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Livres - Page 14

  • 2540

    C'est un premier frémissement, une lame encore paisible contre la carène, avant que le vent n'emporte la dixième flotte vers son destin. Le premier aperçu de la sortie des Nefs de Pangée. Bon, avec déjà une petite erreur dans le texte de présentation : la chasse à l'Odalim ne se produit pas tous les dix ans, mais tous les vingt-cinq ans. Pas très grave, les futurs lecteurs corrigeront.

    En attendant la sortie officielle le 21 août, vous pouvez picorer des extraits sur Kronix (taper "Nefs de Pangée" dans la recherche).

    Prochain grand rendez-vous le 12 septembre, à Paris, pour la rentrée Fantasy des indés de l'imaginaire. Ensuite, le 14 septembre, à Lyon, villa Gillet, pur la rentrée littéraire de l'ARALD, et puis, et puis... Je vous reparlerai de tout ça, bien sûr.

  • 2538

    Se référer à la figure d'Ulysse pour vanter l'idée du voyage, c'est oublier un peu vite que, d'abord, Ulysse aurait beaucoup donné pour rester chez lui, pépère, et que, en plus, son périple est un modèle d'accumulation de calamités et de mauvais coups, qui ferait fermer boutique à n'importe quelle agence de voyages. 

  • 2536

    Il fait chaud, c’est l'été, le jardin est harassé de lumière.
    Et toi, fermé dans ton bureau, tu racontes un hiver ancien.
    Tu pourrais tout aussi bien parler de la lune.
    Qu'y a-t-il de véritable dans la sensation que tu décris,
    des pieds nus entourés de paille qui cahotent dans les sabots usés, deux siècles avant toi ?
    A quel souvenir celui qui te lit, qui n'a jamais connu que des verticales d'acier et le confort de la clim', va-t-il s'appuyer pour te comprendre ?
    Lecteur et auteur s'accordent pour partager l'idée d'une sensation, et doivent s'en tenir là, s'ils ne veulent pas que s'effondre tout l'édifice.

    Le décor est maintenu par les deux étais qu'ils forment, ensemble, complices dans l'aventure du livre.

  • 2535

    L'Affaire des Vivants, vue et lue par Marielle, médiathécaire de Gilly-sur-Isère. Grand merci à elle et à l'équipe. Et à l'année prochaine.

    "Par quoi commencer pour exprimer mon ressenti à la lecture ? Peut-être par le mot qui me vient spontanément à l’esprit sitôt la dernière page tournée : « MONUMENTAL».

    Est-ce le personnage de Charlemagne, colosse insondable, qui me souffle ce mot ? Le gigantisme de l’époque, dans laquelle s’inscrit cette saga familiale, cette fin XIX°, si bien restituée, avec son développement tentaculaire et sa capacité à broyer les hommes ? les 352 pages qui invitent à de multiples questionnements : sur le destin, le poids de la famille, le poids d’une époque, le faux semblant des relations humaines, le sens du bonheur, celui de l’argent, du travail, de la liberté, l’absurdité de la guerre, l’importance des mots… ? Ou la puissance de l’écriture, quand elle nous plonge avec effroi, humour ou douceur dans des scènes que l’on retiendra ?

    Je ne sais ce qui a motivé ce monument, cet « ouvrage d’architecture remarquable d’un point de vue esthétique ou historique » (définition du Larousse) : un hommage à Flaubert, Hugo, Balzac ? Une expérience stylistique (très réussie) avec l’envie de s’immerger dans la langue du XIX° et ses mots oubliés ?

    Mais qu’importe et que l’on ne s’y trompe pas : Ce livre est plus qu’un hommage ou un vrai faux roman du XIX° : Pas du Hugo, du Balzac ou du Flaubert, mais leur égal : du Chavassieux pur jus. Avec toute la malice et le brio singulier de celui qui sait emmener le lecteur et les personnages là où il veut… Avec les mots, qu’il aime tant, et les noms savamment choisis comme autant de boussoles.

    Le roman, très contemporain, nous convie au concert (tantôt Wagner, Gorecki, chanson populaire, petite musique de chambre voire expérimentale façon Cage), au cinéma avec des scènes à couper le souffle, la puissance de l’écriture en lieu et place de la caméra. Et bien plus sûrement au théâtre avec sa galerie de personnages, et ses phrases en fin de chapitre comme un tombé de rideau. Sans compter le procédé brechtien pour nous rendre complice de ce qui se joue dans les pages ! Pas moyen de nous défausser : nous sommes pris au piège de nos émotions et notre esprit « bourrasque » face aux ruptures des destins ou , à contrario, face aux consternantes linéarités des vies qui se déroulent sous nos yeux : colère, empathie, admiration, détestation face aux personnages que l’écrivain modèle à sa guise… ou presque. Comme Abel Gance aux soldats figurants de « j’accuse », l’écrivain leur impose de bien terribles épreuves ; on lui en veut un peu, mais on lui pardonne bien vite car il nous invite à l’indulgence pour les plus détestables…

    Et se forme au fil du récit un idéal hybride : nous rêvons secrètement à l’étoffe de Charlemagne, l’élégance de Jean Baptiste, « l’âme complète » et libertaire de Louis, la pétillance de Jeanne, la force de résilience d’Alma, celle de rédemption d’Ernest, la sagesse de Victor et la simplicité solaire du père Martanche…

    Enfin, nous quitterons le livre à regret…

    …Comme une mise en abyme, nous terminerons cette rencontre, assis à la table d’un écrivain. Nous fermerons la porte comme nous avons tourné la dernière page, en nous sentant plus beaux, plus riches et… plus vivants !"

  • 2531

    affiche-cc.jpgChaque année, je viens, à l'invitation de l'équipe de Marielle, présenter ma "carte blanche". Chaque année, je viens avec un nouveau livre, une brioche aux pralines, un ou des invités, et un ou des kilos en plus.

    Cette année, ce seront trois invités et trois kilos.

    Ce soir, nous évoquerons les ouvrages de la dernière sélection Lettres-Frontière (et incidemment, "L'Affaire des Vivants", qui a le bonheur et le privilège d'en faire partie).

    Demain, c'est l'instant carte blanche avec, cette année, des potes auteur(e)s de BD. Tous issus de cette belle expérience que fut l'association Ikon&Imago, il y a.. hum... Euh... 15 ans !? Bref.

    Léah Touitou, dessinatrice, vidéaste, bédéaste, globe-trotteuse, engagée sans se déclarer telle mais parce que c'est comme ça...

    leah touitou- dessin.jpeg

    Quelqu'un qui va vous donner une pêche formidable. C'est peut-être le point commun de mes trois i

    nvités, parce que Sarujin et Petelus n'engendrent pas spécialement la mélancolie, non plus.

    Petelus, c'est un univers tellement singulier que... je ne saurais pas en parler. Le mieux est que vous veniez vous en faire une idée. J'espère bien, par mes questions, donner un aperçu de l'univers de ce cosplayer, vidéaste, mélomane, lecteur de Nietzsche et fin analyste des absurdités de la société (il en déniche qui m'étaient restées invisibles, c'est dire s'il est fort).

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    Quand à Sarujin, le stéphanois de la bande, il a fait lui aussi ses premières armes dans l'association roannaise, et se consacre désormais à son art. Comme les amis sus-cités, il s'exprime rarement sur son métier, et ce sera l'occasion d'évoquer son travail, de l'illustration pour des jeux, des couvertures de livres, chez Fleurus ou Bordas, la colorisation... J'insère ici un dessin que ce talentueux garçon avait réalisa pour me soutenir, lors de la censure de "J'habitais Roanne" par le Pays Roannais (hebdomadaire local). Une attention qui me touche toujours.

    affiche christian.jpgCe sera donc, samedi matin à 11 heures, une rencontre passionnante, la découverte d'un métier aux multiples surprises (comment modifie-t-on une bulle de manga pour la remplacer par une onomatopée allemande interminable, sans détériorer l'ambiance du dessin original, par exemple).

     

    Venez nombreux, ça en vaut vraiment la peine.

  • 2526

    Bureau_LGS.JPG"La Grande Sauvage" : c'est reparti !

     

    Au premier plan : des livres, revues et récits sur la Vendée, les colonnes infernales, etc. ; tout près, un récit de la journée du 1er janvier 1789 ; à côté, un livre sur les bibliothèques des colporteurs au XVIIIe ; ensuite, une série de documents, dictionnaires, livres d'historiens (Mona Ozouf -merci les Leroux- Furet, Michelet, Taine, Bertaud, etc., etc.), plus loin, on reconnaît les dos de deux Pléïades (c'est Rétif de la Bretonne : tout ce qu'il me faut sur la langue de l'époque) ; ensuite, quelques romans, dont "Quatre-vingt-treize" du père Hugo, "Les Onze" de Michon, le (pas encore sorti) "Fleuve Guillotine" de Antoine de Meaux, etc. ; pas loin : les numéros de la revue "Papilles" qui parlent de la gastronomie sous la Révolution ; les reliures anciennes sont celles des huit volumes du Tableau de Paris, de Mercier (éditions d'époque, prêtées par mon éditeur) ; et enfin, à côté de l'ordinateur, parce que c'est le sujet des premiers chapitres : revues, beaux livres et documents sur le hameau de Marie-Antoinette. Tout cela ne tient pas compte, bien entendu, des documents trouvés sur Gallica (le site de la BNF) et où j'ai pu trouver encore et encore des milliers de choses précieuses. Rassurez-vous, la moitié des livres ont déjà été sondés et annotés, la plupart des revues ont été décortiquées et ce que je devais en retirer, repris sur l'ordinateur. N'empêche, c'est effrayant et heureusement que ma douce me soutient.

  • 2525

    Craquants, tendres, colorés, savoureux,

    ainsi les macarons offerts par Bernadette

    et à Neulise, l'accueil de la Médiathèque.

    C'était chouette.

  • 2524

    Puisque je suis aujourd'hui dans une médiathèque, parlons livres, avec ces quelques ouvrages qui ont fait récemment mon bonheur :

    La femme du Héros, de Jean-Pierre Poccioni, aux éditions Pierre-Guillaume de Roux. Récit élégant et original décrivant le parcours d'une jeune femme, Solange, gentille mais effacée (tellement, que sa mère est capable de l'oublier, enfant, dans une scène d'ouverture qui donne le ton de la suite : distancié, savoureux, clinique). Solange qui se marie avec Gérard. Un agité, hâbleur, amateur de belles voitures, plutôt du genre agaçant et superficiel mais qui, un jour, se conduit en héros. Chez Poccioni, les êtres sont émoussés par le temps, sans pour autant s'en trouver détruits, mais à terme, les héros sont fatigués. C'est la terne Solange qui traverse les aléas de la vie avec le plus de force, aidée par sa constance, le peu d'illusions qu'elle se fait sur elle-même. Un personnage attachant. Solange est tenue par une volonté qui ne doit rien à personne, elle s'est construite presque sans racine, et ce n'est pas la moindre surprise de ce roman élégant, raffiné, cruel ou tendre, toujours juste.


    Se taire ou pas, d'Isabelle Flaten, au Réalgar édition. Le dernier ouvrage de l'auteure de Noces incertaines explore cette lisière ténue qui se situe entre le moment où les mots vont surgir et celui où on les autorise à se dévoiler et qu'il ne sera plus possible de revenir en arrière. Pour examiner ce phénomène sous toutes ses coutures, en analyser toutes les subtilités et les nuances, Isabelle Flaten a choisi la succession de nouvelles, courtes, variables, sans titres, ponctuées d'axiomes (tels que « si elle écrit, c'est qu'elle ne sait pas parler, tout simplement », dans quoi chaque écrivain se reconnaît) et c'est un régal d'intelligence. C'est drôle, épuré, intrigant, nerveux, il y a parfois des chutes, mais souvent le récit se concentre sur une tranche de vie, l'instant décisif où la parole est livrée ou non. Sujet passionnant, qui exige un sacré talent et une grande connaissance de l'humanité. Isabelle Flaten possède les deux. Le plaisir de voir toute cette galerie de portraits, ces couples de toutes natures ou ces égoïsmes à l'œuvre, se débattre avec ce problème universel, est multiplié par une grande qualité d'écriture, qu'on avait déjà repérée dans le livre précédent. Mais ici, le format n'est plus celui du roman, et il semble que l'auteure soit plus à l'aise dans cette mosaïque et les variations qu'elle autorise. Une expérience de lecture qui évoque l'écoute d'un concerto, riche de nuances. Je ne m'épanche pas davantage, puisque Laurent Cachard a signé sur ce livre, une chronique complète et essentielle, sur son blog, comme je suis bien incapable de le faire.

    [Ajout du 27 avril 2016 : Je découvre que Isabelle Flaten, dans une interview récente, évoque son livre. C'est ICI]


    Je vous écris dans le noir, de Jean-Luc Seigle, chez Flammarion. Le livre a du succès et beaucoup de choses ont été dites auxquelles je n'aurais pas la prétention d'ajouter la moindre analyse, mais je confirme que, pour moi, cette réhabilitation féroce et inspirée de la figure honnie de Pauline Dubuisson, tondue à la libération, plus tard meurtrière de son fiancé, est un roman fort, passionnant, qui laisse un goût amer, la dernière page tournée.


    Dix décembre, de Georges Saunders, éditions de l'Olivier, traduit par Olivier Deparis. La littérature en général exige des thèmes forts, puissants, profonds, la nouvelle réussie requiert une grande maîtrise technique, l'humour est un explosif délicat d'utilisation, le portrait de société demande beaucoup d'humanité en même temps que beaucoup de lucidité, le récit palpitant est affaire de travail, l'anticipation nécessite de la mesure dans la fantaisie, et le style n’est pas donné à tout le monde. Saunders, le bougre, est la somme de tout ça, portée au carré. En dix nouvelles de qualité égale, stupéfiantes, drôles ou angoissantes, ce maestro encore peu connu en France, et superbement traduit ici, donne au lecteur l'envie de recommencer dès la première ligne et, à l'écrivain qui se croit parvenu à un certain niveau, une leçon d'écriture. Dans les deux cas, vaut la peine de s'y confronter. M'a valu entre autres, quelques rires mal retenus dans le train.


    Karoo, de Steve Tesich, éditions Monsieur Toussaint L'ouverture (magnifique édition), traduit par Anne  Wicke (magnifique traduction). Karoo est le dernier roman de cet auteur, scénariste reconnu à Hollywood, et son statut de livre posthume fait résonner étrangement et douloureusement le dernier chapitre. Vous ne me croirez pas sur parole si je prononce le mot « chef-d'œuvre », c'est normal, je vous invite donc à vérifier par vous-mêmes, assuré que vous ne me contredirez pas. Saul Karoo est un quinquagénaire désabusé, lucide y compris sur sa propre nature et sa peur absolue de manifester de la tendresse (il se trompe peut-être sur sa prétendue résistance à l'alcool, mais c'est une autre histoire). Son travail, très bien rémunéré, est de « réparer » des scénarios bancals, de proposer des remontages de films que des producteurs sans scrupules lui donnent en pâture. Un jour, pourtant, un film parfait lui est confié. Impossible d'améliorer ce qui lui semble un bijou sans défaut. Le cas de conscience est de courte durée, mais une scène du premier montage va lui inspirer de quoi se racheter à ses propres yeux. C'est un récit terrible, drôle, cynique, bouleversant, c'est virtuose, c'est un monument. La quatrième de couverture vante une parenté avec Philip Roth ou Bret Easton Ellis, et on ne peut que la confirmer, en ajoutant cependant que Tesich a, bien sûr, sa propre voix. Et comment !

    On peut lire aussi avec bénéfice : L'involontaire, de Blandine de Caunes, et Villa du Crépuscule, de Jesse Browner, Échapper, de Lionel Duroy. On doit pouvoir continuer de vivre sans avoir lu le pourtant célèbre Jour des Corneilles de Jean-François Beauchemin, ou le pourtant remarqué et encensé Un après-midi d'automne, de Mirjam Kristensen.

  • 2523

    Neulise, Chavassieux, L'Affaire des Vivants, Mausolées, Phébus, Mnémos

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je serai donc à la Médiathèque de Neulise, demain, à partir de 10 heures, pour rencontrer des scolaires (Cm 1 et Cm 2 !)

    A partir de 17 heures, l'équipe de la Médiathèque et moi-même, aurons le plaisir de vous accueillir pour évoquer à bâtons rompus "L'Affaire des Vivants" et autres bricoles; Venez nombreux (enfin, venez, quoi).

  • 2520

    "Sur le port, des sonneurs entonnèrent la plainte qui fut reprise autour de l'Arsenal, sur la rade, les digues, dans les quartiers, depuis les tours. Tout Basal, puis les villages aux rives de Myrâ, et bientôt toutes les nations apprendraient que la neuvième chasse avait échoué et que, pour un cycle entier, pour les vingt-cinq années à venir, le malheur allait s'abattre sur les enfants de Pangée."

     

    Les Nefs de Pangée. Extrait. A paraître en septembre chez Phébus.

  • 2517

    Un petit rappel, les amis :

    Je serai ce soir, à 19 heures, à la librairie La Maison Jaune, de Neuville sur Saône, pour une rencontre autour de « L'Affaire des Vivants »
    et demain à 11 heures, à la librairie Baume, à Montélimar, pour le même roman, défendu par des libraires "emballés"(sic). La rencontre sera suivie d'une dédicace l'après-midi.

    J'aurai des bretelles, mais pas d'écharpe (trop chaud).

     

  • 2512

    « Les Moulhrags... Non.
    Les oulmars... Ah, zut !
    Les oularmes ? Non, pas les Oularmes..
    Les Oulhamr, voilà ! Sans « s » à la fin, ça fait plus... Enfin, c'est mieux.
    Ils fuyaient. Bon.
    Ils fuyaient.
    C'est la nuit forcément.
    Et comment qu'elle est, la nuit ?
    Pas joasse, lugubre, à faire peur...
    Effrayante ? Non.
    Horrible ? Non...
    Épouvantable ? Oui, peut-être. Va pour épouvantable.
    Pff, c'est dur, le métier d'écrivain... »

    (évidemment, quand on ne connaît pas, ça perd un peu de son sel)

  • 2511

    L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt,
    mais ceux qui se couchent de bonne heure, longtemps,
    ne produisent pas tous un livre mémorable.
    Suivez mon regard.

  • 2510

    L'an dernier, une première lecture en public d'extraits de Lucifer Elégie et de Nos Futurs (recueil paru chez Sang d'Encre), avait inspiré, entre autres, ce travail à Jérôme Bodon-Clair (la vidéo Nos Futurs).

    Ce petit rappel est lié à celui des prochaines lectures, samedi 30 mai à 18 h, librairie L'Annexe, à Malaucène (50, Grande Rue) et dimanche 31 mai, à 18 h, au centre artistique de Piégon. Jackie Plaetevoet, poète et éditrice, lira, elle, des extraits de "Traversée des silences" (paru chez Gros Textes) puis, en duo avec Emmanuel des extraits de "Un simple regard où habiter", livre qu'ils ont co-écrit (paru chez Sang d'Encre). Enfin, Emmanuel Merle lira plusieurs de ses textes. Je me réjouis de ces beaux instants à venir. Les lectures seront ponctuées d'interventions musicales.

  • 2508

    *Mer'scia ; pluriel : meér’scia
    Vieille, en Ghiom, surnom familier des vénérables (et peu apprécié par les intéressées). C'est aussi, pour certaines raisons, le surnom de la mena, bateau ventru et difficile à diriger.

     

    (Les Nefs de Pangée. Extrait du Glossaire.)

  • 2507

    Murscîn
    Concept propre au peuple de Memphée. Désigne le sentiment d'un accomplissement au terme d'une durée où le temps s'est en quelque sorte aminci, épuisé de lui-même, et présente l'achèvement d'un cycle ou d'un phénomène, la résolution d'une décision, comme inéluctable.

     

    (Extrait du glossaire des Nefs de Pangée)

  • 2503

    Ce serait bien qu'on se voie. Par exemple en mai, ou en juin, comme vous voudrez. Il y a le choix.

    Pour celles et ceux qui seraient dans les parages, ou connaîtraient des personnes intéressées pour écouter des lectures de textes publiés chez Sang d'Encre, de Emmanuel Merle, Jackie Plaetevoet et moi-même, je vous convie à venir nombreux à deux rendez-vous prometteurs :
    Samedi 30 mai à 18 h, librairie L'Annexe, à Malaucène.
    Dimanche 31 mai, à 18 h, au centre artistique de Piégon.
    Ce sera agrémenté de musique, l'entrée est libre. Aucune raison de se priver de ce joli moment.

    Je serai le 5 juin, à 19 heures, à la librairie La Maison Jaune, de Neuville sur Saône, pour une rencontre autour de « L'Affaire des Vivants »
    et le lendemain à 11 heures, samedi 6 juin à la librairie Baume, à Montélimar, rencontre autour de ce même roman, suivie d'une dédicace l'après-midi.

    Le 12 juin, à partir de 17 heures, c’est une rencontre riche avec le public et aussi des élèves de Cm1, Cm2, ponctuée de lectures, que la médiathèque de Neulise a organisée autour de « l'Affaire des Vivants ».

    Les 19 et 20 juin, je serai à Gilly sur Isère, pour la traditionnelle carte blanche, que je consacrerai cette fois, à la BD. Plus d'infos bientôt.


    Le 21 juin, ma douce et moi participons aux 24 heures de lecture, à Saint-Haon le Châtel. Il s'agira de donner à entendre la verve de Zola, et les états d'âme de Mouret et de Denise, dans "Le Bonheur des Dames".

  • 2495

    C'est bientôt.

    Piégon, Emmanuel Merle, Christian Chavassieux, Corie Bizouard, Jackie Platevoet, Lucifer Elégie

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    C'est encore plus tôt.Malaucène, Emmanuel Merle, Christian Chavassieux, Corie Bizouard, Jackie Platevoet, Lucifer Elégie

  • 2493

    "C’est peut-être l'âge qui réduit ainsi ma vision des choses et celle de toute créature qui approche de la fin. Nos pensées ne s'aventurent plus à tenter de comprendre des mouvements trop vastes pour elles. Avec le temps, elles n'éclairent plus que les parages immédiats de notre perception. Cette focalisation sur une surface limitée de questionnements, devrait produire des réflexions plus pertinentes ; ce n'est même pas certain."

     

    Les Nefs de Pangée. Extrait.

  • Bien, bien...

    En 2009, le prix lettres-frontière accompagnait mon arrivée dans le monde de l'édition et m'aidait à accepter d'endosser le statut d'écrivain. L'an dernier, "Mausolées" avait été présélectionné mais n'avait pas été finalement élu, et cette année, "L'Affaire des Vivants", préselectionné également, est reçu. Merci à celles et ceux qui ont soutenu mon livre.

    Lire ici, la liste des lauréats.