Un lecteur anonyme évoque "Chronique d'hiver" de Paul Auster. C'est le dernier ALIROULU.
kronix - Page 90
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ALIROULU 2-E3
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Fin de semaine
L'huile de coude sent moins bon que l'eau de menton.
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Une chaussure 4
L’expression de souffrance que j’employai une fois sous le regard de ma mère, la fit s’insurger contre la trop forte contrainte que l’on imposait à mes jeunes membres. Elle demanda illico à son beau-père de remédier au problème : « Non, mais regardez comme il a mal ! ». Mon grand-père, s’excusant, contrit, me déchaussa pour assouplir les semelles immédiatement. De semelles, point. Sarcasmes du grand-père, confusion et colère de la mère, déconfiture du jeune comédien. Il me fut impossible ensuite d’échapper à la rééducation douloureuse de mes arcades plantaires. Je concevais désormais la vie comme un martyr interminable. Je compatissais au sort de la petite sirène, dont la lecture répétée m’offrait le frisson, incessamment renouvelé, de la description de sa marche sur ses pieds neufs : « A chaque pas, comme la sorcière l'en avait prévenue, il lui semblait marcher sur des aiguilles pointues et des couteaux aiguisés ». Mais cela n’atténuait pas la hantise de devoir déambuler sur les semelles maudites.
Il y eut pourtant une éclaircie. Il m’était conseillé de marcher pieds nus le plus souvent possible, et sur des terrains particulièrement irréguliers : chemins caillouteux, plages de galets, etc. Je découvris la volupté de marcher ou courir pieds nus dans l’herbe, sur les chemins empoussiérés ou les berges sablonneuses. Plus rien ne m’arrêtait : les sous-bois criblés de ronces, les gravières au relief blessant, les lits de rivière sournois… Je martyrisais mes pieds avec une frénésie masochiste. Au hasard des aventures, je me déboîtais les orteils, m’écorchais la plante des pieds, me tordais les chevilles si souvent qu’elles se fragilisèrent à l’excès. Je redoutais tellement le retour des semelles de grand-père, que je laissais mes parents dans l’ignorance de mes nombreux accidents. Mon obstination se solda par une sensibilité permanente de la cheville droite, un déhanchement discret, une position anormale du pied droit, plus tard des rhumatismes à cette articulation… et une espérance de vie abrégée de toutes mes chaussures droites.
Je repose mon soulier démoli. Pas peu fier d’avoir élucidé le mystère de la pompe droite qui se désagrège prématurément. Et je réajuste mon écharpe autour de mon cou endolori.
Pourquoi est-ce que je porte toujours une écharpe, même lorsqu’il fait chaud ? -
Une chaussure 3
Grand-père était cordonnier orthopédiste. Il imposa à la plante de mes pieds plats, que l’enfance aurait dû rendre malléable, des semelles de sa création, outrageusement cambrées. Il confectionnait avec amour ce cartonnage rigide de couches de cuir, assemblées à l’aide de rivets chromés. Une merveille technologique, un instrument de torture individualisé, comme j’en connus plus tard avec les appareils redresseurs de dents rebelles. Inéluctablement, je grandissais, mes pieds aussi, mais les voûtes plantaires ne se voûtaient pas ; grand-père accentuait la cambrure de ses semelles, qu’il glissait à l’intérieur de la nouvelle paire de chaussures que mon changement de pointures exigeait. Les premiers jours, c’était horrible. Tout mon corps se révoltait contre cette sensation de marcher sur des galets embarqués. Dès que possible, je cachais ces maudites formes de cuir et marchais, soulagé, dans l’espace réintégré de mes chaussures neuves. A l’approche d’un parent, je boitillais en plissant le front, mais la supercherie ne dura pas.
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Une chaussure 2
L’hypothèse absurde que je marcherais davantage avec le pied droit qu’avec le gauche, causant ainsi une usure plus rapide de ce côté-là, m’amuse un temps avant d’être abandonnée. Une inquisition plus précise me révèle une déformation vers l’intérieur de tout l’appareillage, déformation inédite à gauche. En fait, il apparaît que je marche différemment, plus « en dedans » du côté droit. Ah. Cette position anormale de mes tarses et métatarses sur le sol occasionne une torsion du cuir, des coutures et du caoutchouc, finissant par briser le matériau le moins résistant à cette contrainte particulière. Menant la réflexion plus loin, je rappelle le souvenir de sensations corporelles assez coutumières. Il s’agit de ces petits embarras, de ces élancements chagrins avec lesquels on apprend à cohabiter. Oui, c’est au côté droit de mon dos que j’ai constamment mal ! Et certains jours de marche forcenée –car cela m’arrive malgré mes préventions contre toute forme d’exercice physique- la douleur grimpe jusqu’aux cervicales. Je regarde mon pied avec suspicion. Ce serait toi, toi seul, le responsable de ma démarche lasse, de mes courbatures, de mes nuits gênées, de mes maux de tête ? Et même de la musculature étonnante de ma jambe droite ?
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Critique de Mausolées
Une nouvelle critique de Mausolées, sur Bifrost, par un nommé Eric Gentile. Très bien, bien écrite, donnant quelques clés malignes sur les enjeux.
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Une chaussure 1
La première chaussure qui cède est celle de droite. D’abord, une série de veinules dans le caoutchouc annonce qu’elle agonise. A ce stade, je commence à éviter les flaques, sans quoi j’arrive au travail les chaussettes humides. Là, discrètement déchaussés dans l’ombre de mon bureau, mes pieds sèchent, plus ou moins vite selon l’agitation de mes collègues et les effets de ventilation qu’elle provoque. Je continue pourtant d’ignorer la crevasse qui, sous la godasse, s’élargit de jour en jour. Enfin, la semelle s’ouvre complètement par le milieu. J’achète une autre paire ? Non, j’attends que la chaussure de gauche parvienne au même degré de détérioration que sa soeur. Il lui faut en général un peu plus de deux semaines. Cela me laisse le temps de ruminer cette interrogation obsédante : pourquoi la droite en premier, toujours ?
Quand je considère cliniquement mes souliers défunts, ou que j’observe leur lent effondrement dans les derniers jours, je constate que sur celui de droite, un affaissement précoce du contrefort s’est opéré. Je reconnais là le stigmate de déshabillages hâtifs au terme desquels pied et chaussure sont désolidarisés de force, sans délaçage préalable. Le geste qui, du bout du pied gauche arrache le talon du pied droit, est le même qui envoie les pompes en direction du meuble où elles devraient s’aligner proprement, mais où elles percutent leurs congénères et retombent au hasard, parfois trop loin pour être repêchées avant le lendemain. Voilà l’explication des contreforts abîmés, mais la semelle fendue ? -
NU
Ne pas arrêter, écrire, écrire écrire, ce n'est pas si mal, cela défend des hommes, cela dit non parfois avec vérité, cela dit non du cœur et de la tête et protège les gens. Pense à tous les maux qui menacent, à ton fils à ta fille à tes proches, à ceux que tu ne peux protéger autrement que par les mots car quelles sont tes armes, aucune, tu n'en as pas d'autres, elle est seule à te connaître à te faire forge et armure ton acier sur les épaules et la poitrine le voilà la voilà c'est ton écriture tu le sais bien.
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Contact
Ta peau sur moi subsiste
Ma peau découverte
Sait ton goût
ton odeur -
Au soleil
La lumière pulvérisée par un essaim de fleurs
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Il y a bientôt 20 ans
Facile
le fer de machette
contre la chair
le fer coupe la peau
d'abord
elle n'a pas crié
pas là
elle a crié avant
beaucoup
elle a dit
une balle
elle a demandé
une balle plutôt
un autre genre de fer
qui fait une mort plus vite
ils lui ont dit
pas toi
le fer de la machette suffit
d'abord la peau donc
on soulève encore la machette
elle retombe
la chair s'ouvre nette
blanche
pas encore rouge
le sang gicle après seulement
on soulève la machette
elle retombe
taille l'os
elle hurle
elle hurle
on soulève la machette
c'est difficile cette-fois
le fer s'est coincé dans l'os
le fer brille un instant dans l'air
il retombe
coupe l'os
le bras se détache
il est tiré jeté vers un chien qui attend
elle râle doucement
vomit
on soulève la machette
elle retombe
coupe la peau de la cuisse
on soulève la machette
elle retombe
la chair de la cuisse
pas bien coupée
on soulève la machette
elle retombe
la chair de la cuisse partagée
comme un filet de poisson
on soulève la machette
elle retombe
l'os de l'articulation
elle hurle hurle hurle
le chien est parti avec le morceau de bras
on soulève la machette
elle retombe
l'os résiste
on soulève la machette
elle retombe
c'est fatigant
cet os qui tient
on soulève la machette
elle retombe
l'os claque sous le fer
il a dû céder
elle s'évanouit
on vérifie si l'os est bien cassé
pas encore
on soulève la machette
elle retombe
la jambe tient encore avec un peu de muscle
on soulève la machette
elle retombe
le muscle fendu vomit son sang
la cuisse roule dans le sable enfin
on pousse un ouf de délivrance
de travail pénible
mais ce n'est pas fini
on soulève la machette
elle retombe
une épaule
la chair tout de suite coupée
on y va de toutes ses forces
on soulève la machette
elle retombe
l'os coince le fer
encore
on peste
travail mal fait
il fait chaud
elle se réveille
elle hurle
gigote
on soulève la machette
elle retombe
la gorge
nette tranchée franc
on soulève la machette
il faut finir le travail
elle retombe
le bras défait
envoyé loin
la gorge ouverte
dégueule
le sang
Plus que huit cent mille.(texte publié dans la revue "Le chasse-patate" il y a quelques années)
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Zoom
Comme un animalcule négligeable, enflé de son importance sous la loupe.
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Dilemme
Le petit diable : C'est alimentaire, t'en fais pas pour ça. Avec les droits d'un bouquin pareil, tu auras le temps d'écrire vraiment ce qui te semble important, après.
Le petit ange : T'es qu'une merde.
Il est gentil, ce petit diable, je crois que je vais l'écouter. -
L'attaque des machines
La pelleteuse dévore la maison. Sur sa carapace, le cornac saisit les rênes pour la maîtriser mais rien à faire, elle lance son cou et enfonce un mur avec sa tête dentue. Les passants observent le désastre en hochant tristement la tête. Voilà ce qui se passe quand on ne parvient plus à contrôler ces monstres. Et leurs méfaits sont de plus en plus fréquents, partout dans la ville. C'est à se demander où nous allons.
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Bel endroit pour une rencontre
J'aurais pu, toute honte bue, me contenter de vous renvoyer au billet d'hier qui liait celui de Laurent Cachard sur son blog (excellent, où tout est dit et notamment que mes livres « parlent principalement d’écriture, et réécrivent la vie telle qu’elle devrait être », pertinence d'analyse qui me touche, en plein cœur), mais tout de même, j'aurais quelque remords. Je veux au moins rendre hommage ici à l'équipe de la bibliothèque de Fleury-la-Montagne. Bibliothèque toute neuve, animée par des bénévoles actives depuis longtemps (on n'arrache pas la construction d'une bibliothèque dans un village de 700 habitants en agitant seulement l'oriflamme de la culture, il faut se battre sur le long terme, prouver que « ça a un intérêt »). Enfin, j'étais en bonne compagnie et vraiment très heureux de l'invitation.
Habituellement, il s'agit pour un écrivain de parler de son dernier livre. J'estimais hier que, Mausolées étant du mois d'octobre et le prochain étant pour septembre, nous nous trouvions dans une zone de calme éditorial qui me permettait de tenter une expérience. Évoquer le parcours d'un auteur publié sur le tard, à la production encore réduite. Et puis, si les deux heures dévolues n'étaient pas écoulées, tendre la main au dessus des piles de livres apportés (de Proust à Brussolo en passant par Degoutte ou Michon) et, au hasard, dire les livres que j'aime, les raisons qui font qu'un auteur me parle. La deuxième partie a été tronquée : elle réclame une séance à elle seule. Le temps que je le réalise, je n'avais empoigné que les ouvrages les plus populaires (dont le Tarzan de Rice Burroughs, qui a permis à Laurent de faire une photo amusante). Car je dois à la littérature populaire, j'ai une dette envers elle et je voulais la saluer. Ce sont les bandes-dessinées et les récits de W.E. Jones qui m'ont donné à comprendre que les mots avaient une puissance d'évocation, qu'avec une phrase, il était possible de transporter le lecteur, de lui faire sentir et ressentir des choses. Plus tard, il m'est apparu que la narration seule m'ennuyait, mais la notion de récit a été un viatique pour la forme littéraire que j'affectionne aujourd'hui (celle des Chevillard, Meltz, Michon, Gracq ou Volodine) où, à même niveau d'exigence que ce qui est dit, se manifeste la façon de le dire.
Bien sûr, comme nous ne sommes pas loin de Roanne, un certain nombre des lectrices présentes étaient venues pour évoquer leur ressenti à la lecture de « J'habitais Roanne ». Ce qui m'a valu des marques de reconnaissance, des extraits choisis très bien lus et fort à propos, puis des échanges encore, au moment des signatures. Quand on écrit, quand on est dans le mouvement de l'écriture, on est seulement acharné à produire le meilleur livre possible. Dès sa sortie, on est en présence d'un nouveau phénomène, plus ou moins évincé pendant la période de travail : ce qu'on écrit a des conséquences. Personnellement, je n'y songe jamais assez, je crois. Je ne considère jamais l'impact et les effets d'un texte. Heureusement, jusque là, les effets sont plutôt positifs (« merci de m'avoir fait redécouvrir la Loire »), mais enfin, c'est une dimension que je n'ai pas intégrée encore. Et peut-être est-ce aussi bien, d'ailleurs. Je ne sais pas. On voit dans cette inconséquence que je suis encore un jeune écrivain, finalement.
Il fut question du vocabulaire. De la difficulté de lire mes livres à cause de la richesse de leur langue. Pour qui est-ce que j'écris, alors, puisqu'il semble que je multiplie les filtres ? Une élite ? Je m'en voudrais. Je m'en veux, tiens oui, au fait : j'aimerais que tout le monde ait l'attitude que j'ai en tant que lecteur, la gourmandise du mot nouveau. Et puis, comme j'aime la justesse, la précision du mot (un sens, un mot), j'écris à sa place celui qui doit être là et qui exclut, par sa pertinence, tous les autres. Il fallait ce mot. Il est difficile, vous ne le connaissez pas ? Et bien, je l'offre à votre avidité. Il faut savoir qu'il m'est arrivé de me voir refuser un manuscrit avec cet argument : « trop de vocabulaire ». Je suis conscient que ce peut être une limitation, mais je ne suis pas prêt à y renoncer. Il fut question aussi des sonorités (question illustrée par une lectrice intervenant très à propos, avec un extrait du début de Mausolées). J'écris aussi pour qu'un texte s'écoute. L'influence de mes premières lectures, là aussi, peut-être. En tout cas, des auteurs que j'aime. J'avais prévu d'évoquer Hugo et « La Légende des siècles » (on est vraiment dans les plaisirs coupables), mais je n'ai pas eu le temps ou plutôt pas eu le réflexe d'en parler à ce moment-là. C'est au contact du vieil Hugo et de ses poèmes monumentaux taillés à grands coups d'Alexandrins, que j'ai appris le goût de la scansion, du rythme. Il m'a fallu des années pour me débarrasser de la césure de l'hémistiche. Il me reste aujourd'hui une attention particulière à la musicalité d'un texte, dans ce que j'écris aussi bien que chez les autres. Il fut aussi question de ce que j'appelle, dans notre bibliothèque, les textes fondateurs. Bible, Coran, Kalevala, Véda, L'Iliade, et surtout Gilgamesh, puisque ce premier texte de l'humanité m'a inspiré une nouvelle qui fera bientôt mon actualité éditoriale.
Nous sommes tous, auteurs ou non, débiteurs, voleurs, héritiers d'une galaxie de passants anodins ou essentiels. Il est vain de vouloir honnêtement rendre hommage à chacun, mais il me semblait que même un court aperçu valait pour tous les autres. Il y aura cependant un hommage particulier, il se fera, dans les mêmes lieux, à celui qui vint me voir tenter l'exercice. Cette fois-ci, mathématiquement, je suis en position pour produire un compte-rendu avant qu'il ne le fasse. Mais je n'ose rien promettre -
Langue Fleury
La bibliothèque de Fleury, pour moi, c'est dix minutes. Pour Laurent Cachard, ça doit être dans les deux heures ou pas loin. Le bougre a le temps de produire un billet avant même que je réalise que je devrais peut-être tenter d'essayer de vouloir parler de la rencontre. Et en plus, c'est gracieux et pertinent. Moi, je vous le dis tout net : je ne sais pas comment il fait.
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Le 15 à 15 heures
A l'invitation de son équipe, je serai à la bibliothèque de Fleury-la-Montagne (Saône-et-Loire), ce samedi 15 mars (aujourd'hui, donc) de 15 h. à 17 h. J'y parlerai de chacun de mes livres et des auteurs que j'aime. Je suis très heureux de cette invitation : on n'a pas tous les jours la chance de se rendre dans une bibliothèque qui peut se prévaloir d'un nombre d'abonnés équivalant à un tiers de la population de sa commune.
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Deux catégories
L’usine avait produit des milliers de mètres roulants et de doubles décimètres, de chaînes d’arpenteur et de réglets métalliques, marqués d’une mesure fautive, car leurs centimètres étaient plus petits que la norme. Désormais, l'humanité se divisait en deux catégories : ceux pour qui le monde s'était soudain agrandi, et les autres.
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Bilan
Il méditait, visage fermé, sur ses échecs. Il avait voulu créer une nouvelle discipline artistique. Coupant des troncs lui-même, les installant sur des chevalets selon leur taille et la nature du bois, il avait tenté de vendre l'idée d'une inclinaison raffinée et sophistiquée de chaque grume, mais personne n'avait souscrit à la beauté gratuite du projet. Après tant d'années d'effort, rien. Il en avait gros sur la patate, le pencheur de rondins.
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Chez les fleurandins
Samedi 15 mars, de 15 à 17 heures, je suis accueilli pour la première fois à la Bibliothèque de Fleury-la-Montagne. Je viendrai en voisin (je n'habite pas loin) pour évoquer mon travail. Je ne parlerai pas seulement de mon dernier roman, Mausolées, mais de mes autres livres, de certains inédits, de théâtre, de nouvelles, et de mes influences et de pas mal d’autres auteurs que je connais. C’est l’avantage d’avoir du temps et je ne peux que remercier Françoise Leroux, bénévole de l'équipe, à qui je dois cette initiative.
Petit village du département de Saône-et-Loire dans la région de Bourgogne, Fleury-la-Montagne compte 649 habitants appelés les Fleurandins (source : site de la mairie). Ce qui signifie que je vais pouvoir mettre à l'épreuve, une fois de plus, la pertinence du principe de Cachard.