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  • Cause et effets

    La France est le pays développé où l'espoir en l'avenir est le plus bas, statistiquement. C'est aussi celui qui, proportionnellement, compte le plus d'athées.

    C'est qu'on a appris ne pas croire aux contes fées, je suppose.

  • Parlons vrai

    Et bien oui, défendons le nucléaire !

    Défendons-le absolument, à tout le monde, tout le temps, et dès maintenant.

  • Persiste et signe

    Cet après-midi, je suis au Carnet à Spirale, belle librairie installée dans ses nouveaux locaux, place de la Bouverie, à Charlieu. J'y dédicace de 15 h à 18h mon nouveau roman « L'Affaire des vivants ».
    A 17h30, France Bleu Loire consacre une émission sur ce livre, désigné par Isabelle Rabineau et Lucas Rodriguez comme « précédé par la rumeur des libraires qui aiment ce livre, c'est un phénomène de la rentrée littéraire ». Si la technique suit, on pourra écouter l'émission dans la librairie, en direct.

  • L'une et l'autre

    A la fête du livre de Saint-Etienne, en octobre, je serai sur le stand de la librairie l'une et l'autre. Marie Marcon parle de son coup de cœur : "L'Affaire des vivants". C'était sur France 3 Rhône-Alpes, hier.

  • La démocratie au travail

    Contre la démagogie anti-parlementariste des Chouard, Soral et autres Le Pen ou Dieudonné, pour se rassurer sur le fait que les élections sont utiles et le travail des députés passionnant et sérieux, je ne vois qu'une solution et elle n'est pas compliquée : suivre de bout en bout le travail des commissions de l'assemblée sur LCP. Mais, bien sûr, ça demande du temps, un effort intellectuel, ça demande au téléspectateur d'être sérieux et concentré. En fait, ça demande au citoyen ce qu'il exige de ses élus. Mais il est toujours plus facile et plus rapide de critiquer.

  • Les grosses mains dans les poches, avec des bretelles

    Je suis aujourd'hui à Lyon, au milieu d'un aréopage d'écrivains de premier ordre, où je vais parfaire mon image d'auteur rustique. Pensez à moi.

  • En musique

    Un petit rappel pour ce soir, avec une maquette (ce n'est qu'une maquette, le mixage est perfectible), de ce que Jérôme a réalisé spécialement pour la lecture de "Nos Futurs", à la Médiathèque de Roanne, à partir de 19 heures.


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  • Vendredi soir, à Roanne

    flyer lucifer.jpgLa médiathèque de Roanne présente, vendredi 12 septembre à partir de 19 heures, une soirée exceptionnelle autour de "Lucifer Elégie" suivi de "Nos Futurs", recueil paru cette année aux éditions Sang d'Encre.
    Une exposition des illustrations originales de Corie Bizouard servira de cadre à une lecture d'extraits, ponctuée des créations musicales de Jérôme Bodon-Clair.
    La lecture sera suivie d'une rencontre avec l'éditrice, l'illustratrice, le musicien, et moi.
    La soirée s'achèvera autour d'un pot de l'amitié.

    Quand je dis une exposition d'illustrations de Corie, il faut comprendre aussi qu'elle a, pour l'occasion, créé d'autres œuvres, toutes superbes, qui s'ajoutent aux dessins libres et élégants déjà produits pour le livre, qu'ils soient publiés ou pas.

    Quand je dis que l'éditrice sera là, il faut préciser que Jackie Platevoet viendra avec les petits bijoux qu'elle édite sans désemparer depuis des années. Et que c'est un régal.

    Quand je dis que Jérôme ponctuera la soirée de ses créations musicales, il faut savoir que l'artiste a composé vite fait (et très bien fait) des thèmes nouveaux, enregistré et mis en musique quelques textes, et que c'est superbe (écouter ci-dessous). Juste pour l'occasion. J'ai trouvé le résultat tellement beau que, bon sang, il va falloir qu'on en fasse quelque chose.


    podcast

    Quand je dis que je serai là, attention, il faut comprendre que j'aurai une nouvelle coiffure. Aha !

  • C'était bien

    Lecture_Chez_Christian_2014.jpgHier soir, chez l'ami Christian Degoutte, c'était fête, sympathie, chaleur et bonne humeur. Christian, auteur lui-même, avait invité Alain Crozier et moi-même pour lire des extraits de nos dernières productions. Une trentaine de personnes s'étaient déplacées, tout était de douceur et d'attention, de bienveillance, comme nos hôtes, Christian et Laura. Grand merci à eux.
    Une lecture du même genre s'était déroulée il y a quelques années, ce devait être vers 2006 peut-être, et l'auteure invitée était alors la talentueuse et sincère Nathalie Potain, disparue depuis. Christian a souhaité ouvrir la soirée par un rappel de son passage ici. Il a lu un passage de La Gniac, roman vif et sonore, charnel, poétique. Ce n'était pas un hommage pesant, bien au contraire, cela disait qu'il reste de nous quelque chose. Sur l'herbe, dans la lumière d'un chaud soleil de fin d'été. C'était bien. Vraiment.

     

    Photo Christian Degoutte

  • Bon de sortie (bis)

    Et donc, pour ceux qui l'aurait loupé malgré mon rappel, en ce jour de sortie, le beau billet de monsieur Cachard à propos du livre dont auquel que c'est le mien.

  • Bon de sortie

    Couv_LAFFAIRE.jpgTiens, j'ai un livre qui sort aujourd'hui.

    S'il vous procure un peu de plaisir, tant mieux, et profitez-en : je vais travailler silencieusement pendant quelques années à présent.

     

    Oh et puis, tiens, cadeau :


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  • Près de rentrer

    La première critique savante de l'Affaire des vivants fut publiée en septembre de l'année dernière par un lecteur et écrivain de mes amis, Laurent Cachard. A l'époque, discrétion oblige, cette approche anticipée avait contraint son auteur à user de codes : L'A. des V. pour l'Affaire des Vivants, et C.C. pour dire mon nom. Nous sommes aujourd'hui à une semaine de la sortie du livre en librairie et j'avais envie que son article soit, de toute façon, le premier. Mais le magazine PAGE m'a devancé.

  • Nos futurs et Lucifer Elégie

    Paru chez Sang d'Encre, le recueil "Lucifer Elégie" suivi de "Nos Futurs" a inspiré deux rencontres.

    La première aura lieu chez l'ami Christian Degoutte, écrivain et poète, chroniqueur et spectateur attentif des éditions de ses compatriotes. Dans cette idée, il invite donc Alain Crozier, pour son récent "Chants d’un oiseau de nuit", à lire des extraits de son travail. Cette lecture croisera celles que je ferai de "Nos futurs", et il se pourrait bien que j'ajoute un court extrait de "L'Affaire des Vivants". Nous disposons d'une demi-heure chacun pour bercer notre auditoire de nos textes.

    Cela se déroulera en toute simplicité, dimanche 7 septembre à 18 h à Commelle-Vernay, chez Christian Degoutte, donc, au 19 Impasse des boutons d’or.


    La seconde est organisée par la Médiathèque de Roanne. Elle aura lieu vendredi 12 septembre, à 19 heures, en présence de Jackie Platevoet, l'éditrice de Sang d'Encre, et de Corie Bizouard, qui m'a fait le beau cadeau de son travail sur ce recueil. La lecture de mes textes se produira, entourée des œuvres de Corie, et accompagnée par la musique de Jérôme Bodon-Clair.

    Je vous espère nombreux.

  • Polysémie

    Le travail sur Pasiphaé est lancé, concrètement cette fois. Décors et costumes sont en cours de conception, le choix des comédiens sera confirmé en septembre et les répétitions pourront commencer à la fin de l'année pour les premières représentations en janvier 2015.
    C'est un étrange destin pour cette pièce, déjà vieille de quatre ans, dont l'écriture était alors imprégnée de l'écho du ou des printemps arabes, avec cet enthousiasme iréniste que fait naître toute aspiration populaire à plus de liberté, à plus de jeunesse, à plus d'oxygène. Puis sont survenues, plus proches, les manifestations « pour tous », le fourre-tout des bonnets rouges, etc. Un questionnement sur la légitimité des populations à réclamer tout et n'importe quoi, a peu à peu corrompu les teintes de mon tableau. Une autre lecture s'impose. Et je m'aperçois avec satisfaction que la pièce autorise de telles nuances, que le propos est entre les mains du metteur en scène qui pourra, selon le moment, la synthèse qu'il aura faite de l'histoire récente, traduire un sentiment actuel sur les revendications populaires. Aucune raison que ce ne soit plus le cas dans dix, ou vingt ans. Ce qui signifie, en ce qui me concerne, qu'au moins un des aspects de la pièce est réussi.

  • La langue du temps

    J'ai commencé un voyage vers le XVIIIe siècle. Cadre d'un nouveau roman qui, comme « L'Affaire des vivants » (ou comme le livre tant attendu de certain confrère), va me demander quelques années de travail. Bien sûr, j'aimerais que d'autres romans soient publiés entre ces deux ouvrages pour ne pas être catalogué comme romancier « historique » mais, vous savez, les lois de l'édition...
    En attendant, j'ai imaginé approcher de ce passé par le seul moteur de la langue, des mots qui servaient à dire le monde à l'époque. Déjà, des petits bijoux s'exhaussent de la terre que je refouille. Quant au sujet, il est trop tôt pour l'évoquer, mais je peux vous assurer que jamais la Révolution française n'aura été décrite de cette manière. Le meilleur moyen d'être sûr de parvenir au bout d'une machine de cette ampleur, est encore d'être excité par l'enjeu littéraire qui l'a inspirée. C'est le cas. Dans un an, pas avant, je vous donnerai quelques clés de ce nouvel opus.

  • Question de temps

    J'ai retrouvé trace des premières notes de "L'Affaire des Vivants", et me suis aperçu que j'en parlais ici. La date de cette première occurrence permet d'apprécier le temps de l'écriture, auquel s'ajoute celui de l'édition : nous étions en décembre 2008. Je commençais donc à imaginer le parcours d'Ernest Persant il y a six ans. Ernest, oui. Vous entendrez beaucoup parler de Charlemagne, personnage énorme et dévorant, mais il faut avoir en tête que celui qui m'intéressait, celui qui a motivé l'écriture de ce livre, était Ernest, son fils.

    Six ans, donc. Soit environ deux ans entre la fin de l'écriture (disons d'une première phase de l'écriture) et la sortie du livre. Le temps de l'éditeur n'est pas celui de l'auteur. Soit qu'il voudrait plus de temps (il m'est arrivé qu'un éditeur m'arrache un roman qu'il me semblait ne pas avoir laissé mûrir suffisamment, pour le publier aussitôt), soit qu'il aimerait qu'un livre sorte vite (il se pourrait que l'an prochain et l'année suivante, aucun roman ne sorte sous mon nom, pour la première fois depuis 2008). A mon âge, on est impatient. Tandis que je ne m'occupais pas de ces aspects, plus jeune. Paradoxal.

    Mais ce sont de petites misères. De toutes petites misères.

  • LA JOYEUSE

    2014 est pour moi une année riche en publications. Après "Lucifer Elégie" chez Sang d'encre, et en attendant "L'Affaire des vivants" chez Phébus, en septembre, je suis très heureux de vous faire connaître cette maison d'édition : Le Réalgar à Saint-Etienne, et le dernier opus d'une série déjà prestigieuse, une nouvelle illustrée par l'artiste Winfried Weit : "La Joyeuse", d'après un passage de l'épopée de Gilgamesh.
    Merci de votre patience et de votre indulgence. (Après "L'Affaire des vivants", je vous laisse tranquille jusqu'en janvier 2015. Profitez.)

     

    Le message du Réalgar :

    Le Réalgar continue avec détermination son travail d’éditions et après « Valse, Claudel » de Laurent Cachard, « La bête » de Thomas Vinau et « Juliettes » ouvrage collectif, et «  Ce serait du moins quelque chose » de Lionel Bourg et vous propose un nouvel ouvrage :  " La Joyeuse »

    Couv_LaJoyeuse.jpgNouvelle de Christian Chavassieux  illustrée par les dessins de Winfried Veit que vous pouvez retrouver chez votre libraire ou sur :

    www.lerealgar-editions.fr


    Winfried Veit est né en 1945, en Allemagne. Il suit  sa formation à l'école des Beaux-Arts de Karlsruhe et de Paris. Artiste peintre et sculpteur, il vit et travaille à Saint-Julien-Molin-Molette, non loin de Lyon.


    Les premières lignes :

    « Si je ferme les yeux, je retourne sans effort près de ce fleuve. Voici ses eaux, tranquilles sous la lune. Et parmi les gazelles venues s'abreuver, trois fois plus haut que leurs échines, te voici,  Enkidu. Enkidu, je te devine dans la nuit, massif comme un roc, vif pourtant, ramassé dans un geste au milieu des roseaux, la chevelure hirsute tombée sur ton visage, ta bouche qui lampe à grand bruit l'eau du Tigre. Le jour, les bergers effrayés fuient ta silhouette immense, ton regard fauve, tes muscles couverts de pelage. Le soir, ils redoutent tes cris sauvages, ta folie, ton mystère. Tu chasses leur gibier, tu mènes ta harde, impunie, au milieu de leurs champs. Et contre toi, les chiens sont impuissants. »

    La Joyeuse  - Prix public : 8 € 

  • Entre nous

    Im01.jpgPar la sculpture, Catherine Chanteloube a choisi de construire un monde poétique et accueillant, tendre pour le visiteur. Elle utilise pour ce faire le matériau qui nous côtoie au quotidien de la façon la plus intime, le tissu. Le tissu, qui nous entoure de si près d’habitude, au point qu’on l’oublie, comme une peau, une mue aléatoire (ôtée puis reprise), se détache, s’élève, se structure et s’exhibe, se montre pour lui-même. Il devient un environnement dans quoi l’on voyage. Entre nous, Catherine sculpte des sémaphores, des madrépores, des coraux et des futaies vibrantes, et des voiles de nefs, prêtes à toutes les partances. Entre nous soit dit, le travail de Catherine Chanteloube nous dit « Entre ta peau et la peau de l'autre, entrons ». Entrons, nous : toi et moi. Entre l'air et nous, l'air de rien, le tissu s'étend. Et entre les tissus, par conséquent, c'est nous qui étendons nos gestes et nos places. Le tissu nous sépare, le tissu nous aimante. Par le vêtement, le tissu est notre langue commune. Notre langue à tous, humains, qui entrons dans le cercle des farandoles orchestrées par l'artiste.

    Entre Nous. Exposition Catherine Chanteloube. Couvent des Cordeliers, St-Nizier/Charlieu jusqu’au 31 août, tous les jours sauf le lundi 10h/12h30 et 14h/18h 19 h 04 77 60 07 42 Résidence : présence de l'artiste le 24 août de 14 h à 18 h.

     

    NB : ce texte est une commande ce l'artiste, pour présenter l'exposition. L'image qui illustre ce billet est celle d'une autre exposition de l'artiste, en un autre lieu.

  • La main sur le téléphone

    Trois manuscrits chez les éditeurs. Autant de fois l'attente et une sorte de dépression qui mord. Persuadé d'avoir osé proposer le pire, de ne pas avoir assez travaillé, qu'un retard d'une journée dans la réponse augure d'un refus embarrassé. Ça fait aussi partie du métier. Et c'est le plus pénible.