Quelques photos du cabaret poétque du dimanche 14 octobre, au Périscope. C'ets à voir ICI, sur le blog de fameux Frédérick Houdaer.
Livres - Page 25
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C'était le 17ème cabaret poétique
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Cousu main
Quand on reçoit un exemplaire des éditions "Pré carré", on reçoit un beau livre, un beau texte, et une grande déclaration d'amour à la poésie. La preuve en images.
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Un autre
Un autre éditeur, un éditeur important, cette fois pour mon roman historique. Près d'une heure au téléphone où un monsieur enthousiaste détaille tout ce qui lui a plu dans le texte qu'il n'a pas lâché du week-end, et me dit : "bien sûr, on reçoit beaucoup de manuscrits, mais le vôtre réconcilie un éditeur avec son métier".
A votre avis, ça fait quel effet ?
Et, oui, ça va bien pour mon égo, je vous remercie.
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De Roanne à Lyon
Demain dimanche, nouvelle actualité, nouveau défi, nouvelle paire de chaussettes. Je serai sur la scène du périscope, à Lyon, à partir de 17 heures, en compagnie de Mariette Navarro, Marlène Tissot (une consoeur chroniqueuse de Vents contraires, d'ailleurs), et Lionel Tran (ouiiii, le Lionel Tran de « une année sans printemps » et « le journal d'un looser » avec Ambre) à l'invitation de Frédérick Houdaer et en partenariat avec l'Université Populaire de Lyon, dans le cadre du Cabaret Poétique. Le Cabaret poétique, c'est une fois par mois, des auteurs, des poètes, accueillis pour lire des extraits de leur travail. Laurent Cachard et Hervé Bougel (et plein d'autres que je ne connais pas, mais je cite les potes, je suis chez moi), ont déjà confié leurs mots au public de ce lieu pas comme les autres, et je suis extrêmement fier de leur succéder. J'ai choisi de lire "Les chants plaintifs", histoire de plomber l'ambiance. Chaque lecture dure 7 minutes. A la huitième, le poète est plongé dans une bassine de colle à rustine. Ça donne une diction assez nerveuse. Je suis heureux comme quand je suis amoureux.
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De Roanne à Saint-Haon
Demain, je serai à la Bibliothèque de Saint-Haon-le-Châtel, à partir de 17 heures, pour évoquer « J'habitais Roanne ».
"J'habitais Roanne" inspire beaucoup de rencontres et j'en suis ravi. Celle-ci sera très particulière puisqu'elle bénéficiera d'une introduction de Jean Mathieu (dont ceux qui me lisent savent ce que je lui dois et ce que ce livre lui doit) et de ses questions avisées.
N'hésitez pas à venir nous supporter tous les deux. Des extraits (courts) seront lus et je tenterai de dire les mots "ficelle", "gradine" et "mithridatisé".
Je ne vois pas ce que je peux faire de plus. -
Année Rousseau
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Les survivants
Hier, j'étais donc accueilli par la médiathèque de Roanne devant une trentaine de personnes. Merci à tous d'être venus, merci à Nathalie pour sa présentation excellente et ses questions (et sa patience quand je dérviais, loin très loin). Merci au passage à Laurent Cachard d'avoir eu la gentillesse de faire un joli rappel depuis son blog.
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A Roanne, ce soir
Ce soir, l'équipe de la Médiathèque de Roanne me fait le grand honneur (et ne croyez pas que je galvaude ces mots) de me recevoir pour évoquer ensemble mon dernier livre : « J'habitais Roanne ». C'est à 19 heures et je vous attends le plus nombreux possible. Ceux qui ne pourraient pas se déplacer pourront toujours regarder la restransmission de la rencontre, en léger différé, sur LCI, CNN, BFM TV, al Jazhira et arte.
Mais enfin, il vaut mieux venir, c’est plus sûr.
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Métafiction
L'important n'étant plus d'écrire mais d'expliquer pourquoi et comment l'on écrit et surtout quel effet cela fait d'écrire. Le métalangage, le discours sur l'expérience devenu scène où est simulée une attitude envers la littérature, assez sophistiquée pour nous paraître crédible à nous-mêmes. Je ne sais pas comment on va s'en sortir. En fermant nos gueules, peut-être ?
Je dis ça et cependant on me trouvera en flagrant délit de discours sur l'expérience le 21 septembre à 18h30 19 heures à la Médiathèque de Roanne.
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Poncer le marbre du doute
De belles rencontres à Villard de Lans, dimanche, dans le cadre de la deuxième édition de « Livres en Fête ». Rencontre notamment avec une équipe dévouée à la cause littéraire. Rencontre avec Emmanuel Merle et avec ses textes (« Amère indienne », « Un homme à la mer », « Pierre de folie », empressés de les lire au retour dans le train, mais je suis trop maladroit pour parler de sa poésie. Bientôt aussi : « Rapaces », chez La petite fabrique, et « Lettre à Jim Harrison » chez Pré carré). Rencontre avec un certain Debishop, artiste lithographe savoureux et qui irradie la bonté. Retrouvailles avec Anne-Laure Héritier-Blanc (et Stéphane, bien sûr), grâce à laquelle j'ai pu participer à ce beau moment. Et devant ce public, il a bien fallu que je me livre à l'exercice qui motivait ma présence : la lecture des Chants plaintifs. Bien. Si j'en juge par le silence de l'auditoire pendant et après, des larmes dans les yeux d'une autre éditrice et des mots sincères d'Emmanuel Merle, et bien, je crois que j'ai fait passer quelque chose (en dehors de la quiche à mon voisin à midi, je veux dire, je vous connais, je devance vos viles plaisanteries). Il semble que d'autres projets se profilent à l'horizon. Comme d'habitude, je vous tiens au courant -comme on dit.
En tout cas, tant de paroles et de témoignages, tant de mots qui me disent : "Fonce" que, lentement s'amincit le gros bloc de doute qui, comme un marbre, pèse sur l'auteur inquiet de se savoir légitime.
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Les chants plaintifs à Villard de Lans
C'est un grand honneur pour moi d'être invité à participer à cette manifestation organisée par l'association « Livres en Scène » , un groupe de passionnés de lecture, qui « propose de mettre en résonance des mots et des notes sur le plateau du Vercors ». De spectacle en spectacle, ces lecteurs délicats et curieux invitent à la découverte de différents auteurs (parfois confidentiels, suivez mon regard). Grâce leur soit rendue.
La manifestation a lieu à VILLARD DE LANS les 24, 25 et 26 AOÛT 2012 (Vendredi 24 à La Montanara, Les Chaberts . Samedi 25 & Dimanche 26 dans la Maison de la Colline , plus précisément) sous le parrainage de Claude Burgelin, universitaire, spécialiste de littérature française.
Entre les divers rendez-vous, les visiteurs pourront aussi découvrir les livres -sculptures d’Alain Bourdel .
Demain dimanche, à 10h, les plus assidus pourront prendre un petit déjeuner avec Claude Burgelin autour de Georges Perec et, à partir de 15h (tataiin), écouter des moments de lecture et de musique autour des textes suivants :
La chance d’un autre jour - Emmanuel Merle et Thierry Renard
Chacun cherche son étoile -Marie-France Lefèvre
Les chants plaintifs - Christian Chavassieux (et voilà où je voulais en venir)
On conclura tout ce beau programme à 18h30 avec L’AVENTURE ETRANGE DE L’ECRITURE, un concert-lecture de et par Michelle Tourneur, écrivain et Aude Charlemagne, pianiste .
Je serai jusqu'au soir sur le stand des éditions « La petite fabrique », avec Anne-LAure Héritier-Blanc, éditrice et illustratrice des « Chants Plaintifs », justement. Mais seront aussi présents : Le Comptoir des Editions et la Passe du Vent.
Si vous êtes dans la région... -
Partout, je vous dis.
Il ne m'était pas apparu à la première écoute (manque d'attention de ma part) que, aussi incroyable que ça paraisse, il est aussi question de taupe dans « pour un oui ou pour un non » de Nathalie Sarraute.
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La vérité
Le malentendu est de croire qu'un écrivain est intelligent. Mais un écrivain ne comprend rien au monde ! Sinon, pourquoi écrirait-il ?
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Avantage à l'amour.
Ce qui m'émerveille depuis disons une bonne vingtaine d'années (je lance ce chiffre, il a ses raisons, mais trop longues ici à détailler), c'est la bienveillance des gens que j'ai rencontrés. Leur gentillesse à mon égard, leur générosité et leur faculté à pardonner mes petitesses et mes duretés. Tout cet amour m'a rendu meilleur, je l'espère, je le crois. En cela, il y a un peu de moi dans l'Ernest de mon dernier roman. On s'évertue aussi par la grâce de la douceur versée par les autres, sur nos têtes bénies. Élevés par une telle offrande, le moins que l'on puisse faire, c'est d'en redistribuer à son tour. Dans « Tree of Life », Malick montre un dinosaure qui renonce à dévorer sa proie et s'éloigne. Peut-être esquisse-t-il cette idée, que la douceur des caresses est née loin dans des temps immémoriaux, mais que son héritage se transmet depuis et se poursuit, jusqu'à la fin des temps. Comme des milliards d'autres, me voici un passeur de cette compassion héréditaire. Elle équilibre la cruauté du monde. Il ne faut pas négliger la force de notre bienveillance.
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A ce titre...
Discussion avec Daniel Arsand, l'autre jour, sur une terrasse ensoleillée. J'évoque ma difficulté à trouver un titre pour ma dernière production. Ma douce et moi étions arrivés à « Le Musée des âmes vides ». Daniel fait la moue, le titre ne l'emballe pas. Démodé, dit-il. Depuis le début de ce chantier, en 2009, les options se sont succédé sans rien apporter de probant. A chaque fois, je sais, foncièrement que ce n'est pas tout-à-fait ça. Trop long, trop compliqué, pas assez poétique, trop évident, dissonant... Un vrai cauchemar. Encore aujourd'hui, il me semble avoir trouvé enfin le bon titre, mais le doute déjà s'immisce. Daniel me raconte une expérience similaire, où le titre de son roman fut décidé la veille de la rencontre avec les commerciaux de la maison d'édition, en deux minutes. Je veux bien d'une telle grâce. En fait, nous relevons tous deux un effet maintes fois constaté : soit le titre apparaît comme une évidence immédiatement, avant même que la première ligne soit écrite, soit on ne l'a pas tout de suite, et c'est parti pour des mois de galère. Des années en l'occurrence, pour ce roman que j'apprivoise maintenant pleinement, dont je connais les tenants et aboutissants, dont je saisis toute l'architecture et les détails. Là, il serait temps de le trouver, ce titre. Nom de nom.
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Handicap
« de smilliers de mots pur chaquie livbr ezet cpour chaque liirve, copte tenuic de me scpacités de dcactylmon chaque mrit rtetapé terois ou auqatre fois. Vous n'imagnienr aps le ttravail »
Des milliers de mots pour chaque livre et, compte tenu de mes capacités de dactylo, chaque mot retapé trois ou quatre fois. Vous n'imaginez pas le travail.Lien permanent Catégories : Ecrire, Livres, Nouvelles/textes courts, Travaux en cours 2 commentaires -
Le point d'accueil
Toujours, quand je viens de finir un roman, j'attaque le suivant. Cela n'a rien d'extraordinaire : j'écris souvent un livre par réaction au précédent. Ainsi, le fil de l'écriture ne se rompt pas. Il ne s'agit pas d'une règle, mais d'un fonctionnement qui ne m'a été rendu perceptible que par sa récurrence. Le roman que je viens d'achever est historique, long, extrêmement structuré et ouvragé. Esthétisant, en somme. Celui que je vais commencer aujourd'hui, sera actuel, court, sec, âpre. Je promets de ne pas y intégrer de scènes violentes et contrairement au précédent, je sais de quoi il parle.
Cependant, une amie artiste m'a proposé avant-hier un petit exercice de style sur un thème qui peut recouper celui que je vais explorer dans ce nouvel opus. Pour elle, il s'agit de faire écho à un travail entamé expressément pour une médiathèque. Pour moi, c'est l'occasion de travailler cette forme d'écriture que je veux utiliser maintenant. Commandé un an plus tôt, un tel texte aurait été de la veine chatoyante du « Musée des âmes vides » (voilà, je l'ai dit, c'est le titre de mon roman « historique »). La proposition de cette artiste intervenant aujourd'hui, il en résultera une forme courte, au scalpel. Il se trouve que c'est exactement le genre de texte qui convient à son travail. La vie apprend chaque jour que tous les éléments s'imbriquent constamment. Il suffit d'être à l'écoute de ce que j'appellerai son « point d'accueil ». Là où nous accueillons les autres avec facilité, parce que la porte n'est plus verrouillée. -
Mouillé
A-t-on bien considéré ce qu'il y avait de mou dans le pseudonyme de M. Poquelin ? Molière... une mollière est une étendue de sable et de vase, vaguement marécageuse, dans quoi le pied se prend et que le chasseur sobre évite. On peut mesurer dans ce choix d'un nom qui l'accompagna sa vie entière, le peu d'estime que l'auteur de théâtre avait pour sa propre personne et comprendre ainsi qu'il vienne sécher son humilité aux feux du Roi Soleil.
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Aux prises avec l'Histoire
Tandis que je mets la dernière main à mon roman « historique » (la fin d'un chantier d'écriture est toujours longue, c'est parfois un long accouchement alors qu'on croit que tout est terminé), je pense à l'ami Cachard, qui est en pleine écriture et plongé dans les affres que j'ai connues : comment faire une histoire avec de l'Histoire ? Comment ne pas paraître distribuer des notices documentaires sur un costume ou un moyen de locomotion ? Comment vous faire voyager dans le temps, chers lecteurs, comme s'il s'agissait d'une aptitude tout à fait commune ? J'ai tenté ma solution ; j'attends avec impatience de découvrir celle d'un autre écrivain et néanmoins ami. Je pense à lui. Voilà.
Hier, au restaurant, ma douce et moi avons travaillé sur ce titre qui nous a tellement donné de fil à retordre. Nous avons trouvé. J'attends un peu que des choses se dessinent sur ce livre, et puis vous saurez.
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La fin
Je ne sais comment l'évoquer sans en dire trop, mais voici que le dernier chapitre de mon roman lui donne enfin un sens. En tout cas, me révèle quel en était le sujet. Plusieurs années que j'accompagne ces personnages, que je les fais vivre dans un vaste décor qui déroule quelque 70 années d'histoire et qu'ils essayent de me dire quelque chose que je voulais, mais ne savais pas. Quelque chose que je devinais, qui était tout le socle de leurs vies, mais qui ne parvenait pas au niveau de ma propre compréhension. Tout s'est réalisé hier quand, prenant des notes pour préparer la scène que je vais écrire aujourd'hui (là, dès ce matin, après avoir posté ce billet), tout s'est révélé, emboîté, cristallisé. Pourquoi avais-je choisi cette scène finale ? Et bien, le roman me le dit. Que dit le roman ? La scène finale me le dit. Hier, j'ai vécu un moment extraordinaire dans la fabrication de l'écriture. Je ne sais que faire de cette joie qui m'a bouleversé. Dans le chapitre précédent, des soldats sont emmenés loin du front. Ils regardent la mer et méditent : « Cela blessait l'âme d'une reconnaissance envers quelque chose qui les dépassait. » Me voici comme eux, reconnaissant envers cette chose qui me dépasse.
Et pardon pour le retard du billet de ce matin, j'ai très mal dormi, remuant ce bouleversement toute la nuit.