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actu - Page 16

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    Render Nefs de Pangée OK.pngC'est parti !

    Les Nefs de Pangée, sortie le 21 août 2015. 496 pages d'aventures, de drames intimes, de batailles épiques et de tempêtes.

    L'avènement d'un nouveau genre : la fantasy opera.

    Accrochez-vous au bastingage !

  • 2540

    C'est un premier frémissement, une lame encore paisible contre la carène, avant que le vent n'emporte la dixième flotte vers son destin. Le premier aperçu de la sortie des Nefs de Pangée. Bon, avec déjà une petite erreur dans le texte de présentation : la chasse à l'Odalim ne se produit pas tous les dix ans, mais tous les vingt-cinq ans. Pas très grave, les futurs lecteurs corrigeront.

    En attendant la sortie officielle le 21 août, vous pouvez picorer des extraits sur Kronix (taper "Nefs de Pangée" dans la recherche).

    Prochain grand rendez-vous le 12 septembre, à Paris, pour la rentrée Fantasy des indés de l'imaginaire. Ensuite, le 14 septembre, à Lyon, villa Gillet, pur la rentrée littéraire de l'ARALD, et puis, et puis... Je vous reparlerai de tout ça, bien sûr.

  • 2535

    L'Affaire des Vivants, vue et lue par Marielle, médiathécaire de Gilly-sur-Isère. Grand merci à elle et à l'équipe. Et à l'année prochaine.

    "Par quoi commencer pour exprimer mon ressenti à la lecture ? Peut-être par le mot qui me vient spontanément à l’esprit sitôt la dernière page tournée : « MONUMENTAL».

    Est-ce le personnage de Charlemagne, colosse insondable, qui me souffle ce mot ? Le gigantisme de l’époque, dans laquelle s’inscrit cette saga familiale, cette fin XIX°, si bien restituée, avec son développement tentaculaire et sa capacité à broyer les hommes ? les 352 pages qui invitent à de multiples questionnements : sur le destin, le poids de la famille, le poids d’une époque, le faux semblant des relations humaines, le sens du bonheur, celui de l’argent, du travail, de la liberté, l’absurdité de la guerre, l’importance des mots… ? Ou la puissance de l’écriture, quand elle nous plonge avec effroi, humour ou douceur dans des scènes que l’on retiendra ?

    Je ne sais ce qui a motivé ce monument, cet « ouvrage d’architecture remarquable d’un point de vue esthétique ou historique » (définition du Larousse) : un hommage à Flaubert, Hugo, Balzac ? Une expérience stylistique (très réussie) avec l’envie de s’immerger dans la langue du XIX° et ses mots oubliés ?

    Mais qu’importe et que l’on ne s’y trompe pas : Ce livre est plus qu’un hommage ou un vrai faux roman du XIX° : Pas du Hugo, du Balzac ou du Flaubert, mais leur égal : du Chavassieux pur jus. Avec toute la malice et le brio singulier de celui qui sait emmener le lecteur et les personnages là où il veut… Avec les mots, qu’il aime tant, et les noms savamment choisis comme autant de boussoles.

    Le roman, très contemporain, nous convie au concert (tantôt Wagner, Gorecki, chanson populaire, petite musique de chambre voire expérimentale façon Cage), au cinéma avec des scènes à couper le souffle, la puissance de l’écriture en lieu et place de la caméra. Et bien plus sûrement au théâtre avec sa galerie de personnages, et ses phrases en fin de chapitre comme un tombé de rideau. Sans compter le procédé brechtien pour nous rendre complice de ce qui se joue dans les pages ! Pas moyen de nous défausser : nous sommes pris au piège de nos émotions et notre esprit « bourrasque » face aux ruptures des destins ou , à contrario, face aux consternantes linéarités des vies qui se déroulent sous nos yeux : colère, empathie, admiration, détestation face aux personnages que l’écrivain modèle à sa guise… ou presque. Comme Abel Gance aux soldats figurants de « j’accuse », l’écrivain leur impose de bien terribles épreuves ; on lui en veut un peu, mais on lui pardonne bien vite car il nous invite à l’indulgence pour les plus détestables…

    Et se forme au fil du récit un idéal hybride : nous rêvons secrètement à l’étoffe de Charlemagne, l’élégance de Jean Baptiste, « l’âme complète » et libertaire de Louis, la pétillance de Jeanne, la force de résilience d’Alma, celle de rédemption d’Ernest, la sagesse de Victor et la simplicité solaire du père Martanche…

    Enfin, nous quitterons le livre à regret…

    …Comme une mise en abyme, nous terminerons cette rencontre, assis à la table d’un écrivain. Nous fermerons la porte comme nous avons tourné la dernière page, en nous sentant plus beaux, plus riches et… plus vivants !"

  • 2531

    affiche-cc.jpgChaque année, je viens, à l'invitation de l'équipe de Marielle, présenter ma "carte blanche". Chaque année, je viens avec un nouveau livre, une brioche aux pralines, un ou des invités, et un ou des kilos en plus.

    Cette année, ce seront trois invités et trois kilos.

    Ce soir, nous évoquerons les ouvrages de la dernière sélection Lettres-Frontière (et incidemment, "L'Affaire des Vivants", qui a le bonheur et le privilège d'en faire partie).

    Demain, c'est l'instant carte blanche avec, cette année, des potes auteur(e)s de BD. Tous issus de cette belle expérience que fut l'association Ikon&Imago, il y a.. hum... Euh... 15 ans !? Bref.

    Léah Touitou, dessinatrice, vidéaste, bédéaste, globe-trotteuse, engagée sans se déclarer telle mais parce que c'est comme ça...

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    Quelqu'un qui va vous donner une pêche formidable. C'est peut-être le point commun de mes trois i

    nvités, parce que Sarujin et Petelus n'engendrent pas spécialement la mélancolie, non plus.

    Petelus, c'est un univers tellement singulier que... je ne saurais pas en parler. Le mieux est que vous veniez vous en faire une idée. J'espère bien, par mes questions, donner un aperçu de l'univers de ce cosplayer, vidéaste, mélomane, lecteur de Nietzsche et fin analyste des absurdités de la société (il en déniche qui m'étaient restées invisibles, c'est dire s'il est fort).

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    Quand à Sarujin, le stéphanois de la bande, il a fait lui aussi ses premières armes dans l'association roannaise, et se consacre désormais à son art. Comme les amis sus-cités, il s'exprime rarement sur son métier, et ce sera l'occasion d'évoquer son travail, de l'illustration pour des jeux, des couvertures de livres, chez Fleurus ou Bordas, la colorisation... J'insère ici un dessin que ce talentueux garçon avait réalisa pour me soutenir, lors de la censure de "J'habitais Roanne" par le Pays Roannais (hebdomadaire local). Une attention qui me touche toujours.

    affiche christian.jpgCe sera donc, samedi matin à 11 heures, une rencontre passionnante, la découverte d'un métier aux multiples surprises (comment modifie-t-on une bulle de manga pour la remplacer par une onomatopée allemande interminable, sans détériorer l'ambiance du dessin original, par exemple).

     

    Venez nombreux, ça en vaut vraiment la peine.

  • 2529

    « Et cette prise illégale d'intérêts ? » L'élu toussa, et détourna l'attention du journaliste vers les caméras de surveillance, ou encore ces agents municipaux, qui peuvent tirer à balles réelles sur une délinquance, moins réelle certes, mais tellement plus intéressante.

  • 2523

    Neulise, Chavassieux, L'Affaire des Vivants, Mausolées, Phébus, Mnémos

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je serai donc à la Médiathèque de Neulise, demain, à partir de 10 heures, pour rencontrer des scolaires (Cm 1 et Cm 2 !)

    A partir de 17 heures, l'équipe de la Médiathèque et moi-même, aurons le plaisir de vous accueillir pour évoquer à bâtons rompus "L'Affaire des Vivants" et autres bricoles; Venez nombreux (enfin, venez, quoi).

  • 2517

    Un petit rappel, les amis :

    Je serai ce soir, à 19 heures, à la librairie La Maison Jaune, de Neuville sur Saône, pour une rencontre autour de « L'Affaire des Vivants »
    et demain à 11 heures, à la librairie Baume, à Montélimar, pour le même roman, défendu par des libraires "emballés"(sic). La rencontre sera suivie d'une dédicace l'après-midi.

    J'aurai des bretelles, mais pas d'écharpe (trop chaud).

     

  • 2516

    Il arrive que la blessure saigne à nouveau. Je retrouve quelques dessins de Cabu, je lis les énigmes littéraires d'Honoré, je tombe sur une vidéo de Charb, aux obsèques de Cavanna, je tombe sur une BD de Wolinski ou une diatribe anti-mondialisation de Marris, un mot de Tignous qui se demandait où est-ce que la République avait merdé pour que des gamins s'embrigadent comme ça ? Autant d'innocents, de types qui auraient, justement, défendu ceux qui leur ont tiré dessus. Qui ne les avaient jamais lus, n'avaient pas grandi avec eux, ignoraient tout de leur combat. On s'en remettra, vous croyez ? C’est possible, tous les deuils s'émoussent avec le temps. Mais quand ça surgit comme ça, sans prévenir, oui, ça fait mal. Toujours.

  • 2510

    L'an dernier, une première lecture en public d'extraits de Lucifer Elégie et de Nos Futurs (recueil paru chez Sang d'Encre), avait inspiré, entre autres, ce travail à Jérôme Bodon-Clair (la vidéo Nos Futurs).

    Ce petit rappel est lié à celui des prochaines lectures, samedi 30 mai à 18 h, librairie L'Annexe, à Malaucène (50, Grande Rue) et dimanche 31 mai, à 18 h, au centre artistique de Piégon. Jackie Plaetevoet, poète et éditrice, lira, elle, des extraits de "Traversée des silences" (paru chez Gros Textes) puis, en duo avec Emmanuel des extraits de "Un simple regard où habiter", livre qu'ils ont co-écrit (paru chez Sang d'Encre). Enfin, Emmanuel Merle lira plusieurs de ses textes. Je me réjouis de ces beaux instants à venir. Les lectures seront ponctuées d'interventions musicales.

  • 2509

    Visuel_Pasiphaé.jpgLa pièce, Pasiphaé ? On peut s'en faire une (petite) idée, en cliquant sur ce lien. Réalisation Yohann Subrin.

  • 2504

    La lenteur de fabrication d'un roman est exaspérante. Cela peut même rendre schizophrène, à force. Je reprends le chantier de La Grande Sauvage, qui se déroule pendant la Révolution Française, mais les intentions et l'élan qui m'ont poussé à l'entreprendre se heurtent au spectacle des injustices quotidiennes, de l'urgence que je ressens à exprimer des combats immédiats, actuels, qui me contraignent à me situer, là, maintenant. L'envie existe de laisser tomber le propos de cet énorme boulot (entamé il y a déjà deux ans, mine de rien), pour m'emparer d'un sujet d'aujourd'hui et le traiter avec l'énergie de la colère ou du désespoir. Je pourrais me servir de ce roman pour le faire ? Sauf qu'il en résulterait un pot-pourri de mes indignations (parce qu'elles sont nombreuses et semblent se multiplier dès que je m'informe sur quelque chose). Donc, attendre, finir ce qui a été commencé, prendre du recul. Ou tout basculer cul par dessus tête, stopper ce qui menace de ne plus faire sens pour moi, et me plonger dans la métamorphose scripturale du courroux, tout entier et tout vibrant. Mais cela signifierait trahir mon éditeur et le jury qui m'a confié une aide importante pour accomplir ce roman (je ne vous avais pas dit ? Voilà : la Région a agréé mon dossier). Vous raconter tout ça est une manière d'admettre publiquement que, ces jours-ci, alors que je parviens enfin à m'extraire de mes Nefs de Pangée, je n'arrive pas à pondre une ligne du prochain. Dramatique.

  • 2503

    Ce serait bien qu'on se voie. Par exemple en mai, ou en juin, comme vous voudrez. Il y a le choix.

    Pour celles et ceux qui seraient dans les parages, ou connaîtraient des personnes intéressées pour écouter des lectures de textes publiés chez Sang d'Encre, de Emmanuel Merle, Jackie Plaetevoet et moi-même, je vous convie à venir nombreux à deux rendez-vous prometteurs :
    Samedi 30 mai à 18 h, librairie L'Annexe, à Malaucène.
    Dimanche 31 mai, à 18 h, au centre artistique de Piégon.
    Ce sera agrémenté de musique, l'entrée est libre. Aucune raison de se priver de ce joli moment.

    Je serai le 5 juin, à 19 heures, à la librairie La Maison Jaune, de Neuville sur Saône, pour une rencontre autour de « L'Affaire des Vivants »
    et le lendemain à 11 heures, samedi 6 juin à la librairie Baume, à Montélimar, rencontre autour de ce même roman, suivie d'une dédicace l'après-midi.

    Le 12 juin, à partir de 17 heures, c’est une rencontre riche avec le public et aussi des élèves de Cm1, Cm2, ponctuée de lectures, que la médiathèque de Neulise a organisée autour de « l'Affaire des Vivants ».

    Les 19 et 20 juin, je serai à Gilly sur Isère, pour la traditionnelle carte blanche, que je consacrerai cette fois, à la BD. Plus d'infos bientôt.


    Le 21 juin, ma douce et moi participons aux 24 heures de lecture, à Saint-Haon le Châtel. Il s'agira de donner à entendre la verve de Zola, et les états d'âme de Mouret et de Denise, dans "Le Bonheur des Dames".

  • 2501

    Le pays s'enlaidit

    Hissons le crapaud tricolore !

  • 2500

    Acte de naissance de Râlur.


    Puisque le blasphème, la censure et la peine de mort sont de retour dans notre pays, je propose l'utilisation d'un masque idoine, pour continuer de plaisanter sans qu'il nous en coûte la vie. Pour cela, j'ai imaginé le concept de Râlur. Râlur sera employé en lieu et place de tous prophètes, messies, saints et dieux dont les adeptes sont assez sourcilleux pour causer du mal à l'innocent plaisantin, histrion, caricaturiste ou simple citoyen. Attention, cependant : il n'est pas un vague symbole de toutes les bigoteries présentes sur le marché. Râlur doit, au moins pour l'auteur, incarner l'objet précis de sa verve (un messie, un prophète, un dieu, un pape, un imam, etc.). De tout temps, les censurés ont détourné les censures par une variété de procédés. En voici un, que je tâcherai d'employer personnellement, à l'occasion (car je ne suis pas spécialement obsédé par l'urgence de me gausser des clergés). Je vous propose de, non pas le faire savoir, mais de l'utiliser librement et fréquemment, en vue de sa promotion. Un exemple : « Je conchie Râlur et ses affidés ! »
    Et voilà.

  • 2498

    On se hérisse,
    les cuirs durcissent.
    A l'intérieur,
    moisit la peur.

  • 2495

    C'est bientôt.

    Piégon, Emmanuel Merle, Christian Chavassieux, Corie Bizouard, Jackie Platevoet, Lucifer Elégie

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    C'est encore plus tôt.Malaucène, Emmanuel Merle, Christian Chavassieux, Corie Bizouard, Jackie Platevoet, Lucifer Elégie

  • Bien, bien...

    En 2009, le prix lettres-frontière accompagnait mon arrivée dans le monde de l'édition et m'aidait à accepter d'endosser le statut d'écrivain. L'an dernier, "Mausolées" avait été présélectionné mais n'avait pas été finalement élu, et cette année, "L'Affaire des Vivants", préselectionné également, est reçu. Merci à celles et ceux qui ont soutenu mon livre.

    Lire ici, la liste des lauréats.

  • 2470

    Tous ces corps jetés comme des ordures à la mer.

    Ne crois pas que tu t'en sortiras avec quelques éclaboussures.

  • Où Roanne, Quand Roanne, Quelle Roanne ?

    Roanne, conférence, Chavassieux, Brideau, Verdet, Albert ThomasC'est ce soir, avec les amis Brideau et Verdet, et apparemment, c'est moi qui lance la soirée.

    Un exercice inédit pour moi. 50 minutes de sérieuses fantaisies sur ma ville.

    Merci à Thibaut et aux organisateurs de ce colloque, deuxième du genre.