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rencontres avec des gens biens - Page 16

  • Demain....

    ... ça va être bien.

    affiche rencontre 14 mars .jpg

  • Rien

    - Tu n'as toujours pas fait ton billet du jour sur Kronix ?
    - Ah non, tiens, c'est vrai. Il se fait tard. Je ne sais pas quoi mettre. J'avais un truc sur ma spasmophilie : « Ces étouffements dans la nuit qui parviennent à me faire prononcer involontairement : 'pitié' », mais tout le monde s'en fout, surtout, personne ne va comprendre. Et puis ça fait mélodramatique.
    - Tu ne vas pas leur refaire le coup du billet qui raconte que tu n'arrives pas à écrire un billet, hein ?
    - Non, non, bien sûr que non. Je l'ai déjà fait, comme tu dis. Je ne veux pas paraître comme ça, paresseux.
    - Tu n'es pas paresseux
    - Je ne sais pas. Parfois, si, quand même. En ce moment, même au niveau fiction, ce n'est pas ça. Je me traîne.
    - Tu as préparé l'interview de Laurent, le 14 ?
    - Bien sûr. J'ai tout relu, noté des choses. C'est fait. Je vais essayer de faire mieux qu'à Gilly, où je n'avais pas pris de notes, confiant dans ma relative bonne connaissance de son travail.
    - Oui, ce serait bien. Et le colloque, le 10 avril ?
    - Le colloque ? Oui, oui, j'ai même répété. Je tiens une heure facile. C'est un peu long.
    - Tu peux parler de Minotaure, de La Grande Sauvage... Je ne sais pas, tes chantiers en cours.
    - Ils sont à peine amorcés. Je peux parler de mon impuissance à les poursuivre.
    - Tes lectures ?
    - Oui, en effet, mais je ne sais pas faire de vraies critiques littéraires. Et puis ça demande vraiment beaucoup de travail pour écrire quelque chose de soutenu, d'argumenter, de respectueux. Tu vois, je suis quand même paresseux.
    - Faut pas dire ça. Tu as des priorités, c'est tout
    - Bôh, en ce moment...
    - Et la BD ? Tu peux parler de Cédric, qui relance vos dossiers : Cortés, Les nefs de Pangée (version BD), Le Petit Jules, Complainte des Terres du Nord, l'Enthéide, et j'en oublie...
    - Moi aussi, j'en oublie, on en a tellement sous le coude... Une dizaine, une vingtaine, je ne sais plus. Sans compter les nouveaux projets.
    - Et la dame que tu as dépannée ce matin, qui est venue sonner à la porte alors que tu étais encore en pyjama ? Et que tu es allé prendre froid, mon pauvre amour, pour réparer une roue sur un terrain tout boueux.
    - Oui, ça, peut-être...
    - Est-ce que tu as parlé de Voir Grandir, du travail musical de Jérôme, des projets de concerts ?
    Un peu, mais c’est encore loin, c'est prématuré
    - Des lectures de Nos Futurs avec Emmanuel Merle ? Des rencontres à Versailles ? De tes autres projets de romans ? De l'anthologie sur l'Utopie, qui revient au jour ? De la revue Brasiko Folio ? de la sortie des Nefs de Pangée chez Mnémos en septembre ? De tes enfants, de moi ?
    - Le problème, tu vois, c'est qu'il ne se passe pas grand chose dans ma vie.

  • En bonne voie

    Que je vous explique : même avec un accord préalable d'un éditeur, je ne suis jamais sûr que le livre sur lequel j'ai travaillé un, deux ou trois ans, sera finalement publié. Je ne suis jamais certain qu'un manuscrit correspondra aux attentes ou aux espoirs d'un éditeur. L'échec est toujours envisageable. Ce que je ne vous explique pas, par contre, ce sont les angoisses inhérentes à ces inconnues, puisque c’est désormais ma seule source de revenus. Rien n’est donc sûr tant que le contrat n'est pas signé. Pour « Les Nefs », je viens de recevoir le document magique. Vous n'imaginez pas le soulagement que c'est.

  • Relire

    Ce qui est agréable, dans la préparation d'une rencontre, c'est de relire le travail de l'auteur qu'on va interviewer. Surtout quand son œuvre est de ce niveau. En l'occurrence, celle de Laurent Cachard, en prévision de sa venue du 14 mars à la bibliothèque de Fleury-la-Montagne. Je réalise qu'au bout du compte, c'est un cadeau que je me fais à moi-même.

  • Pas forcément l'orage, mais une élégante condensation

    Tiens, en bonus aujourd'hui, si vous alliez faire un tour chez Marlène Tissot ?

  • En deux temps

    affiche rencontre 14 mars .jpgCe sera donc le samedi 14 mars 2015. La bibliothèque de Fleury-la-Montagne est ravie d'accueillir Laurent Cachard. J'ai le redoutable honneur d'animer le premier temps. En deuxième partie, le récital Littérature et musiques, mis au point par Laurent et ses complices, parfaitement rôdé. Un moment que je vous conseille de partager, parce que c'est une forme subtile, élégante, riche, originale et peut-être, de l'aveu de l'auteur, une des dernières occasions d'y assister. Alors, vraiment, ça vaut le déplacement.

  • Ecouter Voir

    Depuis quelques jours, Jérôme Bodon-Clair est entré dans une seconde phase pour notre beau projet "Voir Grandir". Il a dores et déjà créé toutes les musiques, soit une quinzaine de morceaux. Album, concerts, mise en scène, il commence maintenant à explorer des pistes de promotion de ce travail. La compagnie Nu sera sans doute partie prenante, mais aussi les musiciens et plasticiens de Sonar. Vous pourrez suivre les progrès de cette incroyable aventure sur cette page, d'abord, appelée à s'enrichir au cours du temps. Les morceaux présentés sont des maquettes (déjà superbes, selon moi) mais des maquettes. J'espère qu'il en mettra d'autres en lignes, mais il ne veut peut-être pas tout dévoiler tout de suite. En tout cas, de chaque chanson, je suis fier, et ému.

     

    NB : le vidéo-clip "Nos Futurs" présent sur le site était un des deux morceaux "pré-historiques" à Voir Grandir, venus de cette expérience qui nous a, non seulement inspiré, mais imposé une suite.

  • Utopique

    Dans Voir Grandir, une des chansons donne à entendre la voix d'un homme qui raconte à son bébé toutes les merveilles que le monde va lui offrir. « Je ne t'en dis pas plus, tu ne me croirais pas », dit le père, qui énumère les beautés de ce monde. La couleur de l'album est majoritairement optimiste, enfin j'ai essayé, en violant ma nature. Mais pour cette chanson, la première version a semblé un peu courte, et il m'a fallu ajouter des éblouissements à la liste de merveilles évoquées. Le mal que j'ai eu ! A chaque image survenue, je me disais : « Mais non, c'est pas vrai, ou ça ne le sera plus d'ici que tu grandisses, mon petit. » Si j'écrivais : « La barrière de corail » aussitôt, je me disais : en train de crever ; si j'écrivais « Les lucioles dans les arbres », je me mordais les lèvres : en train de disparaître. Etc. etc.
    Il s'est apparemment passé la même chose pour les auteurs de SF, sollicités il y a deux ans par une célèbre maison d'édition des littératures de l'imaginaire, quand celle-ci a proposé à des auteurs d'écrire des nouvelles sur l'Utopie. Avec l'idée que, pour une fois, il s'agirait d'une utopie « qui marche ». Résultat : Deux auteurs seulement ont réussi à se plier à l'exercice. Dont moi. Et quel mal j'ai eu, là aussi, pour imaginer des lendemains qui chantent ! Dans un premier temps, ce retour décevant a fait capoter le projet. Cette nouvelle devrait être publiée finalement (date non précisée), et vous verrez que, même en jouant le jeu de l'utopie qui fonctionne, elle n'est pas forcément optimiste. Le temps n’est plus aux utopies, le temps est au désespoir, au constat de la destruction dégueulasse de tout. Et, comme disait l'humoriste-écolo Marc Jolivet l'autre jour à la radio : « Je soutiens Nicolas Hulot parce qu'il fait le maximum, mais franchement, je n'y crois plus. C’est foutu. » Va énoncer des merveilles à tes gamins, maintenant, sans avoir l'affreux sentiment de leur raconter des conneries...

  • Questions qui tuent

    Au cours de la dernière rencontre à laquelle j'étais invité, il y eut deux « questions qui tuent » : qu'aimeriez-vous qu'on sache de vous ? Et Que voudriez-vous demander à vos lecteurs ? J'ai été embarrassé et surpris dans les deux cas. Je ne sais plus ce que j'ai répondu à la première mais je sais ce que j'aurais dû répondre à la seconde. « Lecteurs, lectrices, soyez exigeants avec nous. Demandez-nous le meilleur. Mais n'oubliez pas qu'en retour, nous serons exigeants avec vous. » Voilà ce que j'aurais dû dire. AU lieu de ça, j'ai parlé de confiance. C’est mou du genou, la confiance, c’est trop peu. On parle littérature, là, zut !

  • Rencontre pour tous

    Ce jour, à 14h30, je suis l'invité de la Bibliothèque pour tous de Saint-Germain-en-Laye, décidément une ville qui me veut du bien. C'est 4, rue de Pontoise. Je sais déjà, au vu des contacts, que je vais m'y sentir bien. Il s'agira surtout de parler de "L'Affaire des vivants".

  • Au bout de la route

    couvauboutdelaroute2-page001-550x802.jpgJacques Josse est allé chiner dans les archives de la Camarde, a sorti le dossier "au bout de la route" et concocte en s'appuyant sur ce panorama ricanant de fins grotesques, stupides, terribles, une tragédie enlevée et sobre (je crois qu'on a notre lot d'adjectifs, là). C'est vif, superbe, ça laisse un goût de désolation. La mort, comme l'inspiration, comme le Roi dirait Michon, vient quand elle veut.

    Ce dernier opus des nouvelles publiées par la Galerie Le Réalgar, est superbement illustré par des gravures de Scanreigh (qui ne doit plus se souvenir qu'il fut mon prof aux Beaux-Arts il y a très très longtemps).

     

    "Au bout de la Route" Jacques Josse, 40 pages, 8 EUROS.

  • "Comme si tu étais là"

    Mes « Nefs » sont parties hier chez mon éditrice, après une énième relecture critique (on ne se refait pas). Maintenant, je m'octroie enfin une pose, avec lecture (L'inauguration des ruines, de Jean-Noël Blanc, aujourd'hui) et écoutes de documents qui m'intéressent. Je me régale notamment avec ces cours d'assyriologie du collège de France, offerts par la grâce du Net, à tout béotien qui voudrait se cultiver un peu. Le conférencier, Dominique Charpin, évoque dans son discours inaugural, une anecdote que je trouve magnifique : En Mésopotamie, le courrier fonctionnait très bien, et les bibliothèques royales retrouvées en conservaient un nombre impressionnant. Leur support presque indestructible a permis qu'elles nous parviennent en nombre. Les tablettes d'argile circulaient, transmettaient des informations sur le quotidien, les petites choses de la vie. Parmi les dizaines de milliers de lettres mésopotamiennes sur argile, l'une d'elles dit l'émerveillement d'un des tout premiers lecteurs (nous sommes au début de l'ère de l'écriture). L'auteur répond à la lettre d'un ami en lui disant notamment, que ses mots « faisaient comme s'il était là, à côté » de lui. Un étonnement, une jubilation semblable à celle que nous avons pu éprouver lors de nos premières conversations via webcam. Le pouvoir d'évocation de l'écriture, sa capacité à cristalliser une présence, malgré l'éloignement physique. Je suis très sensible à ces passerelles développées bénévolement par dessus des périodes immenses (là, on parle de -3800 ans BP). Et pendant ce temps, des crétins détruisent par le feu leur propre patrimoine.

  • Méta

    Et donc, grâce à Hélène Gestern,auteure de "Portrait d'après blessure", j'apprends que les interventions à la première personne dans "L'Affaire des vivants" ressortent de la métalepse narrative: "La narratologie qualifie de métalepses les diverses façons dont le récit de fiction peut enjamber ses propres seuils, internes ou externes. Gérard Genette y voit une « figure par laquelle le narrateur feint d'entrer (avec ou sans son lecteur) dans l'univers diégétique».

    Je vous laisse méditer là-dessus et je retourne à mes Nefs, qui, décidément, refusent de me laisser un peu de répit (et ça, je ne sais pas, ce doit être une prosopopée, je dirais).

  • Respect

    "Moi, je n'y connais rien, mais il avait des arguments tout à fait pertinents."

  • Aujourd'hui, à Saint-Haon-le-Châtel

    C'est la seconde fois que la bibliothèque de Saint-Haon-le-Châtel me fait le plaisir et l'honneur d'une invitation. Et c'est toujours un joli temps de rencontre. Jean Mathieu animera ce moment prometteur (pour moi en tout cas), et nous réfléchirons ensemble sur les notions d'Histoire, ce qu'est la littérature relativement à la culture de masse, ce que c'est que d'écrire. Autant de sujets qui dépassent le seul propos de "l'Affaire des Vivants", qui a motivé cette invitation. C'est à 17 h, aujourd'hui, à la bibliothèque de SAINT-HAON-LE-CHÂTEL (Loire).

  • Paroles et plumes, ce soir.

    Ce soir, à 20h30, je suis l'invité du cercle de lecture « Paroles et plumes » de Saint-Germain-en-Laye (ville où j'ai déjà eu le plaisir d'être reçu en librairie et dont la bibliothèque pour tous m'accueillera le 10 février). Je ne serai pas seul. Un autre auteur, Hélène Gestern, sera présente pour évoquer son dernier roman « Portrait d'après blessure », paru chez arléa. L'intérêt d'une telle rencontre est, peut-être, qu'il n'y a pratiquement aucune passerelle entre son récit (l'incidence d'une photo de presse sensationnelle sur la vie d'un homme et d'une femme, et tous leurs proches), la forme qu'il prend, son style et le mien. Justement, je crois que ce sera enrichissant. On me dit d'avance qu'il y aura du monde, mais si vous voulez venir, c'est au 3 rue de la République, pas loin du RER.

  • Corrige-moi

    Ma grande chance est d'avoir une lectrice à domicile. Si d'aventure, vous avez lu mes derniers romans et que vous leur avez trouvé certaines qualités de clarté, sachez que, sous cet aspect en tout cas, c'est en grande partie à elle que vous le devez. Les raccourcis trop abrupts, les phrases trop complexes, ma douce les relève impitoyablement (ce que je lui demande, d'ailleurs). Après, je reste maître de mon livre, et il m'arrive de passer outre ses recommandations, mais je tiens compte de son avis. Et là, par exemple, il est évident qu'il manque un chapitre vers la fin de mes Nefs. J'étais allé un peu vite en besogne, me disant que, au bout d'un tel volume, le lecteur a surtout envie d'en finir vite. Apparemment, non. Ce qui est bon signe.

  • A bon port

    Les Nefs de Pangée abordent les rivages des derniers chapitres. Gros chantier, rondement mené, grâce à une écriture acharnée. Huit heures d'écriture par jour produisent en moyenne quatre pages : en cent jours, à ce rythme, tu ponds un roman. Pas compliqué. Amusant, fatiguant, prenant, mais rassurant de voir que je peux venir à bout d'un gros volume sans trop souffrir. Le métier, mon petit, le métier... Bilan pour l'instant : quelques pages dont je ne suis pas mécontent, des scènes puissantes, je crois. La mise à l'épreuve de ma capacité à décrire du spectaculaire. Pas évident, ça, le spectaculaire, le monumental, l'épique, sur papier. C'était l'idée. Vendu à mon éditeur comme : L'Iliade + Moby Dick + Salammbô x Cecil B. de Mille, ce qui l'avait alléché, le projet original était un diptyque. Les difficultés de l'édition aujourd'hui lui ont fait préférer un seul volume rassemblant les deux initialement prévus. Un gros volume. A l'heure où j'écris ces lignes, il me reste trois courts chapitres à écrire. Soient trois jours. Quand ce billet sera posté, j'espère être dans la relecture critique bicéphale (la mienne et celle de ma douce), c'est-à-dire la phase avant envoi à ma chère impitoyable éditrice, Stéphanie. En attendant son retour, vous savez quoi ? Je ne vais pas m'attaquer au chantier suivant. Je vais m'accorder une pose. Et lire ! Beaucoup. La récré, quoi.

  • Puisque j'te dis qu'c'est lui !

    La bizarrerie des gens... Il m'est arrivé plusieurs fois que, pendant une dédicace, une personne fasse la queue, se plante enfin devant moi : « Vous ne seriez pas le Christian Chavassieux qui était à telle école, à tel endroit à tel moment ? » Oui, réponds-je, heureux que, de si loin, on se souvienne de moi, qu'on soit curieux de ce que je fais, etc. « Merci, je voulais être sûr(e) » et la personne se retire, sans un mot de plus. Simple vérification, on peut cocher la case, c’est bien lui, bon qu'est-ce qu'on mange ce soir ? Voilà. J'en suis toujours un peu interloqué.
    Il y a un mois, je reçois lettre et documentation jointe d'un « emboucheur et affineur de charolaises ». La plaquette présente l'entreprise du monsieur et la lettre, très chaleureuse, évoque un lointain passé commun, tel collège, etc. Sur le même ton amical, voire empressé, le monsieur poursuit en disant tout le plaisir qu'il a eu à lire mon dernier bouquin, qu'il est très heureux de voir ma « médiatisation » (oui) et que ce serait très chouette de se revoir. Il a manuscrit soigneusement son adresse mail pour que je lui réponde, au moins, par ce biais. Ce que je m'empresse de faire dans les minutes qui suivent, par politesse, par égard pour son gentil mot, en le félicitant pour sa réussite, sa belle plaquette et en lui disant que, bien sûr, s'il veut qu'on se revoie, il y a telle ou telle disponibilité, à lui de voir. Les jours, les semaines passent. Pas de retour. Bon. Peut-être n'a-t-il pas reçu le mail. L'actualité, Pasiphaé, l'écriture intense, je laisse cela au second plan. Et puis, tout de même, il faut bien que je lui dise, s'il n'a pas reçu mon message, que je n'ai absolument pas dédaigné ses souvenirs et son gentil courrier. Je téléphone. Il décroche, je me présente, « Ah salut » me dit l'emboucheur. Je commence par « Je suppose que tu n'as pas dû recevoir mon mail... » et j'entends l'affineur : « Si si, bien sûr, je l'ai lu deux fois. » Il n'ajoute rien. Mais rien. Je reste sans voix (sauf intérieurement : Putain, mais tu pouvais pas me répondre en retour : bien reçu, pas le temps, trop de boulot, je t'appelle... Enfin, donner un signe de vie ?). Après quelques minutes d'échanges absolument désincarnés, je raccroche. Abasourdi. Et je réalise qu'en fait, je viens d'être confronté au même phénomène que les personnes qui viennent s'assurer que le type qu'ils ont vu dans le journal, oui, c'est bien celui qu'ils ont connu il y a longtemps. Vraiment, vraiment bizarre, non ?

  • Demain

    Demain, à 18 heures, rencontre autour de « L'Affaire des Vivants » à la Bibliothèque de Commelle-Vernay (Loire), animée par l'ami Christian Degoutte qui a eu la gentillesse d'accepter ce rôle difficile. Il a bien travaillé le bougre, a trouvé des passerelles et des points d'interrogation pertinents. Je pense que ça devrait bien se passer, en toute simplicité.
    Nous vous espérons nombreux.