avons fait ici en Europe de faire certifier les systèmes de mesure de temps soit certifié la Géo entre le détecteur le faisceau etc etc fasse toute cette démarche qualité sur la la mesure pour pouvoir faire une mesure indépendante . Et est -ce qu'on pense déjà à d'autres Zac proche pour essayer de mesurer la vitesse du net . Sinon probablement il y a , depuis , depuis à peu près deux semaines que le résultat été publié il y a eu une foule qui tue de de de papiers qui ont été publiés sur comment on confirmait comment comment voir de manière directe ou indirecte , les effets d'une vitesse de propagation à 2 et les lumières de ces nutriments . ça , ça passe par une Re analyse de résultats qui ont déjà été qui ont déjà été publiés , comme par exemple sur les supers Nova ou d'autres protocoles expérimentaux pour faire ça . Ces vérifications . Si les résultats d'opérations confirmer s'il s'avère que les nôtres innovant , effectivement plus vite que la lumière . Quelles seraient les conséquences pour la physique moderne . N'étant pas théoricien , je répondrai simplement que on peut aller de la simple re formulation de la relativité d'Einstein , savoir qu'on attribue la vitesse limite à d'autres particules que les particules de lumière , c'est-à-dire les photos à une remise en cause complète de la relativité d'Einstein en passant par d'autres modèles qui préserve la relativité et qui ouvre d'autres possibilités d'autres dimensions qui permettrait d'expliquer les propriétés de propagation singulière des un être Monsieur applique la lumière , c'est pas forcément la fin d'Einstein . C'est pas forcément la faune Einstein il existe Doors et déjà plusieurs modèles qui permettent de rendre compte de cette vitesse de supérieure à la à la vitesse de la lumière sans forcément tout remettre en cause et sans forcément mettre à mal la relativité d'Einstein . Donc ça . Seul le temps nous permettra de conclure définitivement , sachant que la première étape , celle qui est vraiment la plus importante avant de de spéculer . D'un point de vue théorique , c'est d'avoir une mesure indépendante pour confirmer ou infirmer les faits qui a été vu par marteau merci beaucoup d'être venu . Bon courage pour dire merci de votre invitation merci pour nos encouragements .

  • ça va me revenir

    J'ai croisé, vous savez, ah zut, voyons, ce garçon tellement doué, peintre excellent, un ami de, comment déjà ? ce grand échalas un peu froid ? Enfin, ce n'est pas grave, je croise donc ce charmant jeune homme l'autre jour, ce devait être mardi, ou peut-être mercredi qu'importe. Et comme nous regardions la perspective de la rue du, du, allons, un maréchal, un général enfin un militaire vainqueur de la bataille, d'une bataille en Afrique, ou en Asie enfin loin de chez nous, vous voyez de qui je veux parler, bref ce n'est pas la question. Comme nous regardions cette rue, nous vîmes approcher un couple assez étrange. J'ai cru d'abord qu'il s'agissait de ces personnes si bien mises, les, les. Vous voyez ? ce couple de vieille noblesse germanique ou Finlandaise ou norvégienne, que nous avions connu à l'anniversaire de votre amie, cette chère madame truc ou machin et bien voilà que j'ai perdu son nom, mais vous l'aurez reconnue, n'est-ce pas ?  Alors que pas du tout, nous avions devant nous, arrivant tout souriant ce bon De, Du quelque chose, j'ai oublié, avec sa femme -ou sa compagne je ne sais plus s'ils sont mariés- nous les saluons bien agréablement et je vois ce monsieur pâlir au moment de me présenter à sa dame : figurez-vous qu'il ne me remettait pas !

  • Forfanterie chez l'objet

    La désillusion guette l'aquariophile : le modèle Dubaï 90 est un bête parallélépipède de verre, sans rapport avec la démesure architecturale du riche émirat. De même, la maison Khéops est un modeste pavillon de banlieue, plutôt même plus modeste que les modestes villas qui attristent les bordures de rocades. Et ne parlons pas du stylo Napoléon et de la ventouse Polyphème, du raccord de tuyau Alexandre, du téléphérique Appolo et de la poêle à frire Brillat-Savarin. Tous objets déprimants, par l'effet-retour de l'émerveillement annoncé en regard de la simple matérialité du machin, aussi terne que ses pairs.

  • Tectonique (ta mère)

    Et le tout jeune disciple du géographe, soudain, remarque que les côtes d'Afrique et d'Amérique s'emboîtent impeccablement. Et si ces terres avaient été dans le passé, confondues en une? Et si quelque force mystérieuse les avaient, d'un seul coup ou sur des périodes impensabes, séparées et éloignées ensuite comme des papiers déchirés et désolidarisés ?
    Mais non, c'est idiot se dit-il, et ainsi l'élève ne va même pas s'en ouvrir à son maître. Son maître qui l'a déjà traité d'imbécile quand il lui a confié cette idée amusante que, si la nuit est noire, c'est peut-être que les lumières de certaines étoiles ne nous sont pas encore parvenues, sans quoi la voûte céleste ne serait qu'un immense miroitement argenté. Heureusement que son vénéré maître était là pour lui rappeler que la science n'est pas faite pour les rêveurs.

  • Contre-poison

    Tout ce café avalé au lever, ces trois bols d'un demi-litre, sans compter les petits noirs pris dans la journée, au bureau ou après le repas. Ce poison dans mes veines, mon estomac, et l'excitation malsaine qu'il provoque. Il faut compenser. Vite, un whisky.

  • Camouflet

    Le documentaire animalier nous vante la sophistication des rayures du zèbre qui imitent les alternances d'ombre et de soleil de son habitat, mimétisme censé le sauver. Or, ne voyons-nous pas ces pauvres bêtes, promenant leurs robes incongrues sur l'écran d'une savane jaune et rase, à la grande satisfaction de leurs prédateurs ?

  • Résister aux addictions

    Pour enfin me contraindre à travailler, à travailler efficacement, il m'a fallu agir contre moi-même. Me discipliner. J'ai donc résolu la coupure d'internet et la suppression des logiciels de jeux sur ma bécane. (principales sources de dispersion pendant le temps de l'écriture. Une véritable addiction, très dommageable). La moindre pause dans l'inspiration et hop, j'ouvrais presque inconsciemment un « spider » ou une partie de mah-jong (complot des Chinois), j'allais sur mes mails ou pire : me retrouvais sur Facebook. C'est terminé. Concentration. Ma seule évasion à présent est l'ouverture du fichier « Kronix » où j'ajoute un petit billet comme celui-là à la suite des autres. Il faut savoir ce qu'on veut à la fin. Premier résultat : dimanche matin, la première scène de Pasiphaé est bouclée. Non, mais.

  • Hommage à Jean-Pierre Huguet

    La prochaine rencontre Lettres-frontière se déroulera à Annemasse le samedi 5 novembre. Je n'y serai pas -je n'y serais pas allé même si je ne m'étais pas engagé à soutenir Laurent Cachard qui dédicace à Tarare ce jour-là- mais je voulais saluer l'hommage rendu dans cette manifestation à l'éditeur Jean-Pierre Huguet, qui se trouve être mon éditeur. Cette mise à l'honneur intègrera aussi celle de Jean-Patrick Péju qui, grâce à sa collection « Les Soeurs océanes » a permis à JP Huguet d'être présent deux fois dans la sélection (avec « Cyclope » de Catherine Dessales et avec mon « Baiser de la Nourrice »). Son autre collection « Noirceurs océanes » n'aura probablement pas cette chance, compte tenu du mépris dans lequel on tient habituellement le genre policier. Même si, je le clame, « Le Psychopompe » n'est pas un polar, mais un livre sur la puissance rédemptrice de la fiction. Mais ça...

  • La Seine était rouge

    Il semble que le temps est venu pour les hommes de bonne volonté d'évoquer ce sinistre anniversaire. La France qui s'autoflagelle, vomie par notre futur ex-Kayser, est juste celle qui l'aime dans sa droiture et sa générosité, mais la déteste quand elle tue et et se couvre de honte.

    Le site Mediapart rappelle qu'au lendemain de la tragédie du 17 octobre 1961, Kateb Yacine (1929-1989), immense poète algérien, s'adressait à nous tous, le peuple français :

    Peuple français, tu as tout vu
    Oui, tout vu de tes propres yeux.
    Tu as vu notre sang couler
    Tu as vu la police
    Assommer les manifestants
    Et les jeter dans la Seine.
    La Seine rougissante
    N'a pas cessé les jours suivants
    De vomir à la face
    Du peuple de la Commune
    Ces corps martyrisés
    Qui rappelaient aux Parisiens
    Leurs propres révolutions
    Leur propre résistance.
    Peuple français, tu as tout vu,
    Oui, tout vu de tes propres yeux,
    Et maintenant vas-tu parler ?
    Et maintenant vas-tu te taire ?

    A lire aussi, le livre de Leïla Sebbar : La Seine était rouge, Paris Octobre 1961 (Thierry Magnier, 1999 ; Babel, Actes Sud, 2009),

  • Ils tournèrent leur carabine

    Je voulais te dire enfin, toi que j'ai chahuté, que je n'avais pas compris ton courage. Ton projet. Nous étions des gamins ineptes, obtus, aveugles, nous étions abrutis par un ordre poussiéreux qui confinait l'étincelle jaillie sous notre enfance. Et toi, prof de musique, intrus dans cette institution religieuse, tandis que le cours de catéchisme tout près résonnait d'alléluias, tu nous apprenais Jean Ferrat. Et on beuglait « Potemkiiineuu » de l'autre côté de la cloison. Je voulais te dire qu'il a fallu du temps, que le polisson, le cancre, le revêche, était devenu autre et qu'enfin, enfin, il avait compris. Je voulais te dire que tu nous fus utile.

  • Les fous du volant

    Sur l'autoroute, nous avons échappé mille fois à la mort, les automobilistes se sont concertés dans le projet de nous nuire et ont convergé vers nous, depuis la France entière sans doute. Et que dire du complot des routiers ? ces fous violents dans leurs drôles de machines, manoeuvrant de toutes les manières pour causer notre fin, que dire de l'incurie des pouvoirs publics qui laissent en vie des furieux capables de doubler ! Au moins, qu'on leur coupe les mains, qu'on leur crève les pneus, enfin quelque chose !

    Je vous déconseille d'avoir ma douce comme passagère pendant 8 heures de trajet.

    Moi, j'essayais d'écouter une conférence de Comte-Sponville sur le bonheur. Entre deux invectives de ma douce lancées aux bolides homicides qui nous cernaient, je captais une référence à Spinoza, une allusion à Sénèque. C'était bien, mais clignotant.

  • Chinois

    Tiens, je vais manger chinois aujourd'hui (et soudain, je réalise que j'appartiens à une génération qui peut se lancer cette injonction, in petto, sans avoir à mobiliser des armées, des navires, les moyens extravagants d'une expédition, soudoyer des mandarins, enchaîner un cuisinier innocent et le faire revenir, après moult dangers et péripéties, pour me donner satisfaction ; mais simplement traverser la rue. Et puis m'apparais, à la suite de cette première révélation, que tout cela a été fait par des chefs d'entreprise sans que j'en sois alerté, mais bel et bien fait, et j'en éprouve d'inquiétants remords.)
     

  • Comme en flânant

    Revenir sous cet arbre, dans cet été où tu me souriais, ou bien, sans plus de nostalgie, attendre le suivant.

    Ma vie présente est une patience entre deux périodes heureuses. Et dans ce laps de temps, dans ce creux, je réfléchis à ce que je vais écrire. On annonce de sombres perspectives, notamment économiques (censées conditionner l'essence de nos vies), et finalement, si je suis inquiet pour mes enfants, je dois dire qu'en ce qui me concerne -puisque la vie m'est bonne entre la tendresse de ma douce et un peu de papier, un stylo, les milliers de bouquins qui nous entourent et qui n'intéressent personne- et bien on ne pourra pas me prendre grand chose. Alors...

    A la maison, les plus intolérants, les plus égoïstes et malpolis sont les oiseaux, le poney, les chats et la chienne. Au milieu de cette famille à poils et à plumes, les humains font ce qu'ils peuvent pour satisfaire les uns et les autres. Ma douce notamment, qui court, achète, nourrit, s'empresse, panse et abreuve, n'omet pas de caresser et de flatter, de discuter un peu même. Quand je vois l'air blasé de nos chats, repus sur la banquette que nous désirions mais qu'ils ont investie, quand j'écoute dehors le hennissement du poney et son sabot qui frappe le sol dans l'impatience d'être servi et que je tente de manipuler la énième télécommande que la chienne a mordue, je me demande tout de même si nous méritons une telle expiation divine, ainsi donnée par l'entremise familière des bêtes qui voient les humains s'activer pour leur complaire. C'est en cela qu'on peut croire en un pacte secret conclu depuis les temps immémoriaux entre les animaux pour venger l'un des leurs : le serpent.

  • A titre de comparaison

    Une bonne initiative du site "LeMonde.fr", pour se donner une idée de la dette grecque, comparer sa masse avec d'autres vastes enjeux financiers : guerre en Irak, revenus pétroliers de l'OPEP, etc.

    Juste nous permettre de jauger (cliquer ICI), c'est pédagogique, quoi. j'aime assez.

     

  • Sus aux oisifs

    Les autorités commencèrent à trouver très exagéré que les hommes puissent se permettre de ne rien faire pendant tout l'hiver. On mit sur pied une religion qui exigeait qu'on dressât des menhirs. Des gros menhirs, de quoi occuper toutes les périodes d'oisiveté.

    ***


    Les autorités commencèrent à trouver très exagéré que les hommes puissent se permettre de ne rien faire pendant que le Nil inondait les champs. On mit sur pied une religion qui exigeait qu'on élevât des pyramides. Des grosses pyramides, de quoi occuper toutes les périodes d'oisiveté.

    ***


    Les autorités commencèrent à trouver très exagéré que les hommes puissent se permettre de ne rien faire pendant leur chômage. On mit sur pied une politique qui exigeait qu'on subisse des emmerdements. Des gros emmerdements, de quoi pourrir toutes les périodes d'oisiveté.

  • Dans la nuit

    Dans la nuit, une pensée s'est évanouie. Une vie.

    C'était quelqu'un de bien.

  • Entretien avec Laurent Cachard

    Plutôt que de faire une critique littéraire de plus (et de peu de valeur, car j'ai peu de compétences dans le domaine), Kronix a proposé à Laurent Cachard de répondre à quelques questions à propos de son dernier ouvrage : « Le Poignet d'Alain Larrouquis ».
    C'est le troisième roman de cet auteur révélé par la sélection Lettres-frontière en 2009, après « Tébessa, 1956 » et « La partie de cache-cache » et selon moi, le plus ambitieux, le plus riche. J'ai voulu le faire parler ici de choses qui hantent son travail depuis le début : Paul Nizan, les étranges relations des hommes et des femmes, la grande Histoire au-dessus des histoires de l'intime et bien sûr, l'écriture.

    Un bref rappel : « le Poignet d'Alain Larrouquis » raconte le cheminement d'un journaliste, Paul Herfray, qui « jouait pas mal au basket » dans sa jeunesse, et qui prend pour lui le tir raté du basketteur professionnel Alain Larrouquis. L'image du duel qui a initié ce désastre existentiel, figée encadrée dans sa chambre, revient dans ses souvenirs avec autorité pour lui rappeler que femmes, amitié ou métier, tous les choix de la vie sont suspendus, tout le temps. La vie n'est qu'une incessante suite d'hésitations. Les décisions en sont-elles vraiment ? Il n'y a bien que la grâce, dans l'amour, l'écriture ou le geste du sportif, qui fasse le tri. Pour le reste, croire qu'on a le contrôle est un leurre. On ne choisit pas le ballon qu'on vous passe, on détermine à peine ce qu'on doit en faire ; il n'y a que le ballon arrivé dans le panier qui confirme que vous avez fait le bon choix. A condition de ne pas tirer contre son propre camp.

    Interview, donc :

    Kronix : Dans tous tes romans (l'exception de « la partie de cache-cache » est un leurre, puisqu'initialement l'histoire du pays y était développée je crois, avant que tu fasses le choix de resserrer l'intrigue sur les enfants), il y a un rapport à l'Histoire (et à l'effort documentaire qui en est le corolaire) et je sais que tes projets vont amplifier ce phénomène. Après tout, Paul Herfray aurait pu se contenter, au col de Somosierra, de « déterrer » à sa manière le manuscrit de Paul Nizan, mais il se confronte d'abord à l'histoire des nations. J'y vois une manière de ne pas laisser tes personnages dans un présent où manquent les repères, de les arrimer à une genèse. Sans l'Histoire, ils seraient plus perdus qu'ils ne le sont.

    Laurent Cachard : C’est vrai. Peut-être parce que la question de la pertinence d’un livre s’est très vite posée à moi, même si je dois concéder quelques manuscrits inutiles qui m’ont pourtant aidé à savoir ce qu’il ne fallait surtout pas faire. Quand je m’attaque (le mot est juste, quand il s’agit d’un pan de l’Histoire) à ce qui deviendra « Tébessa, 1956 », je sais que je dois faire preuve d’une rigueur morale et documentaire que je ne m’étais encore jamais fixée. C’est une façon, aussi, de libérer le lecteur du simple intérêt (ou pas) de la petite histoire puisqu’il peut l’inscrire dans la Grande. J’imagine que ça détermine les personnages… Quant à Paul Herfray, il n’aurait pas pu déterrer, même métaphoriquement, « la soirée de Somosierra », justement à cause du postulat éthique : puisqu’il n’a jamais été retrouvé, il ne doit pas l’être. C’est un impératif catégorique. Ce qui ne m’a pas empêché d’en écrire une, de « soirée à Somosierra ». Mais elle fait partie de ces manuscrits inutiles dont je parlais. Auxquels on s’attache mais qu’on ne livre pas à la lecture.

    Kronix : Sur les conseils de Margot, Paul écrit un livre. Elle sait peut-être une chose : les écrivains ont ce pouvoir -et peut-être est-ce là leur seule force ou leur unique fonction- celle de faire du deuil (des êtres et des illusions) de la littérature. Est-ce que la vie n'est utile, pour un écrivain, que pour servir à produire de la littérature ?

    Laurent Cachard : C’est une vraie question problématique : elle appelle davantage de questionnement qu’elle apportera de réponses… Je dirais comme ça que je ne sais pas plus ce que c’est qu’un écrivain que ce que c’est que la vie : ce sont deux trucs qui me sont un peu tombés dessus, à vrai dire. Paul écrit un livre par accident, au sens phénoménologique : il ne l’aurait pas fait s’il ne s’était pas passé cet enchaînement de circonstances. Il n’éprouve pas la nécessité que j’éprouve moi de le faire. Quant aux deuils auxquels la vie nous confronte, aux renoncements, je dois prendre ma revanche sur eux en suspendant le temps, en conscience, le temps d’un livre. Je sais qu’il va gagner, au final, mais c’est ma revanche, oui. Une vanité parmi d’autres, mais qui ne manque pas de panache.

    Kronix : Je note le surgissement de l'érotisme dans "le Poignet...". D'ailleurs, je trouve ton héros, Paul, singulièrement vivant quand il raconte la chair. Le reste de sa vie, les échecs (qui ne sont pas si patents à mon sens) ou les réussites me le font paraître autrement dans une sorte d'engourdissement, de cocon.

    Laurent Cachard : Ça a été un vrai point d’achoppement avec mon éditeur. Dans sa première version manuscrite, écrite – il faut le savoir – alors que j’avais arrêté, irrévocablement, l’écriture de « la partie de cache-cache », les scènes érotiques avaient marqué les premiers lecteurs, dont un m’avait dit, à l’époque, qu’elles étaient encore trop cérébrales. Je les ai donc densifiées : après tout, je lis des scènes de ce genre un peu partout, et le PAL était prévu, initialement, pour que j’écrive autrement que comme j’avais déjà écrit. A la relecture de travail, l’éditeur m’a demandé de les « euphémiser » - c’était son mot. Mais il fallait bien que le lecteur sache quelle bête de sexe était Solène, et quelle amoureuse était Margot, qu’il les distingue. On a retravaillé, jusqu’à l’équilibre. Pour ce qui est de Paul, cet engourdissement, le mot est juste, cette espèce d’abandon de soi, de nausée, vient de ce qu’il pense être une damnation. Le fil rouge de mes romans. Est-il un raté ? Pas tant que ça, effectivement. Il est comme Larrouquis, en fait, puisque c’est l’idée : un perdant magnifique qu’on destine à l’oubli.

    Kronix : Que penses-tu de Paul, en tant qu'homme ? Moi, je le vois se complaire dans un échec tout relatif, chercher des réponses auprès d'un psy fuyant, se laisser aller au désir d'une Solène et laisser à une autre, Margot, la démarche de l'édition et même la décision d'écrire. Est-ce que tu me comprends si je te dis qu'il m'agace ?

    Laurent cachard : La complaisance est un mot fort, auquel j’ai été confronté dans ma vie d’homme et que j’ai souvent récusé. Comme je suis pugnace, j’ai montré que l’état que je voulais restituer est un état au-delà de la complaisance, là où on n’aurait pas idée d’aller reprocher à Baudelaire d’avoir écrit « le Voyage ». C’est immodeste mais c’est l’idée. Même récemment, quelqu’un m’a écrit que les écrits sur mon blog la troublaient jusqu’à ce qu’elle en saisisse la clé, enfin une des clés. Que Paul t’agace, oui, je le comprends : de bonnes âmes diront qu’il tergiverse et qu’il s’écoute parler. Mais ces bonnes âmes ne sont pas toujours, et même rarement, à la hauteur des engagements qu’elles prennent. Comme le psy, à qui j’ai donné le nom du cinéaste qui a le mieux, pour moi, restitué l’univers de la bourgeoisie, Michel Deville. Dans les adaptations des romans de Belletto, notamment. Pour moi, Paul est au-delà, encore une fois. Sauf que c’est Margot qui lui permet de se sortir de sa condition. Il lui fallait un tuteur pour la vraie vie, après avoir soumis la sienne, très jeune, au tir et à l’image de Larrouquis. Et pour arriver jusqu’à Margot, il lui fallait passer par Solène, au risque de perdre Margot : de l’initiation simple. Bon, pour continuer dans le ciné, Melvil Poupaud qui joue au volley-ball en se tenant le menton dans « Conte d’été », ça doit t’agacer aussi. Autant que Jean-Pierre Léaud*** ?

    Kronix : C'est l'indécision (au basket ou dans les choix intimes) qui prépare les défaites ?

    Laurent Cachard : Je suis à la fois l’acteur de ma vie et son spectateur, parfois effaré. Les défaites, j’en ai connu, j’en vois d’autres arriver : dans l’édition, la reconnaissance de mon travail. Pourtant, je ne pense pas être indécis, en tout cas, je le suis beaucoup moins qu’avant. Mais j’ai le travers des vrais sceptiques : toute direction pour moi se prend dans la conscience de son contraire, c’est pour ça que j’avance lentement. Au basket-ball, les grands joueurs ne doutent jamais, c’est un cliché qu’on entend tout le temps. Le sport collectif est un bon miroir de la place qu’on aura dans une société, « le fils du père » dans le roman en est un meilleur exemple encore que Paul. Je sais juste qu’au basket comme dans ma vie, si j’ai réussi quelque chose, c’est sur un plan esthétique, encore une fois. Et à mon âge, on commence à se dire que c’est déjà pas mal.

    Kronix : Est-ce que tu as renoncé, un jour, à écrire « Les Amours de septembre » ? Et cette frustration n'est-elle pas la source de tes récits (mon côté romantique) ?

    Laurent Cachard : J’adore ouvrir ce roman et voir que j’y ai accolé pour ma propre éternité le nom de Paul Nizan et de cette partie disparue de son œuvre. Je suis un post-romantique dépité, selon mon éditeur, qui a pourtant édité « Ouessant », mon poème en huit tableaux. Septembre est un bon mois pour les amours d’auteur, par ailleurs, nous à qui la plage convient peu, il faut le dire. J’ai bien peur que la vie me réserve bien plus de frustrations à l’avenir que je n’en ai connu jusque là. J’ai vécu, j’ai aimé, en être si imparfait et si affreux. J’ai des facilités dans certains domaines qui m’ont fait briller un peu, jusqu’à ce que je me rende compte, heureusement, qu’il fallait que je les fuisse. Alors oui, dans le PAL, (abréviatioj pratique de "Le Poignet d'Alain Larrouquis" -note de Kronix) il y a des histoires que j’aurais voulu vivre dans la vraie vie, mais j’ai appris, par terreur autofictionnelle, à distinguer les deux, ou à en jouer sur le mode de la fausse piste. Je n’écrirai jamais les amours de septembre nizaniennes, j’ai déjà dit que je ne m’en sentais pas le droit. Mais je ne renonce pas à vivre les miennes : après tout, septembre, c’est le début de l’automne, c’est à peu près là où j’en suis dans ma vie. Quand j’aurai fini « Aurélia* » et que ma « Camille** » sera éditée, je pourrai affronter mon hiver. Un peu moins frustré, alors ?

    * « Aurelia Kreit », histoire de l’exil d’une famille ukrainienne en 1905, sa traversée de l’Europe en ébullition.
    ** « Valse-Claudel », une nouvelle doublée d’un morceau éléctro-poétique.

    *** Laurent fait ici référence à mon agacement viscéral pour Jean-Pierre Léaud, qui a inspiré ce billet, ainsi que son commentaire, à lire.

  • N'habite plus à l'adresse indiquée

    Le facteur de Tchernobyl met au feu, la mort dans l'âme, toutes ces lettres angoissées qui n'ont plus de destinataires.

  • Les bienfaits du cartilage de requin*

    Dans la revue de "la boutique du bien-vivre", Marcel Amont témoigne : « Tous les jours, je ressens des améliorations depuis que je prends votre cartilage de requin... » et Jean-Paul Rouland renchérit : « Quand j'ai reçu le Biopiezo, je souffrais, après quelques applications, mes douleurs ont commencé à s'atténuer, jusqu'à disparaître complètement ! », affirmations assorties de leurs trombines et des photos des machins, bien sûr. Je veux vivre encore assez pour connaître les produits que nous conseilleront Claire Chazal ou Benjamin Biolay.

     

    * ce titre putassier n'a pour seule ambition que de faire grimper le nombre de pages lues de ce blog.

  • J'y lis

    C'est à Gilly, Gilly sur Isère, qu'une équipe formidable, menée avec bonne humeur par Marielle Gillard, s'efforce de démontrer que la lecture est non seulement un bienfait (comme la thérapie de groupe, l'acupuncture ou la pilule du lendemain), mais un plaisir.

     

    Saluons la naissance de leur blog, et puis, à l'occasion, allons les voir.

    Vous pouvez y aller de ma part.