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actu - Page 27

  • Encore un regard neuf sur ma vieille ville

    Je parlais ici du blog de Dom Lortha, photographe roannais anonyme (d'ailleurs, nous ne nous connaissons pas). Le mystérieux objectif consacre son nouveau blog à Roanne exclusivement (ce qui n'était pas le cas de "Regards"). Voici donc "Fragments de Roanne", un nouvelle vision esthétique de ma vieille ville.

    Je place Dom Lortha dans la lignée de celles et ceux qui ont longuement exploré les stigmates de Roanne, les Claustre, Lathuillière, Verdet, Bonnetin ou Loiseur. La différence est que lui est un amateur. Chapeau donc.

  • Dans le vent

    Non que cela m'obsède particulièrement, mais j'apprends par la dernière newsletter que mon avant-dernière contribution à ventscontraires (ils en ont publié une autre depuis) est la rubrique d'internaute la plus lue ce mois-ci. Et la lettre du rond-point de me citer et de me féliciter.

    Etrangement, sous la fierté, c'est un petit coup de déprime que je sens poindre en moi. Va comprendre !

  • Tout savoir sur le livre numérique

    Au passage, le site universcience.fr propose en ligne ce qui me semble la somme d'articles la plus pertinente et la plus claire du moment sur le livre numérique. Partagé entre curiosité, inquiétude et nostalgie, j'essaye de rester optimiste et de me dire que ce bouleversement va engendrer une liberté dont nous sommes (ou devrions être), auteurs, les premiers consommateurs. Certains cas tendent à démontrer le contraire, mais nous ne sommes qu'au début de cette révolution du support. Tout peut arriver. A nous de générer le contenu qui  nous ressemble ; à nous de le défendre. Il faut donc pour cela bien connaître le processus, s'y préparer (voir l'éditeur D'un noir si bleu par exemple), et s'en emparer dès que possible.

  • A la force du poignet

    Quelques extraits nous avaient mis l'eau à la bouche, et ses opus précédents affirment que voici un écrivain qu'il ne faut pas perdre de vue : Laurent Cachard a annoncé la sortie officielle de son prochain livre : "le poignet d'Alain Larrouquis". Le 24 septembre à 18h, Laurent présentera son dernier roman à la Librairie Du Tramway à Lyon, et il ne sera pas seul. Ses complices de toujours viendront le soutenir : Eric Hostettler fera un mini-concert (un titre par roman plus un de "Trop pas!") accompagné par Gérard Védèche et Fred Dubois!

    Kronix saura vous le rappeler, vous inquiétez pas.

  • Au coin du rond-point

    Deuxième contribution publiée sur "vents contraires", la revue du Théâtre du Rond-Point. Plus que deux, et je suis chroniqueur attitré. Yes !

  • Ostrakon-z-un peu

    Prenez 1 h 30 et faites plaisir à vos neurones. Plein de choses à revoir, après l'enthousiasme d'une première écoute, mais au moins, une conférence qui a le mérite de concentrer la réflexion sur certaines évidences... trop évidentes. Il sera question d'élection, de vote blanc, de démocratie athénienne. Et surtout de tirage au sort. Comment ? un président tiré au sort ? Ben oui. Suivez la démonstration.

  • L'autre discours

    Le début du dscours de Raymond Aubrac, ce 14 juillet, pendant que l'autre s'enivrait de flonsflons.

    "Depuis bientôt un an, les plus hautes autorités de l'Etat s'acharnent à dresser les citoyens les uns contre les autres. Elles ont successivement jeté à la vindicte publique les Roms et les gens du voyage, les Français d'origine étrangère, les habitants des quartiers populaires, les chômeurs et précaires qualifiés d'«assistés»... Elles ont ressorti le vieux mensonge d'une immigration délinquante, elles pratiquent la politique de la peur et de la stigmatisation.

    Nous avons manifesté le 4 septembre 2010, dans toute la France, contre ce dévoiement de la République. Aujourd'hui, chacun mesure la terrible responsabilité de ceux qui ont donné un label de respectabilité aux idées d'extrême droite, à la xénophobie, à la haine et au rejet de l'autre. De dérapages verbaux en pseudo-débats, de crispations identitaires en reculs sociaux, la voie a été grande ouverte à une crise démocratique encore plus grave que celle du 21 avril 2002."

     

    Vous trouverez la suite sur beaucoup de sites d'information, dont Mediapart, par exemple.

  • Vents contraires

    Jean-Michel Ribes est partout, il sait encore étonner, il entraîne dans son sillage une frénésie de joyeux drilles, experts dans l'art de penser en biais. Cela s'appelle vents contraires, et c'est ma découverte du jour. Jouissif, vraiment.

  • Le retour

    Pour l'ancien otage, la joie du retour commença à s'émietter quand sa femme lui servit un énième poisson pané,. Il repensa aux merveilleux tajines des Talibans et soupira.

  • La reconquête

    Il est bien bon, notre président. Le voici qui se cultive, on nous le claironne à tout va, grâce à sa Carla. Devait être un peu honteux d'être toujours à la remorque question culture, de s'entendre dire à tout bout de champ (enfin, d'entendre les autres penser très fort tout le temps : "Oui, mais Mitterrand, sa culture..."). Du coup, dîne avec des philosophes et des écrivains, se met à lire Camus. Se tape des dizaines de films par mois, et du sérieux : du Dreyer, du Welles, tout ça. Se présidentialise, quoi. On est content pour lui. 170% d'augmentation sur son salaire pour passer ses soirées devant son home cinéma tandis que le pays sombre, ça ne manque pas de panache. Aurait pu y penser avant ; aurait pu se cultiver d'abord, histoire de saisir une certaine douleur du monde, d'apprendre la compassion par exemple. La culture aurait pu le sauver, et peut-être, aurait évité notre damnation. Pour 2012, laissons-lui du temps pour parfaire sa nouvelle culture. Va lui en falloir.

  • D'elle à nous

    Bd_affiche expo.jpgDu 1er au 30 juin, vous pourrez voir les originaux de l'album "De toits à moi" (ed. La Cabane sur le chien) de Léah Touitou exposés (et proposés à la vente)  à la librairie A Titre d'Aile, 23 rue des Tables claudiennes dans le premier arrondissement à Lyon.
    Et le 18 juin, L'auteure sera présente pour dédicacer l'album (elle soigne ses dédicaces, je vous les recommande).

    Léah, alias LiLou est une des talentueuses révélations de l'association Ikon & Imago. J'avais eu le plaisir et le privilège de ne pas être pour rien dans la publication de son premier album : Gris (et puis j'avais un peu écrit une préface pour son premier livre publié).

    En attendant, vous pouvez toujours consulter son très délicat blog et réécouter, si le coeur vous en dit, la chronique "60 secondes" que j'avais consacrée à son album "de toits à moi".

  • Espèce menacée

    Les livres étranges et drôles (et crispants parfois) des requins marteaux risquent de disparaître. Ferraillle ! ce serait trop bête !
    http://www.lesrequinsmarteaux.org/

  • Les Edites à Roanne, du 27 au 29 mai

    Dans moins d'une semaine s'ouvrira la deuxième édition du Salon des Edites à Roanne. On pourrait presque parler d'une première, tant la formule diffère du premier opus, initialement consacré à la petite édition, au sens large du terme. Cette année, le salon concentre les éditeurs qui, très loin et très en marge des circuits commerciaux, oeuvrent sur des ouvrages rares, des expériences uniques où artistes et poètes, graveurs, écrivains, imprimeurs sont autant d'artisans au service d'un objet original, qu'on appelle un livre par facilité, mais qui prend de telles libertés avec la forme conventionnelle, que le mot semble parfois maladroit pour dénommer ainsi certaines créations.

    A l'Espace Congrès de Roanne, derrière l'Hôtel-de-Ville, une cinquantaine d'éditeurs seront présents, ainsi que des artistes, des écrivains et des professionnels du livre. Des expositions et des tables rondes enrichiront ces trois jours exceptionnels.

    Je fais ci-dessous un copié/collé du programme, mais vous pouvez vous rendre sur le site des Edites pour les détails et les contacts.

    Vendredi 27  mai : Journée professionnelle proposée en partenariat avec la Médiathèque départementale de la Loire (ouverte au public sous réserve de places).

    Thème : «La place du livre d’artiste dans les collections publiques et le rôle des bibliothécaires : des enjeux littéraires et artistiques».

    Contenu :
    8h30 : accueil des participants
    9h-9h30 : introduction
    9h30-10h30 : conférence : «le Livre est, mais qu’est-ce qu’il n’est pas encore?» avec Jean Gabriel Cosculluela.
    10h30-12h : table ronde : «l’éditeur, l’écrivain et l’artiste» avec Leszek Brogowski, Pierre Manuel, en présence de Bernard Noël et René Pons.
    12h-14h : repas sur place et visite des stands.
    14h-15h : conférence : «l’artiste et son livre» par Yveline Loiseur en présence de Jacquie Barral et Matthew Tyson.
    15h-16h30 : table ronde : «les politiques d’acquisition de livres d’artistes par les bibliothèques et les musées : modalités, enjeux, résultats» avec Christian Gay, Françoise Lonardoni, Martine Lafon, Isabelle Suchel-Mercier et Jean-Pierre Thomas.
    17h : visite de l’exposition de la Médiathèque de Roanne suivie d’un cocktail.

    Samedi 28 et dimanche 29 mai : Salon ouvert au public de 10 h à 18 h.


    Thème du salon : "l’écrivain et l’artiste".
    Dans le cadre de la manifestation nationale "À vous de lire", seront présentées les «correspondances avec Georges Perros» et les "lettres verticales" de Bernard Noël et des lectures seront organisées autour de ces deux ouvrages. Une exposition montrera la correspondance entre Michel Butor et Jacquie Barral autour de la création d’un livre d’artiste.

    samedi 28 mai
    14h : René Pons présenté par Pierre Manuel.
    16 h : Bernard  Noël présenté par Dominique Carlat.

    dimanche 29 mai
    10h 30 : Bernard Chambaz présenté par Michèle Narvaez
    14h 30 : Jean-Gabriel Cosculluela présenté par Michèle Narvaez

    Seront présents également
    François Houtin, graveur, sur le stand des Bibliothèques gourmandes.
    Françoise Allard, auteure, sur le stand de pré # carré.
    Marc-Henri Arfeux, écrivain, sur le stand de la Margeride.

    Expositions en parallèle

    - à la Médiathèque de Roanne : "Livres d’artiste(s) - Livres singuliers // collection plurielle" du 27 mai au 25 juin 2011 (ouverte le dimanche 29 mai au matin).
    - à la maison Coeur de Cité de Roanne : "Dans les plis sinueux des vieilles capitales", exposition des photographies d’Yveline Loiseur, du 21 mai au 26 juin.Deux salles d’exposition seront consacrées l’une aux œuvres de Philippe Favier et l’autre à celles de François Righi.

    Yveline Loiseur présentera son ouvrage "Dans les plis sinueux des vieilles capitales" (éditions Jean-Pierre Huguet)*, fruit du travail réalisé dans le cadre d’une résidence "Écriture de Lumières" à Roanne en 2011 et Jacquie Barral proposera ses travaux et ses livres sur son stand.

    Des espaces seront consacrés aux démonstrations (imprimerie, reliure), aux ateliers et aux lectures.
    Un stand exposera les travaux des étudiants de l’université de Lyon 2 et des élèves du Lycée agricole Roanne-Chervé  qui auront travaillé en amont sur le salon (réalisation d’un livre d’artiste, affiche...).
    Enfin une revue présentant le salon, les éditeurs, auteurs et artistes sera proposée au public.

     

     

    * avec un texte de ma pomme. Merci Yveline.

  • 1 à 2300

    Je ne sais pas... Est-ce que nous fêterions la mort d'un homme, fut-il un ennemi ? Y a-t-il eu liesse dans les rues à l'annonce de la mort d'Hitler ? Ou bien est-ce très américain ?

  • Tisane

    Ils sont trop bons pour nous, tous. Veillent à notre santé, notre bien-être. Trop trop inquiets qu'on ne se mette à avaler n'importe quelle poudre de perlinpinpin sous prétexte qu'elle est d'origine végétale. Ils ont donc légiféré au niveau européen, oui madame : européen, pour imposer un contrôle sur des produits qu'on utilise depuis des siècles sans problèmes. Que les grands labos aient trouvé là le moyen de profiter d'un mouvement écologiste qu'ils méprisaient jusque là, que les contrôles soient élaborés par les mêmes qui ont autorisé l'utilisation du Mediator, ne doit pas nous laisser imaginer qu'on nous prend pour des cons. Non, non.

  • Sale climat dans le pays

    Les Français (quels Français ?) ne se sentent plus chez eux (c'est quoi, « chez eux » ?). De raffarinades en zemmourages, épaulées par une télévision abrutissante et terroriste, les élites politiques au pouvoir depuis moins de dix ans (moins de dix ans ! Dévastation fulgurante !) ont dévalué la République, ses principes et sa  capacité de cohésion. Le gouvernement désigne avec acharnement ceux dont il faut avoir peur, et la stigmatisation, au lieu de prendre le pas devant l'imminence du danger fasciste, s'accélère. Le bouc émissaire est nommé. Celui-là, inutile de lui faire porter de signe distinctif : les bons Français, ceux qui tremblent devant leur télé depuis le fond de leur campagne, sauront le reconnaître. Le reste est affaire de temps. Désormais, les Sarkozy, Zemmour, Finkielkraut et Guéant, les Hortefeux et consorts, rejoindront les pages noires de l'Histoire, et les générations futures auront des comptes à leur demander. Ils ne seront plus là, sans doute, épargnés du chaos qu'ils auront engendré et peut-être même auront-ils rejoint l'innommable pour s'en protéger. Ceux qui restent paieront l'ardoise.
    Sale climat dans le pays.

  • Lettres (de licenciement) Frontière

    Autant le dire tout de suite : je n'y connais pas grand'chose. Mais apprenant que l'association Lettres-frontière a décidé de licencier son équipe salariée, je ne peux m'empêcher de témoigner ici que c'est un acte regrettable. Certainement dicté par une conjoncture économique très difficile, on s'en doute. Cette belle initiative qui a permis à des auteurs inconnus de rencontrer un public et des lecteurs exigents, vit-elle ses derniers moments ? Je l'ignore, mais il me paraissait important, en ce début d'année, d'adresser mes pensées à celles et ceux qui ont si efficacement relayeéle travail des responsables de médiathèques, des libraires, des éditeurs et des auteurs. J'espère pour chacun un nouvel emploi et que les cicatrices occasionnées par leur éviction soient vite cautérisées.

  • 2011 par Stéphane Hessel

    Autant laisser la parole à celui qui, aujourd'hui, incarne la faculté de s'indigner et de résister...

    Grâce à Mediapart, qui ouvre ces voeux à tous, je reproduis la déclaration de l'auteur de "indignez-vous !", Stéphane Hessel :

    "Mes chers compatriotes,

    La première décennie de notre siècle s'achève aujourd'hui sur un échec. Un échec pénible pour la France ; un échec grave pour l'Europe ; un échec inquiétant pour la société mondiale.

    Souvenez-vous des objectifs du millénaire pour le développement, proclamés en 2000 par la Conférence mondiale des Nations Unies. On se proposait de diviser par deux en quinze ans le nombre des pauvres dans le monde. A la même date, on entamait une nouvelle négociation pour mettre un terme au conflit vieux de trente ans du Proche Orient – les Palestiniens auraient droit à un Etat sous deux ans. Echec sur toute la ligne! Une plus équitable répartition entre tous des biens communs essentiels que sont l'eau, l'air la terre et la lumière? Elle a plutôt régressé, avec plus de très riches et plus de très très pauvres que jamais.

    Les motifs d'indignation sont donc nombreux. Ce petit livre Indignez-vous! – qui a eu un extraordinaire succès auprès des parents, et plus encore de leurs enfants, auxquels il s'adresse –, c'est quelque chose qui me touche profondément. De quoi faut-il donc que ces jeunes s'indignent aujourd'hui? Je dirais d'abord de la complicité entre pouvoirs politiques et pouvoirs économiques et financiers. Ceux-ci bien organisés sur le plan mondial pour satisfaire la cupidité et l'avidité de quelques-uns de leurs dirigeants ; ceux-là divisés et incapables de s'entendre pour maîtriser l'économie au bénéfice des peuples, même s'ils ont à leur disposition la première organisation vraiment mondiale de l'histoire, ces Nations Unies auxquelles pourraient être confiées d'un commun accord l'autorité et les forces nécessaires pour porter remède à ce qui va mal.

    Au moins nous reste-t-il une conquête démocratique essentielle, résultant de deux siècles de lutte citoyenne. Elle nous permet de revendiquer le droit de choisir pour nous diriger des femmes et des hommes ayant une vision claire et enthousiasmante de ce que la deuxième décennie qui s'ouvre demain peut et doit obtenir. Voilà la tâche que je propose à tous ceux qui m'écoutent. Qu'ils prennent appui sur les auteurs courageux qui se sont exprimés ces derniers mois, sur Susan George et son beau livre Leurs crises, nos solutions, sur Edgar Morin et son dernier tome L'Ethique, sur Claude Alphandéry et ses propositions pour une économie sociale et solidaire. Avec eux, nous savons ce qu'il est possible d'obtenir.

    N'attendons pas. Résistons à un président dont les vœux ne sont plus crédibles.

    Vivent les citoyens et les citoyennes qui savent résister!"

  • La débarrassée

    Ah au fait : j'avais promis de signaler la sortie du livre de Christine Muller, dont elle m'a gentiment demandé d'écrire la préface (c'était moi ou Bernard Tapie. désolé, Nanard). Je ne me suis pas contenté d'un petit mot doucereux et engageant : je me suis fendu d'un condensé biographique et théorique sur son travail. Ce qui m'a valu un magnifique cadeau et la naissance d 'une belle complicité.

    "Christine Muller, peintre" est paru chez Thoba's éditions.

    D'accord, Noël est passé, ce sera juste pour vous faire plaisir en égoïste alors.

    En attendant, si vous habitez dans la Loire, vous pouvez visiter son exposition à la galerie Pikinasso, à Roanne.