Les militants de l'UMP s'expriment à 53 % pour le retour de Sarkozy aux affaires. Les humoristes, amuseurs, guignols, bouffons et imitateurs sont 96% à formuler le même vœu.
actu - Page 25
-
Pour rire
-
Petite voix
On dira que Kronix a des indignations sélectives. C'est faux, je suis révolté par quantité de choses, de tous ordres, chaque jour. Je ne me crois pas obligé pour autant de vous en faire part, car sinon ce blog serait une litanie quotidienne de billets d'humeur. Celui-ci ne sera sans doute guère productif, mais je suis tellement atterré par ce qui vient de se passer en Russie (holà, Kronix s'attaque à Poutine, il a de l'ambition ce petit !), que je ne peux m'empêcher d'ajouter ma toute petite minuscule voix à celles qui se sont élevées, puissantes ou non, pour protester. Deux ans de camp pour les Pussy Riot (et un camp en Russie, excusez-moi, mais ça sent plus le goulag que la pension de jeunes filles). Deux ans ! Pour avoir chanté avec une cagoule sur la tête en levant les gambettes dans une cathédrale. Jugement crétin, minable, dégueulasse. Une démonstration supplémentaire des dangers de collusion entre État et Église. Bon, que de portes ouvertes, excusez-moi, je suis seulement bouleversé, je vais vous dire, par une chose : la tranquillité et le sourire de ces gamines à l'énoncé de ce verdict inique. Chapeau les filles. Comment se rendre utile, alors ? Faire en sorte que ce coup de colère produise des effets ? Écrire à l'ambassade de Russie en France, tiens ? Allons-y : Ambassade de la Fédération de Russie en France. 40-50 Boulevard Lannes. 75116 Paris, France.
Vous pouvez aussi faire comme moi et appeler l'ambassade directement : 01 45 04 05 50. Après un répondeur bilingue, vous tombez sur un standardiste. Je lui ai personnellement fait part de mon indignation et lui ai demandé de transmettre mon message à qui il trouverait bon de le faire. Le standardiste a raccroché. J'ai comme dans l'idée que je ne dois pas être le seul à téléphoner. Je vais écrire aussi. Là, ils ne pourront pas raccrocher. Je vous tiens au courant. -
Signes de piste
En piste pour de nouvelles signatures.
Sûrement pas si nombreuses que dans les rendez-vous précédents (non pas que le libraire ait le moins du monde démérité, mais que je ne serai plus là en terre conquise), mais un moment très agréable pour moi. Cela se passe ce matin à partir de 9 heures, au Carnet à Spirales, à Charlieu. Dans les rues piétonnes, en face de la boulangerie. Vous achetez du bon pain pour midi et hop, vous passez me voir, s'il fait beau, je serai dehors.
-
Les enfants prodigues
Je l'ai toujours défendue auprès de ma douce, quand la discussion approche les clivages politiques : je sais qu'il y a une droite fréquentable, humaniste, digne. Avec celle-là, je veux bien débattre, je veux qu'elle existe, elle est nécessaire à la réflexion. Hier matin j'entends ses ténors : « Dérive droitière », « recomposition » ; ils s'en reviennent tout penaud de leur escapade désastreuse sur les terres brunes. Je suis tenté de leur dire : « Bon retour dans le giron de la République et de la Démocratie, bienvenue, nous sommes heureux de vous revoir. » Mais aussi, me dis-je avec un frisson, si la « stratégie de Grenoble » avait fonctionné, auraient-ils soudain les mêmes scrupules Où en serait-on aujourd'hui ? Quel crédit donner à une pensée qui s'acclimate si bien de ce qui peut la tuer ?
-
Esprits libres
Cela fait plus d'un an que leurs voix auscultent avec acuité l'actualité roannaise. Je ne connais personne de la revue Libresprits, même si je me doute de l'identité qui se cache derrière certain pseudonyme. En tout cas, c'est toujours exigeant, toujours suave, subtil, toujours bien écrit. La précieuse "lettre d'outre ville" a eu la gentillesse de témoigner de l'arrivée en librairie de mon nouvel opus. Libresprits le fait, comme toujours, avec beaucoup d'intelligence et de malice. Merci aux esprits libres du Roannais. Il y en a, beaucoup finalement, c'est ce que je tente de démontrer aussi dans mon livre, et je m'aperçois que ce qui ressortait de ma petite analyse se vérifie aujourd'hui, sur le terrain démocratique. C'est une bonne nouvelle.
Lien permanent Catégories : actu, Ecrire, Livres, Matières à penser, rencontres avec des gens biens 0 commentaire -
A R'naison (cet article contient une vidéo avec un écrivain obèse)
Dans mon pays, on prononce Renaison : R'naison. Elision commode. Cela assouplit et arrondit. Comme dire Rouanne pour Ro-anne, et rouannais, pour Ro-annais. bref.
Aujourd'hui, ce samedi matin, de 10h à midi et des poussières, je signe "J'habitais Roanne", chez Ballansat. Je vous rappelle que c'est la Fête de Pères. Une fête commerciale à laquelle vous pouvez donner du sens en offrant... voyons... en offrant... un beau livre, bourré d'histoires et d'Histoire, d'humour et d'érudition, qui parle du passé... "J'habitais Roanne", par exemple. Au hasard.
-
Ce soir à Gilly.
Je suis à Gilly sur Isère ce soir, comme je l'ai annoncé il y a peu. Je vais essayer d'y expliquer comment le « Je » de « J'habitais Roanne » (que j'écris d'ailleurs dans mes notes, le « J' ») est un outil de compréhension, plutôt que la figure incarnée propre à l'autobiographie. Je vais tenter de dire aussi pourquoi, malgré les apparences, les lieux visités de ma ville, ne sont pas les supports de la nostalgie. Je vais surtout essayer de ne pas m'égarer en chemin, car la digression est mon grand mal.
Je pense bien sûr à ma douce qui n'a pas pu m'accompagner et lit ces lignes. -
Un jour, tu verras
Reprise d'un billet écrit en 2008. Franchement, je n'étais pas sûr qu'on y arriverait :
Un jour, il sera seul, sa belle femme l'aura quitté, aucun éditeur ne trouvera intéressant de publier ses mémoires et ses amis seront morts ou auront fui, on ne l'évoquera plus nulle part, et nous, à l'occasion d'un souvenir, verrons sa figure resurgir, et nous nous demanderons bien quel accident s'est produit, quel abrutissement des foules a bien pu le créer, comment une majorité de personnes ont pu le mettre au pouvoir. Des électeurs dont on ne trouvera d'ailleurs plus trace. Son règne sera le sujet d'études de sociologues, de psychologues, de spécialistes de l'opinion publique et de ses dévoiements. Et des copains me diront : "tu te souviens, quand tu disais qu'il serait un danger pour la démocratie ?", et je rirai de mes peurs, étonné de nous avoir cru si faibles alors, tandis qu'en fait, nous le tenions en respect. Grâce à notre vigilance. -
Ejection précoce
Ce n'est pas fait, rien n'est fait ! Avec les marges d'erreur et sept millions d'indécis (qui sont des gens qui voudraient bien voter à droite mais ont un peu honte de l'avouer), il y a une possibilité qu'on se retrouve avec un Président sortant triomphant du haut de ses 50,3 %. Vous ne viendrez pas dire que je ne vous avais pas prévenus. Allons plus loin : OK, Sarkozy gagne. Il terrorise son camp, fusille à tout va. La droite, de toute façon, explose, l'extrême-droite se rengorge, la gauche, à mon avis, se renforce dans l'adversité (passée si près, elle ne peut pas accabler Hollande). Forte de près de la moitié des électeurs, elle peut faire du barouf autour de deux ou trois dossiers sulfureux (Karachi, Kadhafi). Les législatives arrivent. Sarkozy n'est toujours pas en position de force, malgré son élection. La gauche soudée l'emporte, et... cohabitation. Hollande, premier ministre de Sarkozy. Hein ? Franchement, je préfèrerais qu'on en finisse plus vite.
-
Médiathèque Moebius
Il y a des débats de moindre importance, d'accord, mais pour les dessineux que je connais, ce n'est sans doute pas négligeable. Je copie/colle l'appel ci-dessous :
"Actuellement, un concours est lancé pour donner un nom à la future médiathèque du Grand Angoulême. Les noms retenus ne font pas référence à la bande dessinée (!). Le seul qui pourrait s'en rapprocher est « alpha bulle » (A vous de juger…).
Depuis des années, bénévoles, professionnels, auteurs, presse et municipalités successives se sont battus afin qu’Angoulême soit La ville de la bande dessinée. Cela n'est pas remis en cause. Angoulême, c'est la BD.
Mille sabords, au moment où il s’agit de baptiser ce futur monument culturel de la ville, cette réalité est balayée d’un revers de main.
Une initiative a été lancée pour proposer le nom de Moebius. Ce serait en effet un bel hommage rendu à Moebius lui-même, à la bande dessinée, à la création, au talent. Par ailleurs, Angoulême serait la 1ère ville à donner le nom d'un auteur de bd à une médiathèque… Et quel nom !
Pour que cette idée devienne réalité, nous avons besoin de vous, passionnés de bd mais aussi, relais d'opinion, medias d'information.
Le concours "officiel" s'achève mi mai. Il nous faut donc faire vite pour mener une mobilisation qui dépasse les clivages politiques et qui continuera de donner tout son sens à notre action : la passion, la reconnaissance de la bande dessinée avant tout. Et pour Jean lui-même, l’inscription de l’universalité de son œuvre notamment dans cette ville qui lui a décerné le Grand Prix en 1981.
Pour cela, il suffit juste d'adresser un mail de soutien à cette initiative à l'adresse suivante: moebiusmediatheque@gmail.com. Vous même, à titre personnel pouvez bien sûr souscrire à cette démarche.
Nous vous remercions d’avance de l'aide que vous pourrez nous apporter en relayant cette proposition.
Bien cordialement
Francis Groux
Co fondateur du festival de la bande dessinée d'Angoulême
Delphine Groux"
-
Dans la nature aussi
Par crainte de se faire écraser, la coccinelle emprunta au samouraï sa formidable cuirasse et se transforma en cafard. La peur enlaidit tout.
-
Billet d'humeur ce matin
J'en connais. J'en connais au moins quatre. Des électeurs du FN. Ils ne sont pas spécialement de grands blessés de la vie, revanchards du système qui les brise. Ils ont un travail, sont fonctionnaires ou agriculteurs, difficile de faire une moyenne sur des profils aussi différents, mais disons que leur situation est loin d'être désespérée. Les pauvres, les vrais, ceux qui sont à la rue, ne votent pas. Donc, qu'est-ce qui rassemble ces quatre là, qu'ont-ils de commun ? Déjà, ils regardent des conneries à la télé, lisent très peu, ont toujours le sentiment de payer trop d'impôts, et qu'ils sont les seuls à bosser pour que les feignants puissent vivre sans rien foutre (pourtant, dans trois des cas, ils ont connu le chômage). Ils ne sont pas dans la précarité, mais les fins de mois sont difficiles parfois, ils travaillent dur pour payer des futilités à leurs gamins et à eux-mêmes, mais ils sont serviables, aident les copains, sont de « braves gens ». Ils ont peur pour l'avenir, ils ont peur des immigrés, de la fin du monde et du terrorisme. Ils ont peur de tout. Ce ne sont pas des pauvres qui se révoltent de trop de souffrances, non, mais des petits frustrés un peu limités, qui aimeraient que tout le monde partage leurs peurs. Enfin, je parle de ces quatre là. Pas faire une généralité. La preuve : Renaud Camus a appelé à voter FN. Voici un écrivain cultivé, fin, sensible, homosexuel. Au nom de la « non nuisance », c'est un comble, il soutient Le Pen. Pourquoi ? Encore la fascination de la peur. La peur de voir disparaître notre culture. La peur des musulmans, quoi, soyons clairs. La différence entre lui et moi ? Moi, je connais des musulmans (au moins autant que d'électeurs FN). Je les entends parler de Molière, de Rousseau, de Hugo. Renaud Camus n'a rien compris. Finkielkraut n'a rien compris. Ils ne font pas confiance à la culture qu'ils veulent défendre. Ils ne savent pas que Voltaire est plus fort qu'ils ne croient, Racine et Rimbaud plus universels qu'ils se plaisent à le penser. Que tous les classiques du XVIIè, les Lumières du XVIIIè, les romantiques du XIXè, les postmodernes du XXè, que toute cette hérédité n'aboutisse pas à la tolérance et à la bienveillance, voilà ce qui me ferait douter de la littérature. Les électeurs du FN ? Des froussards.
-
L'élite
L'antisarkozysme est donc, selon la communication du président-candidat, une invention de l'élite parisienne, élite intellectuelle ignorante des difficultés des vrais français. Et bien en effet, je peux témoigner de l'ignoble entreprise de déstabilisation de ces fichus gauchistes, jusque dans nos campagnes. Car ils envoient des agents déguisés dans toute la France ! Pas plus tard que la semaine dernière, j'étais dans le car qui me ramenait chez moi. Je lisais un bouquin (et oui, et voilà...), mais j'écoutais la conversation engagée entre un membre de l'élite parisienne déguisé en chauffeur de bus et un autre membre de l'élite parisienne déguisé en dame âgée avec un accent portugais. On voyait bien qu'il s'agissait d'agents de la cinquième colonne bobo parce qu'ils n'en finissaient pas de taper sur notre président et de souhaiter son départ, avec des termes éloquents, voire un peu grossiers. C'est pas des gens du peuple qui auraient parlé comme ça. Sûrement pas. On voyait bien le bagage théorique de ceux qui n'ont à faire que lire toute la journée. Saloperie d'élite parisienne !
-
Ce que veut le public
Le gamin sorti tout juste de son école de journalisme me soutient que, dans l'hebdomadaire où il travaille, il et tout naturel de faire des articles sur « ce que les gens demandent ». Et surtout rien de plus. Courroucé, je relève que c'est l'alibi de toutes les médiocrités, de tous les nivellements par le bas et une sacrée vanité de préjuger de « ce que les gens demandent » à leur place. Je le supplie de considérer que les auteurs, les artistes, les créateurs les plus confidentiels, espèrent aussi toucher un public plus large et qu'au moins, un journal comme le sien peut participer à cet élargissement. Nous nous querellons un moment quand, à bout d'argument, le gamin me lance : « Et bien faites-le vous, faites-le ce journal ». Mais, petit morveux, on l'a fait, il y a longtemps, tu n'étais même pas né. On l'a fait sous toutes les formes : écrite, télévisée, radio. On ne t'a pas attendu. Simplement, on se lasse et puis, après tout, chacun son métier. Ceux qui savent créer doivent se contenter de faire ce pour quoi ils sont nés. Enfin, aujourd'hui, dans notre région (pas au sens administratif, au sens très local), ce médium existe, il est mensuel et s'appelle « La Muse ». Bien que polémique (ou grâce à cela), c'est devenu le magazine culturel majeur et incontournable de ma ville. Il faut dire que la PQR, ici, a laissé tout le champ libre (et pour cause : « moi je suis pour donner aux gens ce qu'ils demandent. » répète le jeune plumitif sans saisir qu'il participe ainsi et bravement à la bêtise systémique dénoncée par Stiegler). J'aurais l'occasion d'en reparler le mois prochain (pas du journaliste inconséquent ni de Stiegler, mais de la Muse).
-
L'homme qui sauva King Kong
Dans « j'ai grandi à Hollywood », magnifique livre de souvenirs d'un enfant dans l'usine à rêves de l'Amérique des années 20-30 et plus (ed. Ramsay), le futur grand réalisateur Robert Parrish raconte avec humour comment il a sauvé King Kong. En effet, à la RKO, rachetée par Seilznick à ce moment-là, le jeune employé est chargé de contrôler les négatifs (la cellulose a tendance à se rétrécir avec le temps. Au bout de quelques années, les perforations ne correspondent plus au système et on doit jeter les bobines) de tous les films stockés. Pour certains, abimés mais jugés assez importants, Parrish a la possibilité de commander un nouveau négatif. Il faut l'imaginer seul dans un vaste hangar, déroulant sur la moviola des kilomètres de pellicule et jugeant en son âme et conscience ce qu'il va sauver ou non (le budget est évidemment limité). Parrish sauve ainsi, un jour, le négatif de King Kong, 1933. Sans lui, je n'aurais pas pris de plein fouet ce basculement de l'autre côté du miroir magique du cinoche, quand, soudain, un grand chef noir appelle une créature géante venue de la jungle et de la nuit, quand les cris de Fay Wray s'élèvent dans la nuit, quand les petits bonshommes venus du XXème siècle s'apprêtent à entrer de plain-pied dans la préhistoire. Sans la décision initiale de Parrish, je n'aurais pas connu le travail de Willis O'brien, je ne me serais pas intéressé à la préhistoire, à l'histoire, à l'art, à l'histoire de l'art, je n'aurais pas réalisé de films, pas écrit de scénarii, pas écrit de romans, pas écrit du tout peut-être. Sans lui, je serais un autre. Sans lui, des millions de spectateurs seraient autres. C'est vertigineux quand on y pense.
-
Nous, les faibles.
Ces combats que nous n'avons pas menés, laissés à d'autres. Plus forts que nous, plus intelligents que nous, plus combattifs ou résolus que nous. Et qu'ils ont perdus. Nous n'avions pas perçu que nous étions les renforts, l'assise, l'arrière. Qu'en notre sein naissait la vague suivante. Tout accablés de notre faiblesse, nous n'avions pas vu que nous étions leur socle. Et qu'ils avaient besoin de nous.
-
C'est l'printemps, les poètes planent
Ils écrivent et lisent aussi.
Relayons donc l'avis de l'excellent Christian Degoutte qui sera l'invité de l'écritoire d'Estieugues, au Château de la Fargette (à Cours-la-Ville, ne faites pas semblant de ne pas savoir où c'est), printemps des poet-poet qui se déroulera comme suit :
-Vendredi 16 mars à 20h30 : lecture du Prophète, de Khalil Gibran, par Charles Simond.
-Samedi 17 mars à 10 h 45 : conversatoire de poésie contemporaine, animé par Christian Degoutte.*
-Samedi 17 mars à 16 h : poèmes de Gaston Couté, interprétés par Hervé Mercier.En soirée, Michel Grange viendra avec sa guitare (enfijn je suppose) entonner ses propres chansons.
Qu'on se le dise !
* Ce rendez-vous était suivi dans l'annonce par la formule : "Suivi d’un apéritif gratuit" mais je ne l'ai pas mise parce que je sais que vous n'êtes pas comme ça. Moi par contre...
-
Moebius la boucle
Pour ceux de ma génération, Giraud alias Moebius et vice-versa, est un maître hors-norme, un surdoué en même temps qu'un patriarche. Je viens d'apprendre son décès à l'instant, et j'écris sous le choc, ce qui fait que je suis un peu démuni pour dire tout ce qu'il a pu apporter. Je n'idolâtre personne, ne sacralise aucun artiste, mais quand même, on vient de perdre un sacré bonhomme.
-
Néader-talent
Une révolution si les résultats sont confirmés. Pour ceux que ça intéresse (je sais, très peu, mais c'est mon truc, je suis chez moi, hein). Lire l'article du site universcience sur la datation des dessins de la grotte de Nerja en Espagne. 43000 ans, soit nettement plus anciens que les déjà très anciens de la grotte Chauvet. Tellement plus anciens que, selon les données actuelles, nous n'étions pas encore dans les parages, nous : les hommes de Crô-Magnon. Alors, Néandertal, qu'on croyait avoir été incapable de dessiner serait-il l'auteur de ces représentations aussi belles que celles de ses successeurs ?
-
Partir de Facebook, mais pourquoi ?
J'ai désactivé mon compte Facebook. Le réseau social ne vous lâche pas si facilement : il faut trouver le paramètre qui permet l'opération (merci les forums) et surtout répondre à une question : « pourquoi ? » Pourquoi voulez-vous quitter ce si magnifique merveilleux moyen de communication ? On vous propose une liste de raisons, parmi lesquelles j'ai choisi « passe trop de temps » ou une formulation qui signifie ça. En réalité, un de mes derniers liens mis sur ma page, bien innocent, pour saluer l'ouverture d'un sex-shop à Casablanca, m'avait valu la vindicte d'un « ami » ivre de religion et convaincu qu'il s'agissait d'une preuve supplémentaire de mon racisme. Le même s'était étonné qu'un jour je défende un musulman. L'incompréhension, la haine de la différence, maintenue au feu de plus de 15 ans de vie politique animée par le FN, rend presque impossible un dialogue serein avec les plus frustrés. Du coup, chacun reste sur ses positions, rien n'avance. C'était un peu long à expliquer aux administrateurs de Facebook, alors oui, j'ai coché : « passe trop de temps ».