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kronix - Page 184

  • Un autre anniversaire

    Il y a 30 ans, mon coeur de gamin bondissait en apprenant que deux sondes spatiales étaient envoyées dans l'espace, chargées d'une mission scientifique certes, mais aussi d'un message humaniste et universel à l'attention d'improbables extraterrestres. Les vaillantes petits sondes ne devaient renseigner les scientifiques sur leur environnement que pendant une demi-douzaine d'années. Elles fonctionnent encore, envoient des informations, réussissent à se procurer de l'énergie autrement qu'avec les panneaux solaires prévus à l'origine (le soleil n'est plus qu'une grosse étoile sans force, là où elles sont à présent), et abordent la limite de l'héliosphère. Bientôt, elles seront les premiers engins humains à aborder les espaces interstellaires.

    Voyager I et II tourneront encore dans le vide spatial, bien après la disparition de l'espèce qui les a créées, et il est statistiquement fort probable qu'elles ne rencontreront jamais aucune intelligence capable (ou intéressée) par le déchiffrement de leur message dérisoire. Je trouve ça vertigineux et beau.

    Elles me font toujours rêver.

    b375067af4c9f73923f87adb386c2d16.jpg

  • La belle Paule de Toulouse

    Ce qui m'a toujours fasciné dans cette histoire, c'est son aspect légendaire, alors qu'il s'agit d'une histoire vraie, relatée par plusieurs sources contemporaines, y compris des textes administratifs comme on va le voir. Un petit rappel, parce que vous n'êtes pas obligés de connaître :

     a1c6004649df7c629d5a2d7fff8469b0.jpgPaule de Viguier est née en 1518, à Toulouse. Sa beauté était si extraordinaire que ses apparitions publiques causaient des attroupements de curieux, bien désagréables pour sa paisible personnalité. Il lui devint si difficile de simplement sortir de chez elle qu'elle résolut un jour de rester cloîtrée dans sa maison.

    Il s'en suivit toutes sortes de protestations, de manifestations, dont certaines dégénérèrent en émeutes violentes. La municipalité de Toulouse dut prendre des mesures. Par arrêté municipal, la belle Paule (surnom donné par François Ier lors de sa visite en 1533 où la toute jeune fille avait été choisie pour sa grande beauté -déjà- afin de présenter les clés de la ville au roi) fut contrainte de se présenter deux fois par semaine à sa fenêtre, pour calmer la population.

    Encore une fois, ce que je trouve extraordinaire dans cette histoire qui ressemble à un conte, c'est que les textes existent, que cette femme a vraiment été obligée de s'exhiber pendant des années. Sa beauté est restée légendaire de son vivant. Elle était un des "monuments" à visiter pour les grands noms de l'époque (une correspondance parle de ça, Paule de Viguier avait alors plus de 40 ans et était encore -paraît-il- d'une beauté remarquable).

    En fin de compte, ce qui m'intéresse est de plusieurs ordres : quelle est la logique de cette foule de l'époque Renaissante, déjà frappée d'un syndrome People ? ; une femme peut-elle être belle à ce point ? ; la beauté n'est-elle que l'acceptation de ce que tous ont décidé de trouver beau, et notamment un roi, qui "labellise" en quelque sorte, le caractère exceptionnel de cette beauté. Enfin, pareille histoire n'est envisageable que pour une beauté féminine. Pourquoi les plus beaux spécimens masculins (comme moi par exemple), ne provoquent-ils qu'une gêne polie quand ils font leur marché ?

  • Personne m'écoute (GWB) !

    A lire, sur l'excellent site Rue89,  ce passage hilarant et tragique, où Georges Doubeulyou ne sait plus qui a commandité -et pourquoi- le démantèlement de l'armée irakienne, laissant le pays livré au chaos :

     "L'article de Paul Bremmer, le premier "proconsul" américain en Irak après la chute de Bagdad, porte en titre: "Comment je n'ai pas démantelé l'armée de Saddam". Tout est dit sur la polémique qui a éclaté à Washington cette semaine, en raison d'un sacré "trou de mémoire" du président George W. Bush.

    Dans un livre d'entretiens avec Bush, publié en début de semaine aux Etats-Unis, l'écrivain Robert Draper rapporte que le Président lui a affirmé qu'il avait été en faveur de maintenir en place l'armée irakienne à la chute de Saddam, et, surtout, qu'il ne se souvient pas pourquoi son administration l'a dissoute. "Notre politique était de garder l'armée irakienne intacte, cela ne s'est pas produit", résume le président. Pressé par Draper, Bush ajoute: "Je n'arrive pas à m'en souvenir. Mais je suis certain d'avoir dit “voilà notre politique“. Que s'est-il passé?..." Et de se tourner vers un de ses conseillers, le nez plongé dans ses documents..."

     Ah aha ahha ah...

     

  • Là où vont nos pères

    aab1988d7b251b923eb7ed4b3fb3c734.jpgUne BD pas comme les autres. D'un auteur australien d'origine malaise.

    120 pages silencieuses et oniriques, d'une qualité graphique presque inégalée, racontent l'histoire d'un père de famille migrant dans un pays lointain pour sortir de sa condition. L'histoire éternelle de tous les immigrés.

    Sans le moindre texte, Shaun Tan réussit à nous faire percevoir l'étrangeté du monde dans lequel le père débarque (une sorte de New-York), le choc d'une culture inconnue, avec ses langages, ses codes, ses rituels incompréhensibles. Là, tout est différent, les gens ne sont pas hostiles mais il faut parvenir à se faire comprendre... comment trouver du travail, un logement, comment se nourrir dans une société dont les règles vous échappent, où même les animaux de compagnies se comportent de façon curieuse. Malgré tout, malgré son incapacité à communiquer dans le langage de ce nouveau monde (ce qui donne la clé de l'absence de texte de l'album), le père va se débrouiller, faire des rencontres (superbes, et qui sont le prétexte à des images inoubliables), gagner assez d'argent pour faire venir sa famille. La dernière image de l'album conclut merveilleusement cette histoire, intelligente du début à la fin. Les capacités d'adaptation de l'enfance, qui triomphe de tout.

     L'auteur a mis quatre ans pour venir à bout de ce travail de titan. Les dessins sont d'une beauté renversante. Une oeuvre rare, unique.

    C'est chez Dargaud, ça s'intitule "Là où vont nos pères", collection Long courrier.

  • L'aube le soir ou la nuit

    b007332ea5e00027a5dfb0caeeeccd14.jpgJ'imagine votre stupéfaction : Léo a lu un livre sur Sarkozy ? De plus, suspect d'avoir été commandité par le petit furieux à l'usage de sa propre gloire ? Je profite de votre hébétude pour vous achever : j'ai aimé.

    Bon, je vous le concède, on me l'a prêté. N'empêche... En observateurs avisés que vous êtes, vous aurez noté que ce petit billet n'est pas entré dans la catégorie "Sarko et moi", mais dans la rubrique "Livres". car c'est un livre. De la littérature, de la bonne. Il faut l'admettre.

    La preuve, c'est que les imbéciles sarkozystes n'ont pas aimé : après la première vague pendant laquelle les mêmes incultes venaient en librairie acheter "le dernier livre de Sarkozy", les ventes ont ralenti, pour s'éteindre pratiquement au bout de deux-trois semaines. Evidemment, les pauvres ne sont habitués qu'aux formules hagiographiques des journalistes vénaux. Reza a écrit un livre. Nuance.

    En fait, l'erreur est de croire qu'il s'agit d'un livre sur l'Hyper président, tandis que l'auteur a écrit une chronique de la vanité. "L'aube le soir ou la nuit" (titre incompréhensible, mais sa  pseudo-poésie peut laisser croire à un sens quelconque -je me marre) est surtout un livre sur le désenchantement. On ressent de la pitié pour ce pauvre type, écoeuré par sa victoire, ce vainqueur désormais désemparé, puisque son élection lui a apporté tout ce qu'il pouvait désirer.

    Le personnage principal (on peine à le nommer ; d'ailleurs l'auteur n'y parvient que tardivement, comme à regret, en même temps que la séduction du chef opère -mais qu'elle s'en défend), on le sait, n'en sort pas grandi, le portrait est cruel, l'anecdote refouille le caractère irascible et mauvais. Sans insistance, Reza découpe une silhouette de grand malade. Je pense aux lecteurs désarçonnés qui ont cru aborder une nouvelle et lénifiante épopée sarkozyste, et ont découvert un texte, très beau, complexe, sans compromis. Ils savent au moins, maintenant, ce que c'est que de l'écriture.

    Un détail : je suis évidemment fâché que l'auteur se moque de mon cher Michel Onfray, mais bon...

    J'avais cru intelligent de signaler que "terre-plein" (utilisé plusieurs fois dans le livre), s'écrit en réalité "terre-plain" (de plaine, plat, plan), et -après vérification- la bonne orthographe est bien : terre-plein. Pourtant, il me semble bien que cela s'écrivait "plain" à une époque... Mais je suis sans doute plus rétrogade que je ne pensais.

  • Allaite, au secours !

    Par le biais de l'ami Caza, cet avis de Sophie Grenier (je connais pas, mais sûrement quelqu'un de bien), sur les produits laitiers (le texte de Sophie Grenier est entre guillemets, les commentaires de Philippa Caza entre parenthèses) : 

     L'OMS a clairement mis en évidence qu'il y avait plus (+) de cas d'ostéoporose dans les pays où on (sur) consommait des produits laitiers, notamment à l'âge adulte !!!

    Si toutes les femmes savaient à quel point leur propre lait est bon pour leur enfant, mais aussi pour elles, bien des problèmes de santé publique seraient évités.... Plus les femmes allaitent leur bébé, mieux ils sont protégés contre le diabète, l'obésité infantile et adulte, le colostrum est le 1er vaccin naturel du bébé et j'en passe car c'est sans fin..., et plus elles allaitent longtemps dans leur vie et mieux elles sont protégées des cancers féminins (sein, ovaire, utérus !), c'est peut-être aussi ce qui a sauvé les Chinoises des champs ? On ne le dira jamais assez : allaiter, c'est la santé, c'est économique, écologique, c'est la liberté et c'est naturel !!! Eh oui dame nature n'est pas si conne au départ, malheureusement les seins c'est comme les trains électriques, c'est fait pour les enfants, mais ce sont les papas qui jouent avec" (Là, je proteste! L'un n'empêche pas l'autre!) "et beaucoup de papas ne sont pas si prêteurs que ça, surtout en France !!! Et puis Saint Biberon a remplacé Sein téton, à grand renfort de marketing Nestlé et autre, et toute cette propagande a su laisser penser aux femmes que le lait industriel était au moins aussi bien que leur propre lait  et c'est tellement bien foutu le marketing que même les Africaines s'y sont laissées prendre et ont voulu "avoir l'air moderne" avec le bib, sauf que : bib + lait en poudre (sous-dosé car trop cher) + eau non potable = gain financier chez Nestlé contre quelques millions de morts chez les enfants, alors c'est pas grave tout ça, les marchés sont saufs et ça jugule l'explosion démographique des pauvres, alors tout le monde est content, non !?)

  • Le blog de Firmin

    Découvert gràce à Céline, ce blog incroyable.

     

    Extrait ? Extrait :

    "Je suis un héros.

     

    Au lendemain de la guerre, j’ai jeté à la poubelle toutes mes décorations.

    Je n’ai jamais pris ma carte d’ancien combattant et je ne vais pas aux commémorations.

    Mais je m’arrête toujours devant les monuments aux morts.

    Et ma vilaine plaie, qui ne s’est jamais refermée, suppure un peu de temps en temps.

    Et puis, je dors peu.

     

    Je vous en supplie, ne laissez jamais ces idées-là renaître sous la cendre.

    Ne laissez personne dire qu’un homme n’en vaut pas un autre.

    Faites-le pour les enfants.

     

    Et pour que plus personne n’ait à vivre ma vie."

  • Dati la joue à l'intimidation, et tout le monde s'en fout

    http://www.rue89.com/2007/08/30/un-vice-procureur-convoque-par-dati-pourquoi-cest-inquietant

  • Nouvelles vérités d'Hérald

    "DLVIII - J’ai dernièrement passé une nuit aux urgences avant d’enchaîner une matinée à l’ANPE. Les deux endroits font tellement ton sur ton qu’à la sortie de l’ANPE, j’ai failli demander combien je devais pour la consultation"

     

    La douzième fournée des aphorismes d'Hérald est sur son blog. Autant dire que la soirée s'annonce bien.

  • Fillon ment. Et tout le monde est content.

    71% d'entre vous doit trouver ça très agaçant, cette insistance à ne pas se satisfaire d'une politique pourtant plébiscitée. Ben oui, c'est comme ça. Les petites saloperies, les frilosités franchouillardes, les politiques populistes qui caressent les pires instincts, ça me révulse.

    Un jour, vous ferez le compte des horreurs que vous avez laissé faire en gardant un silence complice, voire en approuvant ; un jour, vous repenserez que vous ne faisiez pas partie de ceux qui, au moins, dénoncent. Que direz-vous à vos enfants ? "Je ne savais pas" ?, "on ne comprenait pas" ? La vérité, c'est que vous aurez laisser s'installer une dictature dans ce pays, avec la bonne conscience de ceux qui bossent dur.

    Mais bon, si le sommeil va bien, la santé tout ça, alors... Je suis content pour vous.

    Extrait de "rue 89" :

    "François Fillon et Rodriguez Zapatero, le Premier ministre espagnol, se contredisent sur la question de la régularisation des sans-papiers en Espagne. Le chef du gouvernement français affirmait dimanche soir sur TF1 que son homologue espagnol lui avait confié, en juillet, qu'il regrettait la régularisation de 690 000 sans-papiers à laquelle son gouvernement avait procédé en 2005, et s'était engagé "à ne plus le refaire".

    Le démenti ne s'est pas fait attendre: contrairement à ce qu'affirme François Fillon, Zapatero ne "regrette" pas "amèrement" ce choix de régularisation. Le premier ministre espagnol a affirmé mardi à la presse qu'il ne regrettait en aucune façon cette décision, qui était "nécessaire, commode et positive". Il a expliqué que son gouvernement et lui même considèrent que "personne ne peut travailler dans l'illégalité". Il a rajouté qu'il "ne permettrait pas" que 700 000 personnes travaillent sans-papiers.

    Son ministre des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, a ajouté pour sa part que cette politique avait été "un succès", et qu'elle est aujourd'hui "un modèle pour de nombreux pays".

    Zapatero a voulu couper court à la polémique naissante en Espagne en précisant que "le gouvernement français émettra une note pour éclaircir ce qui a pu être une mauvaise interprétation".

    L'entourage de François Fillon a affirmé à l'agence de presse espagnole EFE que le Premier ministre avait compris que son homologue espagnol "n'avait pas eu d'autre choix" que celui de régulariser les immigrés.

    Tout au long de la campagne électorale, Nicolas Sarkozy et l'UMP avaient utilisé le spectre de la régularisation, à l'espagnole ou à l'italienne, pour défendre leur politique de durcissement de l'immigration en France.

    Un tel "aveu" de Zapatero aurait été du pain béni pour le gouvernement français, alors que le Parlement s'apprête à voter, en septembre, une nouvelle loi sur l'immigration, serrant un peu plus la vis à l'entrée en France."

  • Protéger une femme qui souffre ? Un délit.

     Rassurez-vous, je n'oublie pas que 71% des français sont ravis de la politique actuelle, haineuse et spectaculaire. Cependant, pour que vous n'oubliiez pas à qui nous avons à faire :

     L'affaire remonte à la mi-juillet. Victime de violences conjugales, une Algérienne, dont la carte de séjour a expiré au début de l'été, trouve refuge, au sein de l'association d'aide aux femmes battues Solidarité femmes, implantée à Belfort. Prise en charge par Catherine Bernard, l'une des assistantes sociales, elle est placée à l'abri, dans un lieu tenu secret pour éviter que son mari ne la retrouve.

    Le 17 juillet, Catherine Bernard reçoit la visite de la police aux frontières dans les locaux de l'association. Les agents sont à la recherche de la femme, qui est sous le coup d'un arrêté de reconduite à la frontière et susceptible d'être expulsée vers l'Algérie. Invoquant le secret professionnel, Mme Bernard refuse d'indiquer aux policiers le lieu où se trouve la personne dont elle a la charge.

    Emmenée au commissariat, elle est placée en garde en vue pendant trois heures trente et menacée de poursuites judiciaires. Les policiers veulent l'adresse de sa "protégée" et réclament que Catherine Bernard reconnaisse son délit. Le procureur de Belfort, Bernard Lebeau, a ouvert une instruction pour "aide au séjour irrégulier". Selon le magistrat, le dossier est encore "en attente".

    Selon l'association nationale des assistants de service social (ANAS), qui s'est saisie de l'affaire mardi 28 août, les policiers intimident couramment les travailleurs sociaux pour obtenir des informations, alors même que ces derniers sont tenus au secret professionnel. Le président de l'ANAS, Laurent Puech, affirme avoir recueilli plusieurs témoignages de travailleurs sociaux dont les policiers ont menacé de "casser la carrière".

    Pour lui, l'explication est évidente : "Les policiers sont maintenant soumis à une obligation de résultats. Ils vont donc chercher les sans-papiers là où ils sont facilement repérables. On l'a vu récemment avec les écoles, maintenant c'est le tour des associations d'aide et de soutien."

    Dans cette affaire, estime Laurent Puech, la police ne respecte pas la loi. Seule "l'assistance à personne en péril" peut justifier une violation du secret professionnel. L'ANAS va demander un rendez-vous à la ministre de l'intérieur, Michèle Alliot-Marie, pour demander des éclaircissements et obtenir que les conditions d'exercice des travailleurs sociaux soient garanties.

     

  • Argenteuil, j'y suis jamais allé...

     ...Et j'y irai pas avant longtemps. 

    En 2005, la municipalité d’Argenteuil avait pris un arrêté anti mendicité parce que les SDF créaient « une gène olfactive ».

    Cet arrêté fut annulé ensuite par la préfecture,

    En juillet août 2007, la municipalité d’Argenteuil et son Maire M. Georges Mothron ont décidé d’employer un produit répulsif et nauséabond pour « chasser »  les SDF du centre - ville.

     

    (Extrait d'un communiqué de la Ligue des Droits de l'Homme. J'ai supprimé le commentaire, l'info parlant d'elle-même.)

  • La délation, sport français.

    France, patrie des droits de l'Homme ? Hein ?

    Une nouvelle gangrène risque de gagner une partie de la société française : non seulement la chasse aux « sans papiers » s’intensifie, stimulée par la politique du chiffre en matière d’expulsion et les directives qui en font la priorité des services de police. Mais la volonté de réduire l’immigration familiale, et plus généralement de faire de l’étranger en situation irrégulière le nouvel « ennemi de l’intérieur » ne peut que corrompre un peu plus les esprits et favoriser la xénophobie, au mépris des droits de l’Homme, voire même des réflexes humanitaires les plus élémentaires.

    En témoigne la multiplication des dénonciations, qu’elles émanent d’individus plus ou moins anonymes ou de certains fonctionnaires trop zélés. En témoignent les interpellations au domicile, qui tendent à se banaliser, malgré l’indignation suscitée par le drame d’Amiens.

    Ainsi ce qui vient de se passer à Charleville-Mézières, dramatique répétition d’autres faits semblables à Bordeaux ou ailleurs : 

    Alors que M. Younes B., de nationalité tunisienne et Lamia, sa compagne française, s'apprêtaient à se marier, - le mariage est prévu à la Mairie de Charleville-Mézières pour le 1 septembre à 14 h 30 - M. B. a été arrêté lundi 13 août au domicile du couple, sur dénonciation de l'employé de mairie à l'Etat Civil vers le Procureur de la République.

    • Le lundi 2 août, lors de l'enregistrement en Mairie pour la publication des bans, l'employé fait observer au couple - le visa de Monsieur ayant expiré- qu'elle est "obligée " d'aviser le Procureur de la République, qu’elle tempère d’un : « mais vous aurez une réponse ».
    • Lundi 13 août au matin, le couple se rend en Mairie pour connaître la réponse du Procureur, l'employée se fait rassurante, et le couple ressort de la Mairie avec la publication des bancs où figurent la date et l'heure du mariage.
    • Lamia part alors à son travail heureuse, et dans la demi-heure, alors que Younes est seul au domicile, la PAF vient l'arrêter, pour l'interroger disent-ils.
    • Placé en Garde à vue au commissariat de Charleville, celui-ci se voit notifié un APRF et placé en détention, au mépris des garanties de représentation données par Younes et sa compagne (le passeport ayant été remis à la Police).

    Selon sa compagne, qui n’a pu le voir que brièvement, Younes ne s’alimenterait plus depuis 72 h.

  • Deux petits nouveaux

    Vous allez trouver cette présentation abusivement succincte, mais le mieux, c'est encore d'aller voir. Et ils ne sont pas là, seulement parce que je les connais, hein ? 'Sont là parce que c'est bien. Hop.

     

    http://lecrayonquifume.blogspot.com/

     

    http://celawhat.zeblog.com

  • Croquis

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    Décidément, je 'narrive pas à mettre de grandes images. Je laisse tomber. (dégoûté)

     

     

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    Le Puy du Fou. Le village XVIIIè reconstitué (comme le village médiéval, ça rigole pas : c'est pierres et vraies poutres partout).

  • croquis de vacances

    Impossible d'installer un petit logiciel de retouches. Les croquis scannés ne rendent rien. Je mets les moins pâles. On va voir ce que ça donne... Cliquer sur les images pour agrandir.

    62a525dfc4672b5de3fd5c7d0ff0a2c2.jpg Le musée Napoléon sur l'île d'Aix
    a8cac873a839e26c23ffcb3888c7af65.jpgDes phares près du port de l'île d'Aix.
    83aeee2c44c981efe71d216ebf255827.jpg
     Une plage de l'île (on voit mes enfants se baigner, là-bas)
    7fcc98fa65cffdc3855481fc033b36fc.jpg
     Depuis l'île d'Aix, au loin, le fort Boyard.
    J'ai aussi des croquis du Puy du Fou. Voyons déjà si cela fonctionne...
  • Le triomphe de la volonté

    Nous avons réussi, mon fils et moi !

    Deux hommes, face à l'adversité, au coeur de la tourmente, luttant contre les éléments, ont fait ce qu'aucune bête n'aurait fait !

    Nous avons, en deux heures seulement, changé, raccordé, ajusté et branché un chauffe-eau de 200 litres ! Et qui marche ! (important)

    Cet acte restera, dans les annales familiales, comme l'amorce d'une ère nouvelle où plus rien n'est impossible, où la perceuse et le tuyau de cuivre, le joint de 8 et la cale en bois ont livré leurs secrets ultimes, où l'outil s'est conformé à la volonté de ses maîtres.

    J'imagine déjà des carrelages à reprendre, des vérandas à construire, des cloisons à abattre. Attention, voisins : les hurlements d'hier (because cumulus tombé sur doigts écrasés) n'étaient que les prémisses de bricolages plus extrêmes.

    (Finalement, le bricolage donne plus de satisfaction que l'écriture... NON, je déconne !!!)

    Accessoirement, je suis rentré de vacances, donc.

    Demain, je scanne mes petits dessins.

     

  • Interruption volontaire

    Juste une pause... Quelques jours de vacances. Merci.

    Pas de photos, peut-être quelques croquis si j'ai le temps, et le goût pour le faire. Retour dans une semaine maxi. Bonnes vacances à tous.