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kronix - Page 146

  • Les Edites à Roanne, du 27 au 29 mai

    Dans moins d'une semaine s'ouvrira la deuxième édition du Salon des Edites à Roanne. On pourrait presque parler d'une première, tant la formule diffère du premier opus, initialement consacré à la petite édition, au sens large du terme. Cette année, le salon concentre les éditeurs qui, très loin et très en marge des circuits commerciaux, oeuvrent sur des ouvrages rares, des expériences uniques où artistes et poètes, graveurs, écrivains, imprimeurs sont autant d'artisans au service d'un objet original, qu'on appelle un livre par facilité, mais qui prend de telles libertés avec la forme conventionnelle, que le mot semble parfois maladroit pour dénommer ainsi certaines créations.

    A l'Espace Congrès de Roanne, derrière l'Hôtel-de-Ville, une cinquantaine d'éditeurs seront présents, ainsi que des artistes, des écrivains et des professionnels du livre. Des expositions et des tables rondes enrichiront ces trois jours exceptionnels.

    Je fais ci-dessous un copié/collé du programme, mais vous pouvez vous rendre sur le site des Edites pour les détails et les contacts.

    Vendredi 27  mai : Journée professionnelle proposée en partenariat avec la Médiathèque départementale de la Loire (ouverte au public sous réserve de places).

    Thème : «La place du livre d’artiste dans les collections publiques et le rôle des bibliothécaires : des enjeux littéraires et artistiques».

    Contenu :
    8h30 : accueil des participants
    9h-9h30 : introduction
    9h30-10h30 : conférence : «le Livre est, mais qu’est-ce qu’il n’est pas encore?» avec Jean Gabriel Cosculluela.
    10h30-12h : table ronde : «l’éditeur, l’écrivain et l’artiste» avec Leszek Brogowski, Pierre Manuel, en présence de Bernard Noël et René Pons.
    12h-14h : repas sur place et visite des stands.
    14h-15h : conférence : «l’artiste et son livre» par Yveline Loiseur en présence de Jacquie Barral et Matthew Tyson.
    15h-16h30 : table ronde : «les politiques d’acquisition de livres d’artistes par les bibliothèques et les musées : modalités, enjeux, résultats» avec Christian Gay, Françoise Lonardoni, Martine Lafon, Isabelle Suchel-Mercier et Jean-Pierre Thomas.
    17h : visite de l’exposition de la Médiathèque de Roanne suivie d’un cocktail.

    Samedi 28 et dimanche 29 mai : Salon ouvert au public de 10 h à 18 h.


    Thème du salon : "l’écrivain et l’artiste".
    Dans le cadre de la manifestation nationale "À vous de lire", seront présentées les «correspondances avec Georges Perros» et les "lettres verticales" de Bernard Noël et des lectures seront organisées autour de ces deux ouvrages. Une exposition montrera la correspondance entre Michel Butor et Jacquie Barral autour de la création d’un livre d’artiste.

    samedi 28 mai
    14h : René Pons présenté par Pierre Manuel.
    16 h : Bernard  Noël présenté par Dominique Carlat.

    dimanche 29 mai
    10h 30 : Bernard Chambaz présenté par Michèle Narvaez
    14h 30 : Jean-Gabriel Cosculluela présenté par Michèle Narvaez

    Seront présents également
    François Houtin, graveur, sur le stand des Bibliothèques gourmandes.
    Françoise Allard, auteure, sur le stand de pré # carré.
    Marc-Henri Arfeux, écrivain, sur le stand de la Margeride.

    Expositions en parallèle

    - à la Médiathèque de Roanne : "Livres d’artiste(s) - Livres singuliers // collection plurielle" du 27 mai au 25 juin 2011 (ouverte le dimanche 29 mai au matin).
    - à la maison Coeur de Cité de Roanne : "Dans les plis sinueux des vieilles capitales", exposition des photographies d’Yveline Loiseur, du 21 mai au 26 juin.Deux salles d’exposition seront consacrées l’une aux œuvres de Philippe Favier et l’autre à celles de François Righi.

    Yveline Loiseur présentera son ouvrage "Dans les plis sinueux des vieilles capitales" (éditions Jean-Pierre Huguet)*, fruit du travail réalisé dans le cadre d’une résidence "Écriture de Lumières" à Roanne en 2011 et Jacquie Barral proposera ses travaux et ses livres sur son stand.

    Des espaces seront consacrés aux démonstrations (imprimerie, reliure), aux ateliers et aux lectures.
    Un stand exposera les travaux des étudiants de l’université de Lyon 2 et des élèves du Lycée agricole Roanne-Chervé  qui auront travaillé en amont sur le salon (réalisation d’un livre d’artiste, affiche...).
    Enfin une revue présentant le salon, les éditeurs, auteurs et artistes sera proposée au public.

     

     

    * avec un texte de ma pomme. Merci Yveline.

  • Lancer de bâton

    L'exaltation que procure la musique, sa capacité à désinhiber tout sens du ridicule, est particulièrement lisible dans le sourire des majorettes.

  • Santons sous la pluie

    Pour cette nouvelle crèche, le santonier s’était amusé à fabriquer des bergers dubitatifs ou indifférents et un qui bâillait ostensiblement, il avait ajouté -en pouffant- un roi mage qui repartait avec les cadeaux.
    Pas de réaction.
    Il réalisa alors une vierge-Marie en train d’accoucher dans le sang et les douleurs.
    Les paroissiens trouvèrent ça très bien.
    Déçu, il se mit aux figurines de wargames, où il y avait encore des gens un peu dogmatiques.

  • Fragile bouclier

    Ne pas arrêter, écrire, écrire écrire, ce n'est pas si mal, cela défend des hommes, cela dit non parfois avec vérité, cela dit non du cœur et de la tête et protège les gens. Pense à tous les maux qui menacent, à ton fils à ta fille à tes proches, à ceux que tu ne peux protéger autrement que par les mots car quelles sont tes armes, aucune, tu n'en as pas d'autres, elle est seule à te connaître à te faire forge et armure ; la voilà c'est ton écriture tu le sais bien.

  • Jet lag

    Chaque année, les fruits sont plus précoces. Le goût, quant à lui, arrive plus tard.

  • La fin

    La fin de l'écriture d'un roman, vue depuis sa première phrase, ressemble un peu à la fin du monde. On sait qu'elle arrivera, mais ça semble tout de même assez improbable.

  • Court

    Le Diable est toujours de bonne foi.

  • Un peu de poésie

    Poète jusqu'au bout des ongles, il lui arrivait de versifier ses lettres de délation.

  • Pour info

    Aujourd’hui devait avoir lieu une rencontre autour de l'autobiographie, organisée par la Bibliothèque de Saint-Haon-le-Châtel, dans ses murs. Jean Mathieu et moi devions y aborder définition et particularités de cette veine littéraire, et la singularité supplémentaire qu'est l'écriture de blog. La confession, l'autofiction, le journal, Miraux, Lejeune, théoriciens du genre... nous voulions discuter -et faire réagir surtout-  autour de ces notions. Le débat est annulé. Faute de temps, agenda plein, trop d'activités (les Edites, Nuit des musées, semaine sur l'Italie -Dante, Fellini- préparation des 24 heures de lecture, etc.). Jean était bien désolé l'autre jour, redoutant peut-être une acerbité de ma part. Rien de tel. Nous reprendrons rendez-vous. simplement. Et je vous dirai.

  • Volatiles

    Le printemps. Les cigognes arpentent les prés, bec pensif, grandes pattes lentes et précautionneuses ; les hirondelles traversent le ciel comme des bolides étourdissant. Nous sommes les seuls à leur concéder une parenté. Elles, s'ignorent.

  • Nuance

    Dans notre ville accablée par le chômage et la précarité (30% de la population vit au dessous du seuil de pauvreté), il y a paradoxalement une grande concentration de propriétaires de Ferrari (125 personnes sont soumises à l'ISF). Mais comme ils ont honte – ou peur- ils ne les sortent que la nuit tombée, et même bien avancée. Vers trois heures du matin, en semaine, il n’est pas rare de voir deux Ferrari se croiser en klaxonnant. Dans leur lit, les pauvres sourient sur des rêves de viande hebdomadaire. Tous les deux ans à peu près, les Ferraristes, dans un surcroît de remords -qui leur permet aussi de montrer enfin leur réussite sans en éprouver de gêne-, organisent une exposition de leurs machines, dont les bénéfices vont aux associations caritatives locales (environ mille euros sur le week-end soit 400 euros pour chaque association). Cet argent aboutit peut-être dans les poches des plus miséreux sous la forme d’un centime chacun à peu près. Ce qui n’est pas suffisant pour assister à l’exposition suivante, qu’ils regardent par-delà les grilles. Pour l’heure, aucune amertume ne les pousse à sauter les barrières, à jeter un pavé sur les bolides. Parfois, un conducteur, dans la nuit propice, écrase un de ces pauvres. Cela mêle deux rouges à peine différenciés, mais l’automobiliste râle. Le ferrariste est très sensible aux nuances.

  • Questions de vie et de mort

    Quel est le QI d’un zombie ? Si un zombie mord un zombie, est-ce que ça fait antidote ? Un zombie peut-il mourir de faim ? Quelle est la vitesse maximum d’un zombie qui court ?

    J’ai le plaisir de connaître des gars pour qui ces questions sont essentielles.

     

  • La nuit des gambas

    Ma douce, horrifiée, arrache une bête vivante agrippée à sa chevelure. C'est une énorme crevette, qui remue et se défend entre ses doigts, elle sent immédiatement que ça grouille sur sa tête, elle se secoue : des dizaines de crevettes tombent par paquets au sol, c'est ignoble, elle hurle, se réveille enfin. Depuis quelques secondes, écoutant ses appels au secours, je tentais de l'apaiser, de lui dire en retenant mon rire : « elles sont parties, les crevettes », mais ma douce restait engluée dans son cauchemar. Enfin, tranquillisée, elle se rendort. Je peux revenir à l'émission d'arte sur les Monty Python, pas du tout dépaysé.

  • Je vous le fais à 30 deniers

    « L’un de vous me trahira ».

    Tous les regards se tournèrent vers Judas.

    « Ah ben d’accord, merci les gars, la confiance règne »

  • Bas les masques

    Le meurtre avait eu lieu en plein jour, devant des dizaines de témoins qui n’avaient pas fait un geste. Tous décrivaient un homme au visage masqué, armé d’une hache. On arrêta bien vite le bourreau.

  • Ben mon colon...

    Histoire de rappeler les maux à la racine. Je crois beaucoup, disais-je récemment à des amis, à la phrase de Gandhi : "A l'origine de chaque malheur, il y a un manque d'amour".

    Prenez cinq minutes pour écouter ça.

  • Capitaine, Ô capitaine

    Nostalgique, la petite sirène serrait contre elle un bonnet rouge…

  • Coeur à prendre

    Résolu à s’attacher l’amitié de ses lecteurs, il se mit à écrire à l’encre sympathique.

  • Tridi

    Il s’adonne à la 3D sans compter mais, craignant de s’abîmer la vue, il économise ses yeux dans la vie, en les fermant alternativement. Le quotidien lui semble ainsi d’une platitude qui donne un relief plus saisissant encore aux mises en scène du grand écran.