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  • Un site de Nudistes

    On me pardonnera l'aspect racoleur du titre si l'on veut bien prendre le temps de suivre ce lien pour découvrir le site de Nu-compagnie théâtrale, conçu par Jérôme Bodon-Clair (heureusement qu'il est là celui-là), et qui fait le point du travail de notre toute fraîche compagnie théâtrale. Je n'en dis pas plus. Allez-y car, comme dirait un ami : "il est très intéressant".

  • Le nez dedans

    « Les petits mouchoirs » est une réussite qui doit nous permettre de nous interroger sur nous-mêmes. Car enfin : s'émouvoir de la mort d'un type qui n'existe pas, dont le personnage n'est apparu que dix minutes à l'écran, c'est finalement complètement idiot !

  • La douce et le goujat

    Ma douce m'avoue l'autre soir la manière dont elle a morigéné un goujat en 4X4 qui trouvait malin de menacer sa twingo d'un pare-choc rutilant et massif pour l'obliger à aller plus vite. Mauvais calcul. Ma douce perd toute sa douceur instantanément, dans de tels cas. Elle est submergée alors par toute une colère où entrent pêle-mêle revendications sociales, environnementales, culturelles et sociétales qui motivent au quotidien ses nombreux agacements. Furieuse, elle descend de voiture et se colle sous la fenêtre du conducteur. Le type récolte donc le produit de mois de frustrations cumulées et, s'il échappe de peu à la menace de finir, avec ses congénères, pendu par ses propres boyaux, c'est qu'un restant de civilisation retient ma douce juste avant cet ultime anathème. Ensuite, et bien, elle a honte d'elle. Y'a vraiment pas de quoi. Surtout, j'aimerai bien avoir une vidéo de la diatribe. Pour servir de modèle.

  • Le soir, sur la lacune

    On vient de m'interroger sur la clavette de Donnersberg. J'avoue que c'est une donnée assez lointaine pour moi, mais elle nous a permis dix bonnes minutes de discussion sur la notion de lacune.

  • Révolution technologique

    Cela nous vient d'Espagne. J'ai testé, ça marche. Vidéo de présentation du BOOK, produit révolutionnaire, en effet. Même sans traduction, je crois qu'on comprend bien.

  • Prophétie

    Bon voilà : la Chine s'est réveillée, et effectivement, le monde tremble. Napoléon avait raison, une fois de plus. Honnêtement, ça lui fait une belle jambe, maintenant.

    D'autant plus que, selon certains historiens, Napoléon aurait dit « Quand Machine s'éveillera... » Machine, c'était le nom d'une femme de ménage à Ajaccio, particulièrement irascible, qui faisait la loi dans la maison familiale, et terrorisait tout le monde.

    Et d'ailleurs, tout le monde peut balancer une prophétie. Tenez, je vous le fais : « Quand le Nunavut se réveillera, tout le monde sera bien étonné ».

  • Chez Verdurin

    Ces bourgeois qui avaient invité par erreur un voisin nommé Jacques Chancel, avant de découvrir, en le voyant débarqué une bouteille de rosé à la main, qu'il s'agissait d'un représentant en tissu imprimé, piqué de poésie de surcroît. L'horreur pour ces braves gens qui avaient aussi invité leurs amis en lançant, comme un détail : « Et puis, il y aura Jacques... »

     

     

  • Mais au fait, c'est demain ?

    J'ai peine à croire, tandis que je suis là, dans mon bureau, plongé dans les délices de l'écriture, que le monde continue sa roulade soule, que mes collègues travaillent, inconscients de ma chance, et que, bientôt, bon sang bientôt, il va me falloir retourner au turbin. Je n'arrive pas à y croire, tout simplement. Et même sur place, après le trajet frileux en car, après la veste posée sur le dossier de chaises et l'ordinateur allumé, je me demande si je vais finir par réaliser que le bon temps est fini. Je me demande.

    Collant ce billet par avance dans mon interface, je vois -coïncidence- que la date est celle de la veille de la reprise. Quand vous lirez ce billet, je me préparerai à une nuit insomniaque, comme avant chaque retour au travail. Zut.

  • Perspective

    Au fait : un de mes textes poétiques a été refusé dans une néanmoins excellente maison d'édition, et un autre a été accepté dans une néanmoins excellente maison d'édition. Ce texte qui me tenait particulièrement à cœur (comme on dit) ne sera pas publié avant la fin de l'année 2011. Nous aurons donc le temps d'en reparler alors, d'autant plus que le travail avec cette éditrice-artiste promet d'être absolument passionnant. Je suis très heureux, vous pensez bien.

  • Autocritique

    C'est évidemment très prétentieux de se poser en juge, de quoi que ce soit. Et chaque fois que je me suis laissé aller à distinguer entre ce qui selon moi est bien et ce qui n'est pas bien, je l'ai fait naïvement convaincu de mon bon droit, avant de découvrir que mon jugement -pour inefficace et discret qu'il soit- avait pu faire du mal à l'intéressé(e). Ensuite, le remords me gagne et je me sens mal. Il faudrait bien que j'arrive un jour à réconcilier mes pensées et mes actes : en gros, ne pas blesser inutilement les autres ; mais rien à faire, devant les couronnements de lauriers disproportionnés ou immérités (y compris quand j'en suis le bénéficiaire, d'ailleurs), me viennent des imprécations irrépressibles. Et je les livre, au lieu de me taire, comme je devrais. Parce que je ne pense jamais être en capacité de toucher ma cible. Je veux dire qu'il m'est arrivé d'être attaqué sur mon travail (je me souviens d'un article cuisant sur une scénographie d'expo, il y a longtemps), tandis qu'autour de moi on se morfond, à la vérité, ça m'amuse plutôt. Je suis toujours un peu spectateur de ma vie, et je trouve souvent les critiques justifiées. Parfois elles m'agacent : un article mal écrit, mal ficelé, confus, à peine relu, qui critique le style du « Baiser de la Nourrice », oui, il est vrai que c'est très énervant ; mais en général, les réserves émises ressemblent à celles que je peux avoir sur mon propre travail. Je suis donc d'autant plus décontenancé quand mes critiques sont reçues comme des coups de poignard ou autre métaphore excessive. C'est regrettable. Autrement dit, ma chère Anne, je te demande pardon.

  • Dans son temps

    Elle préférait le maquillage à la joie, la foule à la méditation et en résumé la foule maquillée de ces temps lui convenait parfaitement.

  • Débat nocturne

    Comment se défaire des passions tristes qui retiennent le sommeil, comment effacer d'un mouvement ces palabres inachevées, éviter ces débats ivres qui se jouent dans la boucle des veilles ? Je revis pendant des heures des discussions polémiques et autres débats contradictoires, de façon obsessionnelle, sans fin, épuisante. Impossible d'intimer le silence à ce cerveau qui n'en fait qu'à ma tête. Télé, internet, livres, rien n'y fait. Fatigué, le sommeil assis sur mes paupières, j'éteins, je ferme, je me recouche. Je pense pouvoir enfin dormir, mais dans le recueillement de la nuit, tout revient : toutes les paroles, les affirmations véhémentes, les arguments imparables, tout. En circuit fermé. Une logorrhée infatigable. Jusqu'à ce que, tout de même, après des heures de ce régime éprouvant, le cerveau se mette enfin en berne, capitule, et éteigne la lumière.

  • 50%

    Beaucoup de chantiers d'écriture en ce moment, et la volonté de ne travailler qu'à mi-temps à partir de janvier 2011, pour faire face. Un drôle de virage dans l'existence, pas encore un changement radical, mais une décision importante. Ce qui est incroyable, voyez-vous, c'est de découvrir son propre fonctionnement psychologique. En effet, ma douce et moi tournions depuis quelque temps autour de cette question : comment me donner davantage de temps pour me consacrer à l'écriture ? (oui, nous réfléchissons à deux à ce genre de problème, tant j'ai son soutien franc et entier). M'arrêter ? Calculs, re-calculs... très difficile de le faire absolument. Une année de congés sans soldes ? Possible, sur le papier, nous avons mis un peu d'argent de côté, de quoi tenir un peu plus d'un an, après... et mon employeur actuel peut très bien ne pas me reprendre, ou pas avant un temps exagérément long, on m'a bien prévenu. Le mi-temps ? Oui mais : ma douce au chômage, la retraite qui s'éloigne d'autant (oui, éh oui : je ne suis pas un grand aventurier, voyez-vous), calculs, re-calculs, re-re-calculs, difficile, difficile... Jusqu'à ce que je me rende compte que je ne peux pas faire autrement, qu'il FAUT absolument que j'ai du temps pour moi, pour écrire et pour lire. Un jour, il nous apparaît tout simplement qu'il n'y a pas d'autre alternative. Je fais ma demande (j'attends encore la réponse à ce jour) et nous écarquillons les yeux : comme tout paraît simple et évident, alors ! Une fois la décision prise, tout s'est éclairci brusquement, comme une plaine qu'un nuage découvre, et nous avons compris que le seul blocage, la seule raison qui causait notre hésitation, était dans nos têtes, pas dans les difficultés matérielles envisagées qui, maintenant que la décision est prise, nous paraissent bien dérisoires. Je suppose que cela vaut pour bien des cas dans l'existence, où nous sommes encombrés de nos propres craintes. Les calculs servant, non pas à en quantifier les risques, mais à les conforter.

  • Encartés

    Vous avez vu la gueule qu'on a sur les cartes d'identité ? Faites a priori pour être reconnu, mais l'encarté y est souvent méconnaissable. Étonnant. Je serais terroriste (ou seulement syndiqué, ce qui est égal dans ce pays apparemment), j'insisterais pour avoir une carte moi aussi, meilleur moyen pour échapper au contrôle et masquer son identité.

  • Dernier r' appel

    Lecture d'extraits du roman « Le Psychopompe » par l'auteur (et lecture de la préface par Jean-Marc Dublé)

    Aujourd'hui de 15 heures à 17 h 30 Chez Jean Mathieu, Chateaumorand, à Saint-Haon-le-Châtel (Fléchage sur place)

    Entrée(s)couv psycho.jpg et sortie(s) libres

    Organisée par l'association "Demain dès l'aube". Avec un pot à l'arrivée de l'épreuve.

  • C'est possible


    http://www.youtube.com/watch?v=KIWhZ6jVHSw&feature=player_embedded

    Vous allez dire que les vacances ne me valent rien. Plus de billets écrits ? Des vidéos ?

    Il se trouve que mon temps d'écriture est bien occupé en ce moment. Il se trouve aussi que certaines choses doivent être sues par ceux qui, comme moi, ne regardent pas la télé.

  • Appel de Stéphane Hessel


    http://www.youtube.com/watch?v=-MCbkWftdhI

    Stéphane Frédéric Hessel (né à Berlin le 20 octobre 1917) est un diplomate, ambassadeur et ancien résistant français et ancien déporté. Il est l'un des rédacteurs de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948. Il a récemment participé à un appel au boycott des produits israëliens. A ce titre, le gouvernement actuel (notre gouvernement) a porté plainte contre lui et d'autres signataires. Ce gouvernement n'a décidément aucune honte.

  • Vert de colère

    Pour info, au passage. Extrait du petit livre vert de l'Ayatollah Khomeiny:

    "Vos égards, vos scrupules "humanitaires" sont plus enfantins que raisonnables. Au terme de la loi coranique, n'importe quel juge réunissant sept conditions : être pubère, croyant, connaître parfaitement les lois coraniques, être juste, ne pas être atteint d'amnésie, ne pas être bâtard ou de sexe féminin, est habilité à rendre la justice dans n'importe quel cas. Il peut ainsi juger et régler en un seul jour vingt procès différents, quand la justice occidentale met plusieurs années à les aborder."

    Mais je suis à l'écoute de tout démenti.

    Ah, à propos d'Iran, et pour voir les choses autrement, il existe toujours bien sûr la formidable BD de Marjane Satrapi et, dans le dernier numéro du magazine XXI, une BD reportage sur Massih, routier iranien, qui transporte sur plus de mille kilomètres, un convoi de bouteilles d'eau, pour une station balnéaire de touristes friqués.

  • Phrases en vacances

    La vie brève des chiens a une fonction finale : ne pas laisser le dernier chien survivre au dernier homme.

  • Phrases en vacances

    « Oh, mais il est très joli ton dessin mon petit, c'est quoi ? »
    « C'est la Goulue, et je m'appelle Toulouse-Lautrec, connard. »