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rencontres avec des gens biens - Page 18

  • Rendez-vous le 9 janvier

    Dédale : Mon vénéré maître disait : « de temps en temps, pose ta vie sur la scène, assieds-toi en face, et regarde si le spectacle te convient ».

  • Où on parle (enfin ?) d'Ernest

    une ombre dans la marche triomphante de l’argent et de la bien-pensance

    Source : article Une petite tranche de fresque avec Christian Chavassieux ? - Place Gre'net de PlaceGrenet

     

    "une ombre dans la marche triomphante de l’argent et de la bien-pensance"

    Sur le blog de Danielle Maurel, une critique superbe de "L'Affaire des Vivants". Parce que superbement écrite et pensée.

    Danielle Maurel a fondé avec des amis l'association Rives & Dérives qui "invit[e] des écrivains, [publie] un petit journal, bref [partage] cette faim dévorante et communicative". Depuis plusieurs années elle " anime des débats et des échanges littéraires, participe au Printemps du livre de Grenoble, aux littératures voyageuses d’Albertville, au Festival du premier roman de Chambéry, etc."

    Elle avait ainsi animé et présenté chaque livre de la rentrée littéraire organisée par l'ARALD en septembre.

    Qu'elle ait voulu prolonger ce moment en évoquant si intelligemment mon roman, est une source de plaisir que vous pouvez peut-être imaginer s'il vous est arrivé de vous retrouver sur une scène, un Oscar en main.

  • Hymne de Crête - Version intégrale

    En hommage à nos valeureux comédiens, qui, en ce moment-même, triment sur Pasiphaé, la prochaine pièce de la compagnie Nu, je vous donne à lire ce texte. Sur scène, l'hymne ne sera pas donné intégralement, on n'entendra qu'un couplet et le refrain. Je valide la décision du metteur en scène, François Podetti, parce que c'est bien assez, en effet. La musique, épatante, est de Jérôme Bodon-Clair, et n'est pas éditée. Il faudra venir voir et écouter, c'est la meilleure (la seule) solution pour s'en faire une idée.

    « Crétois, lève-toi
    Souris au soleil de ton maître
    Crétois, c'est par toi
    Que notre pays va renaître

    Populace aveugle et bête
    Porte ton regard las vers le jour radieux
    Reconnais en Minos celui qui te nourrit
    Qui pourvoit à tes lois et remplace tes dieux
    Qui enfante tes rois et soigne tes caries
    Ô oui, il soigne les caries


    Crétois, lève-toi
    Souris au soleil de ton maître
    Crétois, c'est par toi
    Que notre pays va renaître

    Ô Minos, Ô Minos, Minos,
    Minos, Ô Minos mes paroles sont vaines
    Tu m'éblouis, tu es grand, tu es beau, tu es...
    Tellement tellement, et en plus t'as d'la veine
    Tes ailes de géant t'empêchent de marcher
    Et oui, t'empêchent de marcher


    Crétois, lève-toi
    Souris au soleil de ton maître
    Crétois, c'est par toi
    Que notre pays va renaître

    Ô Minos, Ô Minos, Minos,
    Éprouve-moi, appuie sur ma nuque ton pied
    N'écoute pas tous ceux qui pleurent ta férule
    Viens sur moi, je t'attends, assieds-toi sur mon nez
    Car les vrais Crétois aiment que tu les bouscules
    Ils aiment que tu les bouscules


    Crétois, lève-toi
    Souris au soleil de ton maître
    Crétois, c'est par toi
    Que notre pays va renaître

    Ô paysan, suspends ton vol,
    Et vous, matelots, suspendez vos labours,
    Et toi, la Madelon, viens nous servir un bol,
    Ah, qu'un chant trop pur abreuve tes amours
    Échevelées, livides au milieu des tempêtes
    Oui, au milieu des tempêtes


    Crétois, lève-toi
    Souris au soleil de ton maître
    Crétois, c'est par toi
    Que notre pays va renaître
    Que notre pays va renaître »

     

    C'est crétin ? Oui, c'est Crétois.

  • Au laboratoire

    Depuis mardi, et jusqu'à la fin du mois, les comédiens de la compagnie NU sont à la tâche. Ils travaillent chaque jour dans nos locaux de la Livatte, à Roanne, pour intégrer le texte et les chansons de Pasiphaé, qui sera jouée d'abord au Théâtre de Roanne le 9 janvier. Pour une fois, il semble que je vais pouvoir réaliser un vieux fantasme : découvrir la pièce la soir de la première. En attendant, Aurore Pourteyron, François Frapier (en remplacement de Philippe Noël qui ne pouvait finalement pas être là) et François Podetti, ont engagé les répétitions de cette « farce musicale » qui, quelle que soit sa réception, aura marqué un tournant dans les productions de la compagnie. Et, oui, je travaille déjà sur la prochaine, Minotaure, qui sera une autre forme, une chose poétique plus proche de l'installation d'art contemporain que du théâtre. L'autre nom de la compagnie c'est « laboratoire », alors on expérimente, que voulez-vous. En attendant, je travaille des jours entiers sur « Les Nefs de Pangée » et, surprise, j'ai l'impression que ça va être un roman plus intéressant et riche que je pensais.

  • Les petites phrases de JMD

    " 'Pourquoi êtes-vous peintre? Il y a tant d'autres états dans la société où même la médiocrité est utile' C'est du Diderot, c'est adressé à Michel Ange Challe, qui eût mérité d'être célébré pour avoir provoqué cette scélérate observation."

  • Les petites phrases de JMD

    "Trop de choses qui me dépassent. Il faut que je roule plus vite."

  • Les petites phrases de JMD

    "Luttons contre le féminisme arrogant et tout-puissant ! que les écoles maternelles deviennent paternelles ; que le 'ce n'est pas la mer à boire' se transforme en 'ce 'nest pas le per à boire'."

  • C'était en Charybde...

    C'était à la librairie Charybde, le 24 octobre dernier, un enregistrement de la soirée par nos libraires, mis en ligne, et que je découvre. Pour les fans exclusivement (ça dure plus d'une heure).

     

  • Les petites phrases de JMD

    "L'envie d'être discret, de s'effacer, mais que ça se voit."

  • Les petites phrases de JMD

    Quelle bonne idée cet achat d'une kalachnikov. Depuis, j'asperge, j'arrose avec précision et générosité. Les gens sont tellement secs.

  • Les petites phrases de JMD

    J'ai la chance d'avoir de précieux amis. Parmi lesquels Jean-Marc Dublé, par ailleurs préfacier et inspirateur de mon roman « Le Psychopompe », a une place à part. D'abord, ce doit être le plus ancien, quelque chose comme plus de trente ans, et puis je crois que c'est un véritable génie. En tout cas, le bougre a décidé de se porter à mon secours, devinant que je suis débordé et m'offrant ses services pour alimenter Kronix pendant quelques jours.
    Donc, à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 31 novembre, ce sont les axiomes et sentences de Jean-Marc que vous lirez.
    Si l'initiative vous inspire, n'hésitez pas.


    « Incompréhension ! Pourquoi, à la suite de Baudelaire, aucune trace de Baudeleau, Baudefeu, Baudeterre ni Baudefer d'ailleurs ? »

  • Jeudi c'est youpi

    Une belle journée pour l'Affaire des Vivants, ce jeudi.

    C'est d'abord, une très jolie critique lue sur le blog de Imrama (je ne mets pas toutes les critiques de blog, non qu'elles soient mauvaises, mais elles se ressemblent toutes, ont le superlatif facile et sont rarement développées comme celle-ci). Là, il me semble que la blogueuse a tout compris et elle l'exprime admirablement.

    Ensuite, une critique de Yves Viollier dans le magazine "La Vie" :

    2014-11-20~C CHAVASSIEUX-LA_VIE.pdf

     

    Enfin, ce sont les mots d'Alice Ferney, écrivain remarquable qui, depuis qu'elle a lu mon livre (sans que j'y sois pour rien), se démène pour le faire connaître, en parle à tout le monde. Et encore une fois, dans cet article de l'Obs, consacré à son dernier roman "Le règne du vivant" (par ailleurs excellent), elle profite d'une question du journaliste pour dire ce qu'elle pense de mon livre. Je ne pouvais rêver de meilleure ambassadrice. Oui, il y a des gens désintéressés dans ce métier.

  • Un jour ou l'autre

    Olivier Barrot est sympathique, chaleureux, et d'une immense culture. Olivier Barrot lit les livres de ses invités. Vraiment. Et il n'invite que les auteurs des livres qu'il a aimés. Vraiment aussi. C'est le premier décembre que sera diffusée l'émission "Un livre, un jour" consacrée à "l'Affaire des Vivants".

  • Les Mille-feuilles

    Les_1000_Feuilles.jpgIl n'est sans doute plus temps pour réserver, à l'heure où vous lisez ce billet, mais permettez-moi de partager ce motif de bonheur :

    Frédéric Fredj organise de réputés dîners littéraires depuis longtemps. En général ce grand amoureux de la littérature choisit lui-même les auteurs qu'il invite mais, pour la 124ème édition, il a demandé à des libraires de le faire pour lui. J'ai la chance d'être l'élu de Laurence Noret, de la librairie "La Belle Lurette", 26, rue Saint-Antoine, à Paris. Mon bonheur est encore multiplié par la découverte des autres auteurs choisis par les autres libraires, jugez plutôt :

    Sophie Divry (pour "La Condition pavillonnaire"), est invitée par Karine Henry, de la librairie "Comme un roman" ;

    Laurence Tardieu (pour "Une vie à soi") est invitée par Michelle Ferradou, de la librairie "La Terrasse de Gutenberg" ;

    Philippe Rahmy (pour "Béton armé") est invité par Catherine Domain, de la librairie Ulysse.

    La parité, côté auteurs, vous aurez remarqué...

    J'ai lu ces livres, tous sont marquants, riches, passionnants. Comprenez ma joie de me trouver là.

    C'est donc ce soir, à 19h30, au restaurant Le Trimoulou, à Paris.

  • Voir grandir "Voir Grandir"

    Quelle frustration ! Je ne peux pas, je ne peux pas mettre en ligne ce qui motive cette énorme frustration, mais je vous assure, je suis tout ébaubi : le compositeur attitré de la compagnie Nu, le musicien de chacune de mes pièces en fait, travaille en ce moment sur la mise en chanson d'une série de textes que je lui ai dédiée. Cela s'intitule « Voir Grandir » et vous avez pu avoir un aperçu des thèmes via Kronix, qui en a publié quelques extraits. Chaque semaine ou presque, Jérôme Bodon-Clair m'adresse les fichiers de ses somptueuses maquettes, qui sont à chaque fois un tel régal, un tel régal... Ah, j'ai hâte de pouvoir vous faire goûter ses mélodies, ce travail hors-normes, prélude à un « vrai » album !
    L'aspect original de cette production tient dans la manière dont nous avons abordé sa construction. Après la superbe expérience musicale de Jérôme sur « Nos Futurs » et « Lucifer Elégie », nous sommes convenus qu'il ne fallait pas changer de méthode et j'ai donc écrit les textes de l'album sans tenir compte d'une possible mise en musique, d'une versification, rimée ou pas. Une sorte de poésie brute, telle que vous la découvrez dans les billets intitulés « Voir Grandir », sur ce blog. C'est à partir de ce matériau non conventionnel que Jérôme travaille. Et cela donne forcément une forme différente, des mélodies qui épousent la musique du texte, enfin une vraie découverte pour nous tous. Et ce n'est pas fini : l'autre comparse de la compagnie Nu, Marc Bonnetin, va au final s'emparer de tout ça et imaginer des sortes de vidéo-clips (là aussi, forcément en marge des clips existants). Tout ce travail, avec des bribes d'écriture préparatoire, des infos, des photos, sera l'an prochain mis en ligne sur un site dédié. J'ai hâte de vous faire partager cette merveilleuse aventure, cette histoire aussi amicale qu'artistique.

  • A Poligny

    A Poligny, j'ai rencontré une jolie librairie, une charmante libraire, de passionnantes personnes engagées autour d'elle. A Poligny, il y a une gare, mais je ne l'ai pas vue. Ce qui fait que j'ai pu découvrir Arbois, sa gare, la maison de Pasteur, et la gentillesse de Geneviève, accourue me chercher loin du point d'arrivée convenu. En fait, je cherchais un moyen de me distinguer. C'est donc fait. A Poligny, il y a 4000 habitants, une grande rue vibrante sous le pas des camions, il y a aussi La Glantine, une chambre d'hôtes je-ne-vous-dis-que-ça, il y a un général, Travot, connu comme pacificateur de la Vendée, où on le considère plutôt comme un massacreur mais heureusement, sa fiche Wikipédia m'apprend qu'en réalité, il était très apprécié des autorités locales. De toute façon, la postérité s'est vengée : sa statue, sur la place, a été démontée par les Allemands, et remplacée par une pseudo copie façon classique raté, raide et moche. A Poligny, site clunisien, il y a un projet de Center Park contre lequel des citoyens s'élèvent, et à Poligny comme partout, on les méprise, on ne les écoute pas et comme partout, ils ne se découragent pas. A Poligny, les rivières s'appellent Cuisance, la Furieuse, les Planches. A Poligny, il y a la Nouvelle Librairie Polinoise, lieu culturel sauvé par une association créée spontanément, il y a Corinne, la libraire qui a eu la merveilleuse idée de m'inviter, et il y a ses lectrices, venues me découvrir et découvrir mon travail. On a parlé beaucoup, de plein de choses, un peu de mes livres, de mon univers, mais ça n'a pas empêché la curiosité et une belle série de signatures ce soir-là. A Poligny, ville où le père d'un ami a payé sa tournée après avoir passé la ligne de démarcation (et où il a oublié son portefeuille), il y a Marc, photographe, boule d'humanité cabossée, et c'est une des raisons qui font que je dis « non, vraiment, ça me fait plaisir » quand on me remercie de me déplacer pour rencontrer les belles personnes qui font vivre la « petite » librairie d'une « petite » ville.

  • NLP

    Ce jour, à 17h30, j'ai le grand plaisir et l'honneur d'être l'invité de la Nouvelle Librairie Polinoise, une des premières librairies à avoir défendu "L'Affaire des Vivants" et dont la responsable, Corinne Desies-Dalloz, avait parlé sur l'antenne de France Bleu, lors du salon du livre de Besançon.

    J'aurai des bretelles et je serai sobre. Mais si ces aspects de ma personne ne vous intéressent pas, j'ajoute que je parlerai de mon livre et de mon travail d'écriture. Si on me pousse un peu, je suis capable d'évoquer l'histoire de Spoutnik, le chien d'une amie. C'est vous qui voyez.

  • Voir Grandir

    Quel adulte, quelle fée, quel apôtre ? Grandis, allons grandis ! Fais vite, j'ai hâte de te connaître. De savoir la personne dont tu n'es que l'amorce. Une personne vraie. Je me réjouis de découvrir celle que tu seras, avec qui je jouerai sur les mots, à qui je conterai mes joies. Une personne tout entière, avec ses grandeurs et ses failles. Grandeurs et failles qui ne seront pas miennes. Dépasse-moi, sois grand, allons grandis ! Grandis et montre-moi, dis-moi ce que tu penses, partage, fais-moi tes confidences. Que j'apprenne de toi, que tu me dises demain. Demain qui t'appartient, demain que tu comprends, demain qui est ton monde, déjà, où je suis un enfant.

  • Relativiser

    Je l'avoue, il a pu m'arriver tout récemment, de m'inquiéter du trop de chantiers d'écriture que j'ai à gérer. Produire, entre autres, un roman qui soit « un livre ambitieux, à la hauteur de Mausolées » (dixit mon éditrice), d'ici le mois de juin 2015, et enchaîner avec un roman « historique » dont j'ai promis le manuscrit pour décembre de la même année à mon autre éditeur, cela génère des moments de panique. Et puis je me souviens des temps où être seulement édité était de l'ordre du fantasme, et je me remets au travail, dix heures par jour, avec enthousiasme et une sorte de reconnaissance.