71% d'entre vous doit trouver ça très agaçant, cette insistance à ne pas se satisfaire d'une politique pourtant plébiscitée. Ben oui, c'est comme ça. Les petites saloperies, les frilosités franchouillardes, les politiques populistes qui caressent les pires instincts, ça me révulse.
Un jour, vous ferez le compte des horreurs que vous avez laissé faire en gardant un silence complice, voire en approuvant ; un jour, vous repenserez que vous ne faisiez pas partie de ceux qui, au moins, dénoncent. Que direz-vous à vos enfants ? "Je ne savais pas" ?, "on ne comprenait pas" ? La vérité, c'est que vous aurez laisser s'installer une dictature dans ce pays, avec la bonne conscience de ceux qui bossent dur.
Mais bon, si le sommeil va bien, la santé tout ça, alors... Je suis content pour vous.
Extrait de "rue 89" :
"François Fillon et Rodriguez Zapatero, le Premier ministre espagnol, se contredisent sur la question de la régularisation des sans-papiers en Espagne. Le chef du gouvernement français affirmait dimanche soir sur TF1 que son homologue espagnol lui avait confié, en juillet, qu'il regrettait la régularisation de 690 000 sans-papiers à laquelle son gouvernement avait procédé en 2005, et s'était engagé "à ne plus le refaire".
Le démenti ne s'est pas fait attendre: contrairement à ce qu'affirme François Fillon, Zapatero ne "regrette" pas "amèrement" ce choix de régularisation. Le premier ministre espagnol a affirmé mardi à la presse qu'il ne regrettait en aucune façon cette décision, qui était "nécessaire, commode et positive". Il a expliqué que son gouvernement et lui même considèrent que "personne ne peut travailler dans l'illégalité". Il a rajouté qu'il "ne permettrait pas" que 700 000 personnes travaillent sans-papiers.
Son ministre des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, a ajouté pour sa part que cette politique avait été "un succès", et qu'elle est aujourd'hui "un modèle pour de nombreux pays".
Zapatero a voulu couper court à la polémique naissante en Espagne en précisant que "le gouvernement français émettra une note pour éclaircir ce qui a pu être une mauvaise interprétation".
L'entourage de François Fillon a affirmé à l'agence de presse espagnole EFE que le Premier ministre avait compris que son homologue espagnol "n'avait pas eu d'autre choix" que celui de régulariser les immigrés.
Tout au long de la campagne électorale, Nicolas Sarkozy et l'UMP avaient utilisé le spectre de la régularisation, à l'espagnole ou à l'italienne, pour défendre leur politique de durcissement de l'immigration en France.
Un tel "aveu" de Zapatero aurait été du pain béni pour le gouvernement français, alors que le Parlement s'apprête à voter, en septembre, une nouvelle loi sur l'immigration, serrant un peu plus la vis à l'entrée en France."