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actu - Page 23

  • Critique et interview - Mausolées

    Le site ACTUSF est spécialisé, comme son nom l'indique, dans l'actualité de la Science-Fiction. J'ai eu le plaisir de répondre à quelques questions de l'auteur d'une critique de mon livre, Tony Sanchez. La critique et l'interview sont à lire ici :

    L'interview.

     

    La critique.

  • Mausolées dans son jus

    Demain et dimanche, à Roanne, les Gardiens de la Science-Fiction reprennent le flambeau de l'ancien festival de l'imaginaire. Ils me font l'honneur de m'inviter pour cette deuxième édition, avec les auteurs de BD locaux (mais de belle renommée) : les Griffon, Biesse ou Paire. Nous serons tous au coude à coude sur le stand de la librairie Nebular Store, excellente enseigne où se nichent Comics, BD, Mangas et Manwas, et exceptionnellement un peu de littérature textuelle, comme Mausolées. Dans cet environnement, je ne peux faire autrement qu'exécuter un petit dessin sur la page de garde. Les copains dessineux seront indulgents. Et puis l'âge... Ils ont du respect pour les ancêtres.

    Samedi 14h-18h, à l'Espace Congrès (derrière l'Hôtel de Ville)
    Dimanche 10h-18h (au même endroit, évidemment)
    C’est facile à trouver, suivez la foule qui se rend au salon du mariage (également à l'Espace Congrès) et bifurquez juste à temps sur la droite. Vous êtes en sécurité, tout va bien.

  • Premières rencontres

    Ce vendredi 29 novembre, à 19 h 30 (et non à 19 h, comme je l'annonçais sur RWTV), à la brasserie le Saint-PHilibert, à Charlieu, j'aurai le plaisir de dévoiler quelques secrets de ce livre particulier : Mausolées, paru chez Mnémos cette année. Cette rencontre-débat organisée par la librairie Le Carnet à Spirales, possibilité de se restaurer ensuite.


    Également le programme complet des dédicaces qui vient de se confirmer:

    Samedi 16 et dimanche 17 novembre après-midi, Espace Congrès (derrière l'Hôtel de Ville) à Roanne, dans le cadre du Festival de Science Fiction  de Roanne.

    Samedi 30 novembre, de 10 h à 12 h ; dédicace à la librairie Le Carnet à Spirales, rue Chanteloup, à Charlieu.

    Samedi 7 décembre, de 15 h à 18 h, dédicace à la librairie Mayol, rue Charles-de-Gaulle, à Roanne.

    Samedi 14 décembre, l'après-midi, dédicace à l'Espace Culture Leclerc en compagnie de Didier Guérin, à Riorges.

  • L'aventurier

    Pendant que vous lisez ce billet, je suis à Paris, magie de la programmation anticipée qui nous rend ubiquistes. Que fais-tu dans la vieille capitale, Ô provincial égaré ? Je vais rencontrer mon futur éditeur, peut-être aussi mon éditeur actuel avec ma correctrice (voir si le portrait que je me suis fait d'elle en guêpière et fouet correspond), retrouver quelques ami(e)s et tenter d'assister aux répétitions des parties musicales de Pasiphaé. Cependant je laisse ma douce, partagée entre le bonheur de me savoir aux prises avec ma passion et son angoisse de me voir emprunter des moyens de transport aussi dangereux que le train, le métro, peut-être même le bus ou le vélib' ! C’est sûrement prétentieux, mais je promets, moi, de faire attention aux camionnettes de blanchisseurs.

  • Quartier lointain

    Un Christian lointain. C’est une bonne définition. Celle d'un ami à la lecture de Mausolées. Un ami de 30 ans, et qui avait donc lu l'ancienne version. L'auteur de ce roman est un Christian lointain, en effet, pas encore moi, mais déjà mobilisé par les mêmes thèmes, incessamment retravaillés depuis. Dans Mausolées, il y a des dialogues, procédé que je n'emploie plus ou très peu, il y a des scènes d'un mauvais goût absolu, de l'action, du sexe, c’est un film à grand spectacle. La littérature, là-dedans ? Je crois que je l'ai inoculée tardivement, lors de la réécriture. Ce n'était pas franchement mal écrit, mais je n'avais pas la même exigence. J'ai tenté d'élever l'ensemble, en m'appuyant sur les bonnes choses de l'existant (il y en avait). Au total, plus que pour n'importe quel autre livre, je suis inquiet et impatient des premiers retours de lecteurs. Il me faut donc des lecteurs (qu'il est malin) et donc, les lyonnais pourront se laisser convaincre de débourser 20 euros pour acquérir Mausolées en venant à ma rencontre demain après-midi (dimanche) à la MJC Montplaisir, 25 rue des frères Lumière, dans le 8e arrondissement, métro Sans Soucis. c’est dans le cadre des Intergalactiques. Je serai sur le stand des éditions Mnémos (ou sur celui de la librairie Omerveilles, je ne suis pas sûr d'avoir compris).

  • Frédéric Weil, interviewé par Rue89-Lyon

    Mon éditeur (en tout cas, celui de mon dernier roman, Mausolées), interviewé récemment, c'est à lire ICI. Frédéric Weil, je l'ai enfin rencontré à Ambierle, il y a quelques semaines. Les impressions des contacts précédents, par téléphone ou mail, ont été confirmées alors. Amical, chaleureux, enthousiaste. Le portrait de Rue89 lui rend tout à fait justice, je trouve.

  • Entre deux mondes

    Retour dans les salons du livre SF et imaginaire. Étrange plongée dans un monde que j'ai quitté il y a une quinzaine d'années, pour me consacrer à une littérature plus... plus, disons plus « sérieuse » pour faire court. Mais la contre-culture a du bon. Ignorée, méprisée, elle m'a pourtant nourri et a sans doute imprégné mon écriture d'une texture, d'un grain singulier. Je lui dois donc beaucoup. Ce que je retiens de ce premier salon du livre dévolu aux domaines de l'imaginaire, c'est la (re)découverte des murs étanches qui séparent les domaines littéraires. Pendant deux jours, j'ai entendu parler d'auteurs que j'adorais mais que je ne lis plus (Brussolo, Bordage, Wagner) ou que je ne connais pas. Il existe cependant des passerelles. Un lecteur de Lovecraft a sans doute goûté à Houellebecq et un lecteur de Michon s'est sûrement aventuré chez Volodine ; de même il existe des relations entre Flaubert et Herbert, entre Ecco et K. Dick. Mais il m'a semblé percevoir plusieurs fois le contour de sphères quasi hermétiques entre les littératures de l'imaginaire et la littérature actuelle française. Si c’est le cas, et bien, j'aimerais assez être un passeur au milieu du gué, capable de réconcilier les deux lectorats. Où l'on découvre que le garçon a de l'ambition. Et puis enfin, peut-être que j'ai tort, et que cette impression s'évanouira dès le prochain salon. Ce sera à Lyon, dimanche 27 octobre.

  • Le dialogue

    - Si nous nous accordons sur ces nouveaux contours, tout est possible
    - Tout est possible
    - Je serais heureux d'écouter votre point de vue, monsieur le ministre
    - Je serais heureux d'écouter votre point de vue, monsieur le ministre
    - Euh... Je parlais de vos frontières. De notre frontière commune, qu'avez-vous à dire ?
    - Notre frontière commune, qu'avez-vous à direuu
    - Mais ?
    - Mais ?
    - Qu'est-ce que vous faites ?
    - Qu'est-ce que vous faites ?
    - Arrêtez immédiatement !
    - Arrêtez immédiatement !
    - Arrêtez de répéter comme ça, c'est...
    - Arrêtez de répéter comme ça, c'est...
    - Râââhhhh !

    Un incident technique étant survenu, nous interrompons notre retransmission des négociations sur les accords de paix israélo-palestiniens. Nous vous remercions de votre compréhension.
    Et maintenant, un documentaire sur le chinchilla.

  • ça commence comme ça

    Couv-Mausolées.jpg« Kargo se disait que, personnage de roman, son créateur ne pourrait ouvrir le premier chapitre de son histoire qu’en le présentant devant cette porte massive et baroque. Il se disait aussi que, cette porte franchie, certains mystères têtus fléchiraient enfin et que la vérité, dont il n’espérait rien jusqu’alors, aurait pour lui cette saveur qu’on n’attribue qu’à la victoire.
    Car toute sa vie pouvait naître de cet instant, tout pouvait être dit, accompli, mais aussi recommencé.
    Pourtant, l’auteur en décida autrement, et c’est par une douce nuit de mai que débute cette histoire. »

    La suite est à découvrir, à partir du 12 octobre, en avant-première, à Ambierle (Loire) dans le salon SF et BD et ensuite dans toute la France (voui) à partir du 17 octobre. Je serai également en signature aux Intergalactiques de Lyon, dimanche 27 octobre. Étrange affaire que la publication de ce roman. J'ai espéré si longtemps qu'il soit édité. Mon premier roman (beaucoup travaillé, je vous rassure), mis au jour, exhaussé des tiroirs où je pensais (on devient raisonnable avec l'âge) qu'il dormirait pour toujours. Étrange. Qu'est-ce que ça me fait ? Je suis partagé. De livre en livre j'ai perturbé mon (éventuel) lectorat en lui proposant des récits chaque fois différents, dans un style différent. Celui-ci pourrait concilier les lecteurs de chaque forme, puisque tout mon univers s'y trouve en germe et que toutes les manières y sont, jeunes mais bien là. Le plaisir que j'aurai de ce livre, plus que n'importe quel autre, c’est celui que les lecteurs me renverront ou pas. Vous savez, j'ai failli le publier sous pseudo mais, à force de le travailler, finalement, je crois que je peux le revendiquer. Ce sera à vous de juger. Je vous espère nombreux dès le 12 octobre à Ambierle (mon éditeur vient, il faut faire bonne impression). Ah oui : le roman s'intitule Mausolées, il est édité par Mnémos dans la collection Dédales et... je vous en reparlerai.

  • C'est la rentrée

    C’est la rentrée avec Laurent Cachard, qui a présenté sa nouvelle « Valse, Claudel », superbement éditée par la galerie stéphanoise Le Réalgar et illustrée par son complice Jean-Louis Pujol, dans un lieu incroyable : la maison vieille, à Roiron. Tous les détails sont sur son blog, Le Cheval de Troie. Je vous laisse y jeter un œil.

     

    La Maison vieille, c'est un peu le lieu que l'on avait rêvé, ma douce et moi, d'ouvrir un jour. Pour vous dire à quel point on trouve ça chouette.

  • Des fois...

    Brave vieille retraitée paisible au sourire amène et franc, le cœur sur la main. Et des messages haineux sur sa page Facebook appelant l'avènement de Marine Le Pen.
    Soudain comme un coup de fatigue, un froid dans le cœur.

  • Un repas en hiver

    Nous sommes dans les premiers temps de la solution finale, les chambres à gaz ne sont pas encore construites, les camions avec circuit d'oxyde de carbone fermé ne sont pas encore au point, en attendant ça bricole ; on flingue, on flingue en masse. C'est déjà éprouvant pour les nazis les plus affermis (cela n’est pas dit dans le roman, mais c'est le fond historique qu'on possède avant d'aborder le texte de Mingarelli), ça devient carrément insupportable pour les jeunes appelés du rang. Outre la désertion dont il n’est question à aucun moment, les soldats allemands qui fusillent les juifs à longueur de journée n'ont qu'un choix disponible s'ils veulent échapper à cette ignoble corvée : partir dans la neige à la chasse aux juifs. Alternative peu enviable, mais les trois soldats qui tentent ainsi leur chance n'en peuvent plus de tirer à bout portant sur des hommes, des femmes et des enfants, par centaines, toute la journée. Le massacre est encore plus déprimant pour le bourreau quand il se lie avec sa victime, ce qui peut arriver sans prévenir, avec les types qui lavent son linge par exemple.
    Trois soldats allemands s'enfoncent dans l'hiver polonais et doivent absolument dénicher au moins un juif s'ils ne veulent pas se retrouver le lendemain arme au poing, à faire sauter des cervelles et voir basculer des corps dans des fosses, indéfiniment, comme dans un cauchemar. Bauer, Emmerich et le narrateur dont on n'apprendra pas le nom (parce que, tiens, il pourrait s'appeler comme moi),  débusquent un fugitif au fond des bois. Le froid est prégnant, ils ont le ventre vide pour des raisons trop longues à expliquer, une vieille bicoque abandonnée leur offre la possibilité d'une pause et d'un repas frugal. Alimenter et faire repartir une cuisinière, tiédir un intérieur pénétré de froid, ce n'est pas une mince affaire. Un Polonais de passage les rejoint et négocie sa part du repas. Tout le monde s'observe. Le jeu du huis-clos est la forme dramatique la plus délicate, mais aussi la plus efficace pour qui la maîtrise. Mingarelli maîtrise, et c'est peu de le dire.
    Le narrateur n'est dans aucune posture, aucun mensonge, y compris pour lui-même. Ses camarades sont irrigués d'une conscience identique. Tous savent ce qu'ils font et l'horreur de ce qu'ils font. Sauf que tout ça ne se discute pas. C'est l'Histoire qui se chargera de rendre les décisions discutables. Les soldats font l'Histoire, ils ne la pensent pas. A quoi pensent-ils alors ? A un fils, à un village, à faire fondre la neige pour cuire de la semoule. A se préserver, si possible.
    On préserve quoi, soldat, dans les forêts polonaises, tandis que les camarades, là-bas, exécutent leur sinistre besogne ? Le peu d'humanité qui reste, emmitouflée sous les couches de fringues, tenue fébrile au bout des doigts comme une cigarette, qui tient à peine chaud -et pas longtemps. On fait un prisonnier, on ne l'insulte pas, on ne le malmène pas, on ne se réjouit pas, on préfère ne pas se lier, parce qu'on sait quel mal ça peut faire, après. On pourrait aller plus loin. L'un des trois hommes, celui qui a débusqué sa proie (et ce n'est pas le narrateur, pas ce genre de posture factice qui permettrait au lecteur de se croire le héros une minute), a soudain cette idée : laisser filer, que celui-ci au moins en réchappe. Parce que, plus tard, si au moins on en a sauvé un, ça fera du bien d'y penser. Voici le peu d'humanité qui reste dans cet enfer. Une infime lueur. Mingarelli n'y croit pas. Il fait retomber la chape du réel sur cette arche humaine minuscule ; La raison l'emporte. Les meilleures intentions, le peu d'espace laissé à l'humanité, sera broyé par l'Histoire et la barbarie.
    Sur un mode minimaliste où tout est pourtant dit, sensations et sentiments, images et pensées, Un repas en hiver est un voyage intérieur, sensible et humain, un récit livré depuis le futur (puisqu'on sait ce qu'il adviendra de l'un d'eux) saisissant, émouvant sans les artifices du mélodrame, et loin de là bien sûr. Une tragédie en mode mineur, discrète, anti-spectaculaire mais qui vous hante. Un choix judicieux pour cette nouvelle sélection Lettres-Frontière.

    Un repas en hiver. Hubert Mingarelli. Stock, 2012. 137 pages. 17 euros.
    Sélection Lettres Frontière 2013.

  • A Gilly, Cachard, élu, est lu

    Il faudrait, maintenant que le temps est venu
    Et que je suis assis devant mon clavier
    Revenir sur hier, conter par le menu
    La rencontre à Gilly, par le monde enviée,
    De Cachard, écrivain, et d'un lecteur ami :
    Chavassieux, de son nom, un auteur lui aussi.
    Je ne me souviens pas, pourtant, avoir promis
    D'écrire un compte-rendu, mais enfin le voici :
    C'était bien, c'était chouette, on y retournera
    Chez Marielle à Gilly, où j'ai laissé Laurent
    Parler, dire, expliquer et lire ce qui sera
    La lecture désormais des nombreux adhérents
    De la Médiathèque où nous étions reçus.
    Je n'en dirai pas plus car je suis fatigué
    Mais pour tous les absents et pour tous les déçus,
    Sachez que sur son blog, Cachard a travaillé.

  • Et de deux !

    Affiche rencontre - Copie.gifCe soir, à partir de 18h30, la Médiathèque de Gilly-sur-Isère nous accueille, Laurent Cachard et moi, dans le cadre d'une première « carte blanche à Christian Chavassieux » (si si, ne prenez pas cet air surpris), événement qui devrait être reconduit chaque année, jusqu'à ce que, je ne sais pas, j'arrête d'écrire par exemple, ou que l'équipe de ce lieu change (choisissez en fonction des probabilités statistiques. Moi, je n'ai envie ni de l'un ni de l'autre). Une soirée qui débutera par la présentation de la nouvelle sélection Lettres-frontière. Sélection qui fut, en 2009, la cause de notre rencontre, Laurent et moi, et le début d'une amitié.
    Les moments proposés par Marielle Gillard et son équipe sont toujours riches et intelligents, soigneusement organisés. La valeur ajoutée, ce qui les rend vraiment extraordinaires, c’est l'humanité et le bonheur qui se dégagent de ces instants. On a envie de les prolonger, de revenir. D'ailleurs, j'y reviens, chaque année, toujours émerveillé de bénéficier d'une telle attention, d'une telle gentillesse. Mon plaisir de partager ce bonheur avec Laurent multiplie si c’est possible, celui de retrouver Gilly.
    La soirée sera consacrée ensuite à Laurent Cachard. Nous parlerons beaucoup de son dernier ouvrage, La troisième jouissance du Gros Robert, mais je veux aussi faire parler l'auteur sur son parcours, sur l'écriture, sur son engagement dans l'écriture et ses choix concernant cet engagement. Toute sa production sera évoquée, y compris ses textes de chansons. Et une lecture de la première nouvelle de son dernier recueil, sera produite par une troupe théâtrale. Personnellement, je pense que vous devriez venir.
    Reversibilités.JPGSur une idée de Laurent Cachard, nous avons commis ensemble une sorte de petit caprice, un recueil édité par Thoba's (qui publia « J'habitais Roanne »), intitulé Réversibilités, deux textes scrupuleusement équilibrés, calibrés à 1600 mots chacun, où nous parlons l'un de l'autre. L'idée est de les offrir aux auditeurs venus ce soir. Une raison de plus pour nous rejoindre.


    Venise.JPGEt puis, je me tâte encore (parce que je viens en train et que c’est lourd) : il se peut que j'apporte le dernier catalogue auquel j'ai participé. Il s'intitule « Venise au XIXe siècle, une ville entre deux histoires ». La commissaire de l'exposition, Camille Perez, a bien voulu me confier la rédaction de deux textes et de plusieurs notices. Elle a ensuite accepté que ces textes y figurent. Le catalogue est beau. Ce serait une façon, en donnant un exemplaire à la Médiathèque, d'un peu remercier de me faire cette confiance sans cesse renouvelée.

     

    A ce soir.

  • Lecture, mode d'emploi

    Ce soir, à partir de 18 heures, au jardin médiéval de Saint-Haon-le-Châtel (Loire), débuteront les 24 heures de lecture traditionnelles. 24 heures pour lire, chaque année, une œuvre majeure de la littérature.   Depuis une douzaine d'années, 96 lecteurs se relaient jour et nuit, pour déclamer un grand livre, d'un seul et même souffle choral. Cette année, c'est « La vie mode d'emploi » de Georges Perec qui nous rassemble. La lecture est bénévole, l'audition est gratuite, chacun est là pour le plaisir et l'hommage.
    La dernière page, si vous avez suivi le principe, sera lue dimanche à 18 heures. Ensuite, une petite promenade dans les rues du village en compagnie de Claude Burgelin, spécialiste de Perec, conclura l'événement. Venez nombreux. Et si vous en éprouvez le besoin irrépressible, sachez qu'on a encore besoin de quelques lecteurs pour les passages nocturnes vers 4 heures du matin (mais enfin, rassurez-vous, il y a tout de même au moins un brave qui assure). En cas d'intempérie ou de fraîcheur excessive, auditeurs et lecteurs pourront se mettre à l'abri chez Jean Mathieu, en face du jardin médiéval.

  • Changer de chaîne

    En Grèce, ils ont peut-être déjà fermé les bibliothèques, mais personne ne s'en est ému ?

     

  • Recours aux forêts

    N'en a pas fini avec la tentation de s'abstenir de lire de nouveaux auteurs, s'abstenir d'écouter de la musique actuelle, d'aller voir des artistes contemporains et des films récents et de rester connecté à l'actualité. Parce que, à un certain moment, le cerveau se fatigue de n'être que médiocrement stimulé, ou découvre que toute cette soif de culture contribue, paradoxalement, à l'engourdir. Alors, reprendre les livres et les musiques, reconsidérer les œuvres qui nous ont déjà émerveillés, et celles-là seulement. Quant à l'actualité, son triste bégaiement rabâché par les échotiers assoupis, quelle nécessité ?

    Et puis, soudain, une invention hallucinante, un livre remarquable, une musique inouïe, un tableau bouleversant... C'est désespérant, ce déferlement incessant de merveilles.

  • Rencontre avec Michèle Goldstein-Narvaez

    C'est ce soir à partir de 19h30 à la Brasserie Saint Philibert - place Saint Philibert - à Charlieu que j'aurai le plaisir de participer à une  rencontre avec Michèle Goldstein-Narvaez, auteure de "Nous attendons de vos nouvelles", dont je vous avais parlé ICI.

    La soirée est organisée par la librairie Le Carnet à Spirales, à Charlieu, et son responsable, Jean-Baptiste Hamelin, sera également présent (nous ne serons pas trop de deux pour aborder ce livre et ce thème intimidants).

  • A l'usure

    Comment percer le flanc d'une haine toute faite d'un bloc ? Il faut bien espérer que dans la cuirasse subsiste quelque défaut. Et s'il n'y en a pas, il faut attendre la fatigue. Car la haine demande de l'énergie. Son carburant est la peur. La peur vient de l'inconnu. Il suffit que l'inconnu entre dans la vie, se fasse connaître, s'installe. La bête s'accoutume. Il est même possible que la présence de l'autre lui plaise. Le bloc de haine s'use et s'épuise. S'estompe, disparaît. On ne sait bientôt plus pourquoi et comment la bête s'était construite. Tout rentre dans l'ordre. Enfin, bref, je veux dire, pour le mariage des homos, il faut tenir bon.

  • Peine à jouir

    J'espérais produire ici une relation de ma lecture de « La 3ème jouissance du gros Robert », mais un autre chantier d'écriture (étrangement lié à l'auteur dont je voulais parler), m'a pris plus de temps que prévu. Ce sera pour demain. Peut-être.
    En tout cas, hier matin, lors du vernissage de l'exposition d'un ami, je me suis "fait" un candidat UDI, anciennement FN, qui a réussi à se recycler sous cette nouvelle étiquette et serre maintenant les paluches de tout le monde culturel local (poignées de mains que personne ne lui refuse, car le voici devenu propre). Pas mécontent de l'avoir renvoyé dans ses buts vert-de-gris. Me sens un peu seul, malgré tout. Heureusement, ma douce me soutient.

    Je parlerai de l'expo aussi, elle en vaut la peine.