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Web - Page 5

  • Pas si mal

    Après tout, la mission suicide n'a qu'à moitié échoué : certes, la cible est intacte, mais tous nos hommes sont morts, c'est déjà ça.

     

     

     

    Et c'était la millième note de Kronix depuis sa reprise en 2008.

  • Retour à de petits riens

    Il me paraissait bien simple de reprendre l’écriture quotidienne de Kronix, une question d’emploi du temps me disais-je, les perturbations de ces derniers mois, causées par deux chantiers importants, l'un associatif et l'autre disons de création, ont réduit mes dispositions pour ce genre qu’est l’écriture de billet. Je reprends le livre en cours, un livre sur ma ville, avec l’idée aujourd’hui que je trouverai bien quelques heures à consacrer à mon blog. Le temps, maintenant, je l’ai. Mais l’envie, le besoin… Plus tellement sûr. Je vais tâcher d’appliquer ce principe que je défends tous azimuts : la discipline, la discipline. On se met au boulot et, fatalement, forcément, les phrases s’enchaînant, il se produit quelque chose, des éléments se mettent en place. On réalise soudain qu’on est en train d’écrire. Je vais tâcher. Je ne promets rien. Voilà : Kronix revient, Kronix est de retour, il va dérouiller sa verve, partager son humeur quotidienne, essayant de ne pas penser que, muet ou déclamant, personne n’attend son avis sur rien.

    A demain.

  • Peindre NU

    Ce n'est pas une bande-annonce, ce n'est pas un extrait, c'est autre chose. Heureusement, l'anglais vient à notre secours pour nous proposer le mot "teaser". Voici donc le premier teaser de la pièce PEINDRE, présentée le 2 avril au Théâtre de Roanne (scène régionale). C'est sur le site (très beau) de NU laboratoire-Compagnie. On le doit à Jérôme Bodon-Clair et à Marc Bonnetin.

     

    Et c'était la 901ème note de Kronix, au passage.

  • Anatomie de la Joconde

    Tandis que Google vous propose grâce à Google art d'entrer dans 17 des plus prestigieux musées du monde avec quelques toiles en très haute définition, vous aurez peut-être remarqué que le Louvre n'y figure pas. Ce doit être trop peuple pour la grande institution qui préfère s'aller ensabler pour conforter des projets de contrats en rafales (oho).

    Pour l'heure, il est possible d'aller trifouiller la Joconde jusqu'à l'oeil, jusqu'au fond des craquelures les plus malsaines, avec d'autres beautés, grâce à ce site :

    http://merovingio.c2rmf.cnrs.fr/iipimage/showcase/

     

    L'exercice a quelque chose d'assez étrange, voire de presque obscène, mais on peut aussi y vérifier que, mine de rien, le père Signac était un sacré artiste (la richesse des coleurs, l'inventivité de ses variations sur quelques centimètres carrés)!

  • Pause

    Comme il arrive parfois, Kronix va espacer ses rendez-vous. D'autres chantiers d'écriture prennent le pas sur celui-là, pourtant aimé et important (je parle pour moi). De rares billets paraitront donc de temps à autre, comme au hasard, selon l'instant.

    Je laisse aussi quelques mots pour des proches dans l'angoisse en cette fin d'année.

    Sans aucun rapport, mais parce que j'ai promis de vous tenir au courant : Un nouveau refus d'une belle maison d'édition ("La Brune" au Rouergue) me donne paradoxalement de l'espoir : c'est un de ces refus argumenté, complet, agrémenté de vrais regrets, qui ne vous abat pas mais vous enfle d'orgueil.

    Je sais aussi que je reprendrai Kronix à au moins deux occasions prochaines : ma rencontre avec les élèves de Laurent Cachard et la sortie imminente de "Christine Muller, la débarrassée", premier livre important sur cette artiste qui, quel que soit votre état de morosité et de lassitude, vous ensoleille et vous dynamise en quelques minutes de présence.

    Enfin, il est évident que l'actualité politique pourrait alimenter des chroniques quotidiennes mais là, je suis fatigué de m'être égosillé à hurler au loup. Maintenant que le loup est entré et saccage tout, j'ai envie de dire : "démerdez-vous". Je sais, je n'ai pas bon fond.

     

    A bientôt. Courage.

  • Jusqu'à rien

    Considérant les statistiques de fréquentation de Kronix, je m'aperçois que les visites diminuent depuis plusieurs mois de façon régulière. Il faut bien avouer que je ne dis rien de très passionnant. Je ne cherche pas non plus à "performer", à gonfler artificiellement mon chiffre en allant sur d'autres blogs absolument étrangers à mon domaine, en multipliant les liens et en produisant quelques "bonnes feuilles" sur Foresti ou la marée noire en Floride par exemple. Je comprends que je n'ai pas su garder le lectorat apporté par le coup de projecteur de la période "Lettres-frontière". Bientôt, Kronix retournera au presque anonymat qui fut le sien. Il sera une voix murmurante inaudible dans le vaste brouhaha de la toile, et sa fonction ne sera plus que celle que je lui attribuais, naguère : une production de la discipline quotidienne de travail, presque une scorie, un déchet, une excroissance de l'exercice d'écriture. Cela pose le problème -interrogation permanente dans mon cas- du but réel de l'écriture : pas forcément le partage, puisque peu de gens viennent régulièrement, pas le message, puisqu'un temps, je m'étais même amusé à écrire des billets dans une langue compréhensible de moi seul (mais une vraie langue, attention), alors quoi ? Une espèce de coutume masturbatoire, peut-être. Qu'est-ce qu'une écriture qui se passe de lecteurs ? De la littérature, justement ? J'évoquais l'autre jour la recherche d'une forme littéraire adaptée à notre époque. Et si le blog inconnu, autiste, tourné vers personne, était une possible réponse ?

  • Chiffres du mal

    Sur Planetoscope, les chiffres défilent, pendant la connection. Les kilos de plomb versés dans la nature par nos amis chasseurs, les kilos de fibres synthétiques, le nombre d'hectares de forêt détruits dans le monde, etc. Le défilement vertigineux de nos errements. Instructif et déprimant.

  • Lacunaire

    Il n'y a pas eu de billet à la date du jeudi 7 janvier. C'est vrai. D'une part, je n'avais rien à dire (ce qui est effectivement exceptionnel), et d'autre part, personne ne s'en est rendu compte (ce qui prouve que l'exercice quotidien d'écriture auquel je me contraints n'est pas essentiel, comme tant d'autres choses, d'ailleurs).

    Pour ceux qui imagineraient que le billet d'aujourd'hui est une sorte de remplissage, de bavardage futile, je ne saurais les en blâmer et même, me verrais-je sans doute bien obligé d'admettre qu'ils ont un peu raison.

  • A tous les gaffeurs

    Au fil des ans et dans certaines circonstances, on peut avoir l'occasion de faire des gaffes coûteuses. Moi, par exemple, je dois avouer que j'ai fait imprimer des dizaines d'affiches 4x3 m. avec une belle énorme faute d'orthographe (non, je ne vous dirai pas laquelle, tant j'ai honte), ce qui a entrainé le retrait immédiat des affiches. beaucoup d'argent perdu. J'en ai fait des cauchemars pendant longtemps, je rasais les murs, j'étais mal.

    Si à l'époque, j'avais vu ça, j'aurais sûrement relativisé. Et puis, je l'aurais montré à ma chef de l'époque, histoire de la mettre en condition, avant de lui dire, un matin : "euh... Je peux vous parler ? On a un problème, là."

  • Entre terre et ailleurs

    Je ne suis pas scientifique, je ne comprends pas l'anglais (ou très mal), mais il se trouve que je suis actuellement en vacances et que j'ai le temps, entre deux paragraphes (je me suis remis à écrire. Ô joie!), de chercher des pépites sur le net. En ce moment, je regarde ça, sur NASA TV.

    Je ne sais pas s'il s'agit de direct, de léger différé, ou de simples enregistrements, mais voir ces types travailler dans la station spatiale, à des milliers de kilomètres au dessus de mon toit, me procure un vertige apaisant, qui incite à la méditation, au recueillement, qui est l'état que je cherche, présentement, après une petite marche dans la campagne.

    Je me tais, je vous laisse profiter. Regardez en buvant un petit café. Ca vaut un bain relaxant ou un joint, je suppose (pour ceux qui pratiquent).

  • Jeu de mains

    Au lieu d'écrire ce matin, je surfe comme un geek de base, et je tombe là-dessus, et je passe un moment à essayer de comprendre, et ça m'énerve, et il est bientôt dix heures, et voilà, rien foutu, m'énerve !

    Moi j'arrête, je me remets à l'écriture, et puis vous, vous tentez de m'expliquer comment ce type réussit son tour. On en reparle.

  • Avec les doigts

    Des amis musiciens pestent souvent contre la manie des guitaristes de jouer deux-cent notes quand une suffirait, mais des fois, bon sang, c'est franchement beau. Allez, prenez cinq minutes et admirez. Merci à Steve, au passage. Et vive internet, des fois.

    http://www.youtube.com/watch?v=6VAkOhXIsI0

  • Queuoâ ?

    Le bruit court, sur la blogosphère, qu'il n'y aurait pas de billet, aujourd'hui, sur Kronix ? Et qu'il faudrait attendre demain pour lire une toute petite note sur la dernière mésaventure de Bush ?

    Je vais vous dire : la rumeur est fondée. A demain (soir).

  • Les Nabokiens

    Je viens d'ajouter un lien dans la liste des "vous pouvez y aller". Il s'agit du site qui recense les sites de tous les anciens de l'association Ikon & Imago, qui fit battre le coeur de notre commune au rythme de la BD d'auteurs. Chacun est aujourd'hui parti vers de nouvelles aventures, en général représentées dans des blogs ou sites personnalisés. L'idée d'Hector est de les rassembler à partir d'une même plateforme, que nous pourrions nourrir avec le temps, en parlant de nos projets (nombreux). Il se pourrait mêrme qu'un jour, on s'amuse à se gratifier de prix d'excellence au cours d'une cérémonie digne des Césars. Nous verrons. A suivre en tout cas.

    http://1oeilsurlegalet.blogspot.com/

  • Des vérités

    "Pisser dans un violon, comme nous l’enseigne le proverbe, ne sert à rien. Pire : tu peux terminer fâché avec un luthier."

    Hérald est de retour, joie !

     

    http://veritas.hautetfort.com/

  • Kronix en apnée

    Comme chaque année, à une date variable, mais inévitable, Kronix suspend son activité. J'ai beaucoup négligé mon travail d'écriture "sérieux", et les commandes affluent, se précisent, qu'il faut que j'honore.

    Il y aura bien de temps en temps un petit billet d'humeur, si les frasques de Machin n'épuisent pas tout intérêt à les décrypter à nouveau. Je vous laisse ainsi, à la fin de cette année exceptionnelle à plus d'un titre. De mon côté, comme je l'avais dit à des amis, lorsque menaçait l'hyperministre de devenir hyperprésident "je combattrai", à ma manière, oui, mais le combat continue. Je vous laisse mais, par pitié, soyez bienveillants envers notre démocratie, elle n'est pas parfaite, mais elle ne mérite pas les humiliations et les mutilations que Machin lui fait subir chaque jour.

    Je ne m'arrêterai pas.

  • "vise pas ta grotte Maya"

    Grâce à Oliv' (l'auteur de l'immortel "Space Pioneer Gutt"), ce lien vers une vidéo bien fichue : l'Hymne russe enfin décrypté.

    C'était pas urgent, mais j'avais hâte de vous faire partager ce petit délice, alors pourquoi attendre ?

    (en plus, entre nous, je le trouve vachement beau, l'hymne russe. Pas vous ?)

  • Nouvelles vérités d'Hérald

    "On nous avertit aujourd’hui sur les gamins, la télé, la violence, et les troubles du sommeil. Moi, Ken le survivant ne m’a jamais empêché de dormir. En revanche une chanson de Chantal Goya, un sentiment précoce de frustration lié à l’insulte faite à une intelligence naissante, et crac, une envie de meurtre à quoi, 8 ans et demi ? Relativisons un peu le débat."

     On l'attendait tous : la quatorzième fournée des vérités d'Hérald est enfin disponible (depuis quelques jours déjà, mais j'avais d'autres sujets à poster, avec mes excuses...).

    Réjouissez-vous !

  • Marche de protestation virtuelle à Bali

    En fait, il s'agit d'une formule pour désigner une pétition, qui tentera de peser sur la réunion des puissants de ce monde à Bali, concernant les mesures à prendre pour le climat. L'une des originalités de cette pétiion, à part l'idée de marche virtuelle, est la représentativité de chaque pays. Allez-y, histoire que la France n'ait pas l'air trop désinvolte par rapport au sujet.

    A toutes fins utiles je vous livre le lien :

    http://www.avaaz.org/fr/virtual_march_bali/98.php/?cl_tf_sign=1

    (près de 600 000 marcheurs sont déjà en place). La marche commence demain.

  • Ma deuxième vie

    cb617a9e4955d8568398764e85122132.jpgJe m'emmerde sur second life ! Mais je m'emmerde !!!

    Enfin, disons que je laisse ce soin à mon avatar.

    Kargo Tae, que j'avais laissé pendant un an sans nouvelles, m'attendait, surhumainement patient, avec son débardeur, sa jeunesse, sa carrure, sa beauté androgyne (de dos, au premier plan de la photo -en gros, vous l'aurez compris, une antithèse), et s'est remis à arpenter les décors anguleux de Second Life dès la première sollicitation de souris. Pourquoi cette reprise ? Parce que, grâce aux conseils de Lorenzo Soccavo, j'ai appris que je pouvais rejoindre une communauté francophone : Gaïa. Nous voilà bien, nous voilà entre nous, entre francophones, entre gens du même monde qui peuvent se comprendre. Terrifiant, cette manie grégaire, même dans un monde virtuel où, a priori, aucune limite ne devrait être posée. Au lieu de ça, les internautes ont répliqué l'univers con qui les entoure dans la vraie vie : nudité interdite, armes interdites, terrains interdits, obligation de propreté, présence de l'argent, etc. Y a-t-il (y aura-t-il) une île anarchiste sur second life ? Je crains bien que non. Dire que la possibilité d'un monde virtuel était l'occasion de créer une belle utopie... La seule occasion même, puisque les utopies réelles se heurtent aux contingences réelles. Quelle limitation de l'esprit, quel manque d'imagination !

    La même intolérance vis-à-vis de l'étranger est reproduite ici. Dès mon arrivée sur Gaïa, une accorte avatar(e) approche : "Hello", jusqu'ici tout va bien, je suis capable de saisir un dialogue, je réponds, dis que je m'emmerde, elle me répond "lol", ce que je comprends, puis suit un "pk ton pseudo ?" j'ose demander : "PK ? Pardon, en Français ça signifie ?", la jolie avatar(e), tellement abasourdie par mon inculture webesque, fait mine de s'évanouir, dans une posture façon dame aux camélias. "Ok", dit Kargo Tae, "Je vois que la tolérance pour ceux qui ne savent pas est la même dans les mondes virtuels que dans le nôtre. Salut" j'ai volé pour aller m'emmerder un peu plus loin.

    J'en appelle à mes potes qui connaissent mieux que moi les modes de communication sur Second Life : vous n'auriez pas envie de créer un groupe anarchiste pour foutre un peu la zone dans leur monde parfait de merde ?