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  • 2512

    « Les Moulhrags... Non.
    Les oulmars... Ah, zut !
    Les oularmes ? Non, pas les Oularmes..
    Les Oulhamr, voilà ! Sans « s » à la fin, ça fait plus... Enfin, c'est mieux.
    Ils fuyaient. Bon.
    Ils fuyaient.
    C'est la nuit forcément.
    Et comment qu'elle est, la nuit ?
    Pas joasse, lugubre, à faire peur...
    Effrayante ? Non.
    Horrible ? Non...
    Épouvantable ? Oui, peut-être. Va pour épouvantable.
    Pff, c'est dur, le métier d'écrivain... »

    (évidemment, quand on ne connaît pas, ça perd un peu de son sel)

  • 2511

    L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt,
    mais ceux qui se couchent de bonne heure, longtemps,
    ne produisent pas tous un livre mémorable.
    Suivez mon regard.

  • 2510

    L'an dernier, une première lecture en public d'extraits de Lucifer Elégie et de Nos Futurs (recueil paru chez Sang d'Encre), avait inspiré, entre autres, ce travail à Jérôme Bodon-Clair (la vidéo Nos Futurs).

    Ce petit rappel est lié à celui des prochaines lectures, samedi 30 mai à 18 h, librairie L'Annexe, à Malaucène (50, Grande Rue) et dimanche 31 mai, à 18 h, au centre artistique de Piégon. Jackie Plaetevoet, poète et éditrice, lira, elle, des extraits de "Traversée des silences" (paru chez Gros Textes) puis, en duo avec Emmanuel des extraits de "Un simple regard où habiter", livre qu'ils ont co-écrit (paru chez Sang d'Encre). Enfin, Emmanuel Merle lira plusieurs de ses textes. Je me réjouis de ces beaux instants à venir. Les lectures seront ponctuées d'interventions musicales.

  • 2509

    Visuel_Pasiphaé.jpgLa pièce, Pasiphaé ? On peut s'en faire une (petite) idée, en cliquant sur ce lien. Réalisation Yohann Subrin.

  • 2508

    *Mer'scia ; pluriel : meér’scia
    Vieille, en Ghiom, surnom familier des vénérables (et peu apprécié par les intéressées). C'est aussi, pour certaines raisons, le surnom de la mena, bateau ventru et difficile à diriger.

     

    (Les Nefs de Pangée. Extrait du Glossaire.)

  • 2507

    Murscîn
    Concept propre au peuple de Memphée. Désigne le sentiment d'un accomplissement au terme d'une durée où le temps s'est en quelque sorte aminci, épuisé de lui-même, et présente l'achèvement d'un cycle ou d'un phénomène, la résolution d'une décision, comme inéluctable.

     

    (Extrait du glossaire des Nefs de Pangée)

  • 2506

    Sur le parking devant la caserne des pompiers, plusieurs voitures sont stationnées. Ce sont toujours les mêmes. Il y a des conducteurs à l'intérieur. Ma douce m'explique ce qu'un pompier lui avait confié, à propos de ces voitures, de ces hommes patients qui restent là, des heures, à leur volant. « Ils attendent la sortie des véhicules de secours. Ils connaissent le type d'interventions en fonction des véhicules. Certains préfèrent les accidents, d'autres les incendies... Ils suivent les pompiers. Arrivés sur place, ils sont les premiers, et peuvent enfin se repaître des drames et des morts. »

  • 2504

    La lenteur de fabrication d'un roman est exaspérante. Cela peut même rendre schizophrène, à force. Je reprends le chantier de La Grande Sauvage, qui se déroule pendant la Révolution Française, mais les intentions et l'élan qui m'ont poussé à l'entreprendre se heurtent au spectacle des injustices quotidiennes, de l'urgence que je ressens à exprimer des combats immédiats, actuels, qui me contraignent à me situer, là, maintenant. L'envie existe de laisser tomber le propos de cet énorme boulot (entamé il y a déjà deux ans, mine de rien), pour m'emparer d'un sujet d'aujourd'hui et le traiter avec l'énergie de la colère ou du désespoir. Je pourrais me servir de ce roman pour le faire ? Sauf qu'il en résulterait un pot-pourri de mes indignations (parce qu'elles sont nombreuses et semblent se multiplier dès que je m'informe sur quelque chose). Donc, attendre, finir ce qui a été commencé, prendre du recul. Ou tout basculer cul par dessus tête, stopper ce qui menace de ne plus faire sens pour moi, et me plonger dans la métamorphose scripturale du courroux, tout entier et tout vibrant. Mais cela signifierait trahir mon éditeur et le jury qui m'a confié une aide importante pour accomplir ce roman (je ne vous avais pas dit ? Voilà : la Région a agréé mon dossier). Vous raconter tout ça est une manière d'admettre publiquement que, ces jours-ci, alors que je parviens enfin à m'extraire de mes Nefs de Pangée, je n'arrive pas à pondre une ligne du prochain. Dramatique.

  • 2503

    Ce serait bien qu'on se voie. Par exemple en mai, ou en juin, comme vous voudrez. Il y a le choix.

    Pour celles et ceux qui seraient dans les parages, ou connaîtraient des personnes intéressées pour écouter des lectures de textes publiés chez Sang d'Encre, de Emmanuel Merle, Jackie Plaetevoet et moi-même, je vous convie à venir nombreux à deux rendez-vous prometteurs :
    Samedi 30 mai à 18 h, librairie L'Annexe, à Malaucène.
    Dimanche 31 mai, à 18 h, au centre artistique de Piégon.
    Ce sera agrémenté de musique, l'entrée est libre. Aucune raison de se priver de ce joli moment.

    Je serai le 5 juin, à 19 heures, à la librairie La Maison Jaune, de Neuville sur Saône, pour une rencontre autour de « L'Affaire des Vivants »
    et le lendemain à 11 heures, samedi 6 juin à la librairie Baume, à Montélimar, rencontre autour de ce même roman, suivie d'une dédicace l'après-midi.

    Le 12 juin, à partir de 17 heures, c’est une rencontre riche avec le public et aussi des élèves de Cm1, Cm2, ponctuée de lectures, que la médiathèque de Neulise a organisée autour de « l'Affaire des Vivants ».

    Les 19 et 20 juin, je serai à Gilly sur Isère, pour la traditionnelle carte blanche, que je consacrerai cette fois, à la BD. Plus d'infos bientôt.


    Le 21 juin, ma douce et moi participons aux 24 heures de lecture, à Saint-Haon le Châtel. Il s'agira de donner à entendre la verve de Zola, et les états d'âme de Mouret et de Denise, dans "Le Bonheur des Dames".

  • 2502

    Il me tend sa carte. Je lis : « Consultant. »
    Je lui tends la mienne. Il lit : « Consulté. »

    Devant sa mine déconfite, je souris et l'achève : « Et oui. »

  • 2501

    Le pays s'enlaidit

    Hissons le crapaud tricolore !

  • 2500

    Acte de naissance de Râlur.


    Puisque le blasphème, la censure et la peine de mort sont de retour dans notre pays, je propose l'utilisation d'un masque idoine, pour continuer de plaisanter sans qu'il nous en coûte la vie. Pour cela, j'ai imaginé le concept de Râlur. Râlur sera employé en lieu et place de tous prophètes, messies, saints et dieux dont les adeptes sont assez sourcilleux pour causer du mal à l'innocent plaisantin, histrion, caricaturiste ou simple citoyen. Attention, cependant : il n'est pas un vague symbole de toutes les bigoteries présentes sur le marché. Râlur doit, au moins pour l'auteur, incarner l'objet précis de sa verve (un messie, un prophète, un dieu, un pape, un imam, etc.). De tout temps, les censurés ont détourné les censures par une variété de procédés. En voici un, que je tâcherai d'employer personnellement, à l'occasion (car je ne suis pas spécialement obsédé par l'urgence de me gausser des clergés). Je vous propose de, non pas le faire savoir, mais de l'utiliser librement et fréquemment, en vue de sa promotion. Un exemple : « Je conchie Râlur et ses affidés ! »
    Et voilà.

  • 2498

    On se hérisse,
    les cuirs durcissent.
    A l'intérieur,
    moisit la peur.

  • Rencontre future

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    Prenons un peu d'avance, et évoquons ce rendez-vous qui me parait, au vu des échanges pour sa préparation, de très bon augure.

  • 2497

    - Tu sais qu'on a des nids d'hirondelles, à la maison ?
    - Euh.. (air dégoûté) Ça doit faire des saletés, non ?

  • 2495

    C'est bientôt.

    Piégon, Emmanuel Merle, Christian Chavassieux, Corie Bizouard, Jackie Platevoet, Lucifer Elégie

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    C'est encore plus tôt.Malaucène, Emmanuel Merle, Christian Chavassieux, Corie Bizouard, Jackie Platevoet, Lucifer Elégie

  • 2496

    Des chaînes et des ailes.
    C'est la double nature
    de l'écriture.

  • 2494

    - A la moindre bévue, la machine se met en branle et vous remonte les bretelles.
    - Et c'est automatique ?
    - Oui, c’est une remontée mécanique.

  • 2493

    "C’est peut-être l'âge qui réduit ainsi ma vision des choses et celle de toute créature qui approche de la fin. Nos pensées ne s'aventurent plus à tenter de comprendre des mouvements trop vastes pour elles. Avec le temps, elles n'éclairent plus que les parages immédiats de notre perception. Cette focalisation sur une surface limitée de questionnements, devrait produire des réflexions plus pertinentes ; ce n'est même pas certain."

     

    Les Nefs de Pangée. Extrait.

  • 2492

    Concis, mais pas l'inverse.