Le nouveau Dalaï Lama préconise l'emploi de la force nucléaire. L'ancien Dalaï Lama dit que ce n'est pas des façons, mais plus personne ne l'écoute.
kronix - Page 97
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Quand ça change, ça change
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Autour de Venise
Jeudi 28 novembre à 18 heures, le musée de Roanne accueille deux lecteurs de l'association Demain dès l'aube. Jean Mathieu et moi-même liront des extraits de Le Voyage du Condottiere d'André Suarés et d'Albertine disparue, de Marcel Proust. Une heure de lecture qui sera précédée d'une visite guidée de l'exposition « Venise au XIXe siècle » par le conservateur du Musée.
L'entrée est de 5,50 euros. -
La révolution
Soudain, il décida d'arrêter de trimer comme ça sans savoir pourquoi, il se redressa en hurlant « ça suffit ! », mais les chaînes le ramenèrent sur son banc de rameur, et ses collègues galériens le regardèrent avec un mélange d'étonnement et d'effroi.
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Funambule
La difficulté est de pratiquer la discipline autiste de l'écriture et de tout de même prendre sa part des affres de l'extérieur. S'enfermer et être ouvert sur le monde. La vraie difficulté, oui, je crois que c’est ça, finalement.
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Cinérama
Sur les vitres du car, le film de la ville flouté par la buée et la trace mouillée des gouttes. Balade dans un rêve myope.
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Dans la limite des places disponibles
A. : Par exemple, tu vas pas me dire le contraire : Picasso c'est pas beau, quoi.
B. : Compliqué, le beau. Picasso disait toujours qu'à 14 ans, il savait peindre comme Raphaël, et qu'il a mis toute une vie de travail pour tenter de peindre comme un enfant...
A. : Et c'est qui, Raphaël ?
B. : Ah. Et bien, c'est l'un des plus grands peintres de la Renaissance, avec Léonard de Vinci ou Michel Ange.
A. : Michel Ange, ça me dit quelque chose.
B. : Bon. Je disais, pour Picasso, en fait, à 14 ans, il peignait vraiment comme Raphaël, c'était incroyable. Il faut voir ses premiers dessins, ses premiers tableaux, c'est éblouissant de maturité et de...
A. : Et il est mort ?
B. : Picasso ? Oui. Il est mort.
A.: Et l'autre, Raphaël ?
B. : Mais, tu as écouté ? C'est un peintre de la Renaissance. Bien sûr qu'il est mort.
A. : ...
B. : Quand on parle de la Renaissance... La Renaissance, c'était il y a plus de cinq cents ans, alors oui, il est mort, Raphaël.
A.: J'y connais rien, moi. Mais en tout cas, y'a plus de bons peintres.
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L'ingrat
Encore ! Croiser celui-là, qui se plaint tout le temps, tellement qu'il n'écoute pas mes problèmes, autrement plus importants.
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Bravo l'altruiste
J’ai cru en la tolérance, mais je me demande à présent si l’indulgence n’est pas une vertu plus haute, moins rigoriste ou doctrinaire que la tolérance. J’ai souvent remarqué de l’intolérance tout près de la tolérance, voire accouplée à elle, comme une face et son revers. Soyons simplement indulgents. Nous ne sommes pas là pour si longtemps, et sûrement pas meilleurs que les autres.
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Snif
Le père du gamin avait débarqué chez le professeur avec un sachet de coke, persuadé d'avoir lu un message caché dans la punition infligée à son rejeton : « Je veux cent lignes pour demain ». Le père lui avait tendu le paquet en maugréant que, comme ça, ils seraient quittes, mais qu'il était pas donné.
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Mausolées dans son jus
Demain et dimanche, à Roanne, les Gardiens de la Science-Fiction reprennent le flambeau de l'ancien festival de l'imaginaire. Ils me font l'honneur de m'inviter pour cette deuxième édition, avec les auteurs de BD locaux (mais de belle renommée) : les Griffon, Biesse ou Paire. Nous serons tous au coude à coude sur le stand de la librairie Nebular Store, excellente enseigne où se nichent Comics, BD, Mangas et Manwas, et exceptionnellement un peu de littérature textuelle, comme Mausolées. Dans cet environnement, je ne peux faire autrement qu'exécuter un petit dessin sur la page de garde. Les copains dessineux seront indulgents. Et puis l'âge... Ils ont du respect pour les ancêtres.
Samedi 14h-18h, à l'Espace Congrès (derrière l'Hôtel de Ville)
Dimanche 10h-18h (au même endroit, évidemment)
C’est facile à trouver, suivez la foule qui se rend au salon du mariage (également à l'Espace Congrès) et bifurquez juste à temps sur la droite. Vous êtes en sécurité, tout va bien. -
Et pendant ce temps, chez les voisins
L'équipe de l'émission "des jours avec et des jours sans" s'est rendue chez Laurent Cachard. Et c'est désopilant. Une fois n'est pas coutume, je m'autorise à vous renvoyer chez lui, direct. C'est ICI. Et ne croyez pas que c'est pour éviter d'écrire un billet. La preuve : qu'est-ce que je viens de faire, hein ?
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Une journée avec Christian Chavassieux
14h45. Après une courte sieste, Christian Chavassieux réapparaît. Le lecteur DVD est en panne et il n'a pas pu regarder la fin de Shaun le Mouton. Il est de mauvaise humeur, ouvre Facebook et répond sèchement à Zoby42 qui n'a pas compris le gag sur le complot extraterrestre. La réaction de Zoby42 l'entraîne dans une discussion animée.
17h10. Après avoir exclu Zoby42 de ses amis, l'écrivain ouvre le dossier d'un nouveau roman. Enfin, notre patience est récompensée, nous allons assister au miracle de la création ! Cependant, Christian Chavassieux nous demande de sortir du bureau : il ne peut pas se concentrer et écrire efficacement avec quelqu'un dans son dos.
18h00. Nous sommes parvenus à un accord. Seul le cadreur restera dans le bureau, il évitera de respirer et de faire le moindre bruit. L'écrivain s'apprête à travailler, il ajuste son clavier devant lui. Un chaton vient se coucher dessus.
19h00. Le chaton s'est déplacé suffisamment pour que l'écrivain puisse travailler. Mais Christian Chavassieux s'est endormi. Ce n'est pas grave, le cadreur aussi.
19h35. Sa compagne entrouvre la porte, s'excuse de déranger, mais elle va faire un peu de bruit pour préparer le repas du soir. Christian Chavassieux se redresse, déclare qu'il va l'aider parce que tout de même, mais sa compagne le rassure, c'est presque prêt, juste à faire réchauffer, ce sont des restes de midi. Ah, fait l'écrivain, des restes de midi, bon, ce n'est pas grave, non, non, tant pis. Sa compagne décide de voir si elle peut faire autre chose.
19h55. Christian Chavassieux remarque qu'on l'a dérangé tout le temps et que demain, il risque de ne pas y avoir de billet sur Kronix. Il reprend un vieux truc de 2007 et fait un copier/coller et ça ira bien comme ça. Qu'est-ce qu'on mange finalement ?
19h57. Christian Chavassieux coupe du pain. Sa compagne le supplie de faire très attention. Il pourrait se couper. Christian Chavassieux se coupe. Ses cris font fuir les chats de la maison.
20h30. Le portail du voisin s'est ouvert mais ne se referme plus, malgré les efforts du propriétaire. Devant sa fenêtre, Christian Chavassieux se livre à quelques saillies pleines de verve et de drôlerie.
20h50. L'écrivain regarde sa montre, demande à notre équipe si elle en a encore pour longtemps. Nous prenons congé.
Nous remercions Christian Chavassieux pour son accueil et pour nous avoir conseillé de faire un reportage sur l'écrivain Laurent Cachard. -
Une journée avec Christian Chavassieux
Dans le cadre de notre émission « des jours avec et des jours sans », nous vous proposons de vivre aujourd’hui une journée de l’écrivain Christian Chavassieux.
6h15. Un portable s’allume et avertit qu’il est l’heure de se lever pour aller au travail. Christian Chavassieux se retourne dans son lit et dit à sa compagne de changer l’heure de ce foutu téléphone. « Et le car ? » dit-elle « ‘prendrai la bagnole » grommelle l’écrivain écologiste.
9h25. Christian Chavassieux a fait honneur au petit déjeuner que sa douce lui a apporté au lit. Il prend sur lui et arrête le DVD de Shaun le mouton. Sa compagne a commencé sa journée depuis plus d’une heure et demie, les animaux sont nourris et les litières changées, son père levé et nourri également, et le ménage est pratiquement fini quand l’écrivain rejoint son bureau. « Tu ne vas pas au travail aujourd’hui, mon amour ? » s’inquiète sa compagne, quoiqu’heureuse qu’il reste à la maison. Christian Chavassieux hausse les épaules et téléphone à son travail pour prévenir qu’il est malade et qu'il ne viendra pas aujourd’hui. Il regarde par la fenêtre les manœuvres du voisin pour faire fonctionner son portail récalcitrant, énonce quelques propos sarcastiques et hésite à retourner se coucher pour regarder la fin de Shaun le mouton, avant de décider tout de même d’aller vérifier ses mails.
9h50. Sur Facebook, un complot extraterrestre mobilise son attention. Sa compagne passe la tête dans l’entrebâillement de la porte et s’excuse du bruit qu’elle fait en préparant le repas. L’écrivain, magnanime, lui pardonne et demande s’il pourrait avoir encore un peu de café, mais dans une petite tasse, celle avec Shaun le mouton de préférence.
11h. L’écrivain ouvre un à un tous les dossiers des chantiers d’écriture en cours.
11h03. L’écrivain ferme tous les dossiers des chantiers d’écriture en cours et revient sur Facebook où il a laissé un message très pertinent sur le complot extraterrestre, ce qui ne va pas manquer de provoquer des réactions.
12h30. Le complot extraterrestre est un gag du Gorafi. L’écrivain jubile, il en était sûr. Cela lui inspire un billet pour son blog, mais il faudrait l’écrire, et c’est fatigant. Christian Chavassieux sort de son bureau et s’avise qu’il va être l’heure de manger. Sa compagne s’excuse, ce n’est pas tout à fait prêt. Il lui pardonne et observe les nouvelles tentatives du voisin pour ouvrir son portail récalcitrant. Ce pourrait être aussi un bon sujet de billet, mais il a assez travaillé pour ce matin.
La suite demain -
D'un geste singulier
Hier -ou bien avant-hier, mais vous pardonnerez cette imprécision- tandis que ma compagne volait à mon secours en rapportant au bureau l'agenda oublié à la maison et sans lequel je suis perdu (plus de rendez-vous, plus de notes, plus de multiples détails qui ornent le découpage horizontal des heures, chaque jour), il s'est produit un de ces petits faits qui font notre délectation. Voici : ma chérie regagnait sa voiture garée devant mon travail, sa mission accomplie. Elle s'est penchée un instant pour récupérer je ne sais quel objet rebelle qui s'était dérobé sous un fauteuil, quand son oeil a capté le geste d'une silhouette sur le trottoir d'en face. Je dis bien le geste, pas la silhouette précise : une impression en somme. Et elle a instantanément su que c'était JM*. Relevée tout-à-fait dans la seconde qui a suivi, sa vue dégagée vraiment lui a permis d'en être sûre. JM sortait de chez la coiffeuse en face de mon bureau (un point commun supplémentaire entre nous) et il fit sur le seuil un mouvement qui l'identifia, aussi vite et absolument qu'aurait pu le faire un portrait détaillé. A mes questions enthousiastes (la synthèse d'une identité par la singularité d'un geste, imaginez : de quoi allécher mon goût pour les développements abstraits), ma chérie décrivit une attitude, un pas, peut-être une manière de plier aussi le bras en laissant flotter la main, un mouvement de la tête, mais il ne lui en restait que l'impression fugace qui subsiste des images rêvées. Ainsi sommes-nous -rires distincts, tics verbaux, attitudes caractéristiques, timbres uniques, gestes particuliers- loin du regard, de la présence, fantômes de nous-mêmes, un composé de sensations dont on retiendra tout, après notre départ, et qui restitueront l'essentiel de notre apparence aux amis pensifs.
*(adpaté d'une lettre à un ami, qu'on nommera ici JM) -
Le distrait
Je la croise. C'est une ancienne journaliste qui travaille dans l'enseignement aujourd'hui. Elle vient dans ma direction, les bras chargés de sacs lourds. Elle s'arrête à ma hauteur, s'approche de moi très près en disant "bonjour". Un peu surpris, parce que nous ne sommes pas à ce point intimes, je m'arrête également, lui fais la bise et j'entame la conversation "alooors, qu'est-ce que tu deviens ?" "ben, toujours au lycée machin, j'essaie de passer des concours... Et toi ? " "Ohbenmoi... "
Dix bonnes minutes de discussion médiocre sur le temps qu'il fait et le travail qui blabla. Bientôt, on ne sait plus trop quoi se dire et je mets fin à notre conversation. On se salue et... elle peut enfin entrer chez elle !
Je m'étais arrêté sur le pas de sa porte. Son approche, que j'avais analysée comme un désir de lier conversation, était juste le dernier mètre qui la séparait de son appartement. Son appartement que mon insistance à bavarder de tout et de rien lui interdisait. -
Le secret de Zyon
Vu sur le gravier de cette place que je traverse chaque jour, le tracé d'une marelle où le mot « Terre » est remplacé par « ZYON ». Non loin, une inscription : « ZYON, saucisse d'amour ». Le nombre de mystères qui naissent sous la semelle, au hasard d'une maussade matinée de retour au travail...
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La confession
Dans le car qui me ramène à la maison, les conversations des adolescents entre eux. Le lait de la tendresse humaine. Souvent, leurs paroles me traversent. J'abandonne ma lecture, j'écoute, ému. Il y a eu ce garçon, expliquant à une copine le mauvais sort qu'une petite bande a voulu lui faire, quelques jours plus tôt. « Il me dit Viens, je veux te parler , j'avais pas envie mais j'y vais, dans une petite rue comme ça. » « Mais tu y es allé ? C'était un piège et tu y es allé ? » « Ouais, c'était un piège mais j'étais coincé, j'y suis allé. Au fond de la petite rue. Ils étaient tous là. Cinq-six. Ils commencent à me prendre la tête, que j'ai dit des trucs sur eux, tout ça. Il fait venir sa copine. Elle dit : « Je sais plus ce qu'il a dit mais il m'a insultée de pute » « C'est vrai, tu lui as dit ça ? » « Ouais, peut-être, j'en sais rien, de toute façon c'est une pute. Ouais, je l'ai peut-être dit » (la fille à côté de lui pouffe, approuve le verdict) « Alors, l'autre il me donne des baffes. Je l'ai laissé faire. » « Tu l'as laissé faire ? » « Oui » « T'as raison. » « De toute façon, ils étaient six, si je me battais, ils me cassaient la tête. » « T'as raison. Qu'est-ce que t'as fait ? » « Ben je me suis mis à courir, j'ai couru, j'ai foutu le camp. Ils m'ont suivi. On a couru dans toute la ville. J'avais peur. » « Ils t'ont pas rattrapé ? » « Non. Ils ont dû me prendre pour une vraie fiotte. » (La fille pouffe à nouveau. Je sens dans sa réaction, un large sourire, une bienveillance. Aucun jugement. Elle est seulement heureuse que le garçon s'en soit tiré indemne). Je souris aussi. L'honnêteté de ce gamin, le tranquille détachement de son récit et son humour, me font apprécier ce que je crois lire comme une évolution de mentalité. A son âge, peut-être aurais-je fui, ce qui n'est pas sûr (il m'est arrivé de ces petits événements où je me découvrais un héroïsme imprévisible), mais en tout cas, jamais je n'aurais avoué ma fuite à une fille. Orgueil des petits mâles d'une époque révolue. Ou bien ai-je écouté le récit d'une exception.
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Zombies land
Le jour était encore haut. Rien ne menaçait cet agréable bout de France, entre bois et champs de blé vert. Le premier sujet d'étonnement fut cette voiture dans le fossé, entourée de gendarmes et de passants. Rien de particulier sinon l'agitation toujours un peu stressante qu'un accident frais génère. Nous passons. Plus loin, après que la route en lacets se fut aventurée entre des haies de mélèzes noirs, nouvelle surprise : un tracteur croise notre route, chargée d'hommes et de femmes maquillés. Une fête sans doute. Nous abordons un village. Aucune voiture, nous sommes seuls. La rue centrale est jonchée de détritus et de papiers, dans une telle épaisseur que je sens les roues patiner par places. Encore quelques mètres et soudain, le passage est encombré de silhouettes qui surgissent des maisons et des rares magasins. Des hommes et des femmes se précipitent sur notre voiture en hurlant. Je ne peux pas foncer de peur de blesser quelqu'un. Ils sont plus nombreux à chaque minute, s'accrochent maladroitement à nos portières, tentent de nous barrer le passage, il y en a partout, devant derrière sur les côtés, ils surgissent en marchant raides et cassés, le pas lourd, bras tendus, vociférant des malédictions incompréhensibles. Loin devant, la sortie du village me paraît inaccessible. Enfin, l'étreinte des créatures se relâche. Les silhouettes se détournent vers une proie sans doute plus facile. Je ne demande pas mon reste, je fonce, la sortie du village enfin, je sors, la campagne recouvre son calme.
Décidément, je déteste les kermesses et les fêtes de conscrits !
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Premières rencontres
Ce vendredi 29 novembre, à 19 h 30 (et non à 19 h, comme je l'annonçais sur RWTV), à la brasserie le Saint-PHilibert, à Charlieu, j'aurai le plaisir de dévoiler quelques secrets de ce livre particulier : Mausolées, paru chez Mnémos cette année. Cette rencontre-débat organisée par la librairie Le Carnet à Spirales, possibilité de se restaurer ensuite.
Également le programme complet des dédicaces qui vient de se confirmer:
Samedi 16 et dimanche 17 novembre après-midi, Espace Congrès (derrière l'Hôtel de Ville) à Roanne, dans le cadre du Festival de Science Fiction de Roanne.
Samedi 30 novembre, de 10 h à 12 h ; dédicace à la librairie Le Carnet à Spirales, rue Chanteloup, à Charlieu.
Samedi 7 décembre, de 15 h à 18 h, dédicace à la librairie Mayol, rue Charles-de-Gaulle, à Roanne.
Samedi 14 décembre, l'après-midi, dédicace à l'Espace Culture Leclerc en compagnie de Didier Guérin, à Riorges. -
La Bonne Maison
L'attitude paresseuse du poney dans son pré inquiétait ma douce. De même, l'excroissance abdominale d'un des chatons récemment accueillis et aussi la mère de ce dernier, dont le ventre rond pouvait indiquer une nouvelle grossesse, mathématiquement improbable pourtant. Le vétérinaire, appelé en urgence, ausculte ce petit monde et son verdict tombe : Tout va très bien, sauf qu'ils sont gras comme des gorets, vos animaux !
Nous redoutons maintenant l'avis du médecin de famille, quand je serai passé sur sa balance.