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Livres - Page 29

  • Coup de sang

    Tiens, tant qu'on est dans l'agacement : marre de cette littérature française allégée, avec toujours moins de passion, d'ambition, de contenu, de style, d'ampleur. Mais que veulent les lecteurs (les lectrices en fait, de plus en plus -et malheureusement dirais-je, pardonnez-moi) à la fin ? Des jérémiades à la Philippe Claudel ou à la Christian Bobin ? Des petites gentillesses asphyxiées et précieuses à la Maxence Fermine ? Des récits au format téléfilm à la Véronique Ovaldé ? De vagues perversités rompues à la mièvrerie parisianiste, façon Pascal Bruckner ? Bon sang de foutre, mais plongez un peu le nez dans Michon, Chevillard, Volodine, Jourde, Laupin, Houellebecq même tiens ! Et aussi allez faire un tour du côté des Roth et Ellis, des Ellroy et autres ricains qui vous troussent 600 pages d'un souffle et vous renvoient, naufragés sur la plage, hors d'haleine, fourbus, mais vivants nom d'un chien, vivants ! Ayant vécu quelque chose ! Pas de ces petites prudences de salon qui osent à peine effleurer la blancheur du papier, mais de ces solitudes qui vont tâter du cambouis de la littérature. Car ça s'appelle de la littérature, oui ! Et on en a sacrément besoin. Merde à la fin, quoi.

     

    (Vite écrit avant de reprendre le boulot, un jour qui précéda notre départ en vacances. Je dis ça parce que j'en ai oublié, évidemment. Et d'ailleurs, je pourrais évoquer le prix des libraires, donné par des commerçants qui ne sont plus -justement- des libraires, à des livres qui -ben tiens- sont calibrés comme des succès de librairies).

     

    Et puis, bon, par pudeur, je n'ai pas parlé des copains, mais les Laurent, les Christian, les Hervé, les Jean, etc. me pardonneront.

  • Panier

    Au vu de quelques extraits savamment distillés par son auteur, je crois que le prochain livre de Laurent Cachard va confirmer les choix entrepris dans ses ouvrages précédents. Singularité de ton, montage discursif du monologue, réalisme construit par touches, données historiques et géographiques scrupuleuses, bienveillance aux destinées des humbles... Il faudra qu'un de ces jours un étudiant se penche sur l'univers de cet auteur-là. En attendant, je vous suggère de prendre goût à cette prose dans la bande-annonce vidéo qu'il a concoctée. Juste une réserve, en ce qui me concerne : c'est lu un peu rapidement. Mais autrement, tout est bon dans le Cachard.

  • Et maintenant

    Dans le bureau, tous les livres ont regagné leur place. Les aimables serviteurs, selon l'expression de mon cher Jean, ont accompli leur office. Ils m'ont livré le savoir que je voulais d'eux, sans rechigner, toujours disponibles. Maintenant, ils ne seront pas extraits des rayons avant quelques années. Mais tant d'autres veillent, espèrent, patientent, sûrs de m'émerveiller un jour d'une phrase, d'une anecdote, de la pensée qu'ils renferment et que j'ignore encore. Tant de livres documentaires, ici, dans lesquels je n'ai fait qu'un sondage.

    Et maintenant?

    Suite demain.

  • Chants - contrechants

    Il y a deux ans, Anne-Laure, éditrice et artiste, fondatrice de « la petite fabrique » était venue au premier salon de l’édition créative à Roanne –qui ne s’appelait pas encore ainsi d’ailleurs- et ma douce et moi avions été très séduits par ses livres d’artiste, leurs formes et leur originalité, le choix de ses textes, son attitude par rapport au texte et la qualité de ses gravures. Je ne sais comment, nous avons parlé écriture et il me semblait que j’avais un texte pour elle : les chants plaintifs, écrit d’après la symphonie éponyme de Gorecki. Le sujet l’intéressait, on en discute un peu, elle repart avec une version de ce texte. Un peu plus tard, Anne-Laure m’écrit : elle a décidé d’illustrer et d’éditer les chants plaintifs. Je suis évidemment bouleversé de joie. Son travail est d’une telle exigence, ses livres si beaux, que je vois dans notre collaboration une sorte d’apogée de mon travail sur la forme poétique. Nous avons raté l’occasion de nous voir assez longuement lors de la dernière édition des Edites, mais je commence à mieux connaître Anne-Laure, après quelques échanges de courriels. Je vois une artiste aussi éprouvée par le doute que je peux l'être (alors qu’elle possède un talent !...), prête parfois à tout laisser tomber mais aussi capable de tout reconsidérer alors que son travail a bien avancé. Récemment, elle a relu mon texte, mais à haute voix. Re-découverte ! Elle reconsidère les gravures déjà faites, repense l’ensemble sous l’aspect d’une mélopée, bref : revois sa copie. La sortie des quelques exemplaires du livre est pour cette cause, ajournée. Nous n’avions pas d’échéance précise, cependant. J'aime l'idée de cette attente, de ce mûrissement. Pour l'heure, vous pouvez vous faire une idée de son travail sur le site de sa maison d'édition. Et puis, bien sûr, je vous tiens au courant.

  • Toute honte bue

    Je rejoins cette idée qu'il faut un peu de honte dans un livre quand il sort. Que l'auteur ait quelque remords à le faire publier, qu'il ait dû, dans cette démarche, surpasser la honte ressentie, qu'il ait besoin de courage pour livrer ainsi son travail au jugement des autres. Il faut bien -judéo-chrétiens que nous sommes restés- que le plaisir d'écrire se paye d'une manière ou d'une autre.

  • Demain, dès 16 heures

    Un nouveau rendez-vous pour les amoureux de lecture auxquels peuvent se joindre, si tant est qu'ils soient des êtres distincts, les amoureux de musique. Dans le cadre du festival de Musique des Monts de la Madeleine, dans la Loire près de Roanne,  vous êtes invités à venir nombreux chez Jean Mathieu, rue Chateaumorand à Saint-Haon-Le-Châtel à 16 heures, assister à un récital Musique et Poésie.

    Au programme : BACH  -  HUGO  -  WEBER  -  LAFORGUE - BOCCHERINI  -  NORGE  -  PAGANINI

    Distribution : Noël Anderson  violon ; Tae-Mi Song  violoncelle ; Jean Mathieu  voix

    Jean m'a demandé de lire "Désolation" un texte superbe de Laforgue qu'il m'a ainsi permis de découvrir. Je suis très fier et vais essayer d'être à la hauteur.

    C'est gratuit, comme toujours.

    A demain peut-être.

  • Tout savoir sur le livre numérique

    Au passage, le site universcience.fr propose en ligne ce qui me semble la somme d'articles la plus pertinente et la plus claire du moment sur le livre numérique. Partagé entre curiosité, inquiétude et nostalgie, j'essaye de rester optimiste et de me dire que ce bouleversement va engendrer une liberté dont nous sommes (ou devrions être), auteurs, les premiers consommateurs. Certains cas tendent à démontrer le contraire, mais nous ne sommes qu'au début de cette révolution du support. Tout peut arriver. A nous de générer le contenu qui  nous ressemble ; à nous de le défendre. Il faut donc pour cela bien connaître le processus, s'y préparer (voir l'éditeur D'un noir si bleu par exemple), et s'en emparer dès que possible.

  • A la force du poignet

    Quelques extraits nous avaient mis l'eau à la bouche, et ses opus précédents affirment que voici un écrivain qu'il ne faut pas perdre de vue : Laurent Cachard a annoncé la sortie officielle de son prochain livre : "le poignet d'Alain Larrouquis". Le 24 septembre à 18h, Laurent présentera son dernier roman à la Librairie Du Tramway à Lyon, et il ne sera pas seul. Ses complices de toujours viendront le soutenir : Eric Hostettler fera un mini-concert (un titre par roman plus un de "Trop pas!") accompagné par Gérard Védèche et Fred Dubois!

    Kronix saura vous le rappeler, vous inquiétez pas.

  • Conquistadors

    Achevant de lire « Conquistadors » d'Eric Vuillard, je pense à un parallèle entre cette poignée d'hommes que leur avidité sans scrupule mènera à faire tomber une civilisation, et notre oligarchie financière, spéculant sans horizon moral et tout aussi capable d'abattre un monde.
    Peut-être ceux-là sont-ils comme leurs prédécesseurs, au bout du compte, les véritables anarchistes, ceux qui précipiteront la fin de la société de marchandisation de la terre, pour des lendemains meilleurs ? En tout cas, autres.

  • Ghost writer

    Fatigué de corriger son nègre, il explosa : "Ce n'est tout de même pas moi qui vais l'écrire, ce bouquin, non ?"

  • 24 heures chrono

    A partir de 17h 40 ce soir, et jusqu'au lendemain même heure, nuit comprise, les 88 lecteurs enrôlés par l'association "Demain dès l'aube" se succéderont pour donner à entendre cinq œuvres d'Albert Camus :
    L’EtrangerNocesLa ChuteL’Exil et le RoyaumeLe Premier Homme

    Personnellement, ma douce et moi, nous entonnons le chant de l'indifférence et de l'engourdissement de l'Etranger à partir de 20 heures. Je vous invite néanmoins à venir soutenir les braves qui oeuvrent pendant la nuit, vers 1 ou 2 heures du matin.

    L'événement se déroulera dans le jardin de l’ancienne Maison Maret-Cazamian, près de l’Eglise à SAINT-HAON-LE-CHÂTEL.

    Chaque année depuis plus de dix ans, cette folie rassemble un public nombreux, émerveillé, discret, amoureux de la littérature.

    Si vous voulez passer un moment hors du temps, hors des imbécillités du monde, c'est là que ça se passe.

  • Son regard aussi

    L'ami laurent Cachard (qu'il soit mille fois béni !) a eu la gentillesse de se pencher sur cette curieuse réalisation, ce livre-objet : "Dans les plis sinueux des vieilles capitales", dû au talent d'Yveline Loiseur. Objet pour lequel elle m'a demandé d'écrire un texte. Drôle de défi. Laurent en parle mieux que je ne saurais dire, d'autant qu'il a une longue expérience de ce rapport pas si évident texte/photos avec son complice Frémiot. C'est sur son blog, bien sûr.

  • Le Parrain

    Ce soir à 18 heures, je suis à la Médiathèque de Gilly-sur-Isère, à l'invitation d'un club de lecture qui me fait l'honneur (un honneur véritable, c'est-à-dire de ceux qu'on ne claironne pas en public, parce qu'ils vous touchent profondément) de me demander de le parrainer. Je n'ai pas une idée très précise de ce qu'implique ce rôle, mais l'excellente bibliothécaire qui a organisé cette rencontre, Marielle Gillard, m'a rassuré (enfin elle a essayé) en exigeant seulement de moi de la bienveillace. J'en aurais autant qu'on veut, j'espère qu'on voudra bien m'en prêter dans la même proportion. Enfin, Marielle est sûre que ça va aller. Je suis enclin à lui faire plutôt confiance. C'est de toute façon l'occasion de retrouver des personnes que j'ai adoré croiser le temps d'une rencontre "lettres-frontière", à l'époque où, Laurent et moi, étions sélectionnés pour ce beau prix.

    Au passage, tiens, j'en profite pour vous communiquer les heureux lauréats du prix cette année, (les veinards, les foutus veinards, je sens la bile noire de la jalousie me ronger les entrailles) que j'applaudis avec... bienveillance.

    Sélection Suisse romande
    Retour aux Indes / Éric MASSEREY - Ed. Campiche
    Un Véronèse / Étienne BARILIER - Ed. Zoé
    En habit de folie / Anne-Claire DECORVET - Ed. Campiche
    La cour des grands / Jacques-Étienne BOVARD - Ed. Campiche
    L'embrasure / Douna LOUP - Ed. Mercure de France

    Sélection Rhône-Alpes
    Le retour de Jim Lamar / Lionel SALAÜN - Ed. Levi
    Jon l'islandais / Bruno d'HALLUIN - Ed. Gaïa
    Le blanc Fouquet / Frank HERBET-PAIN - Ed. Gallimard
    L'effet Larsen / Delphine BERTHOLON - Ed. Lattès
    L'italie si j'y suis / Philippe FUSARO - Ed. La fosse aux ours

    Vous noterez le retour de Delphine Bertholon, dont j'avais adoré "Twist".

    En tout cas, celles et ceux qui voudraient se joindre à nous ce soir, à la Médiathèque de Gilly-sur-Isère, seront les bienvenus pour célébrer la naissance d'un lieu de chaleur et de nourriture intellectuelle autour du livre et de la littérature.

    A toutes fins utiles, un petit point pratique :

    Bibliothèque de Gilly-sur-Isère, 1, place de la Mairie, 73200 GILLY SUR ISERE. Tél. 04 79 38 01 53
    bibliotheque.municipale@gilly.fr

     Je serai heureux de vous voir.

  • Suspends ton vol

    Le val lamartinien des dépliants touristiques prend corps, au-delà de la formule facile, quand Jean ouvre sa Pléïade et commence la lecture de Invocation, poème XVII des Méditations.
    Nous sommes venus jusqu’ici, guidés par lui, sur les traces d’Alphonse de Lamartine, que nous connaissions mal. Que nous ne connaissions pas. Les visites se sont succédé toute la journée parmi les lieux où l’écrivain et homme politique a vécu, sur les pas des gens véritables qui ont inspiré ses personnages. La journée trouve sa conclusion ici, sur une terrasse qui domine un coin de vallée.
    Il est 17 heures, nous sommes appuyés à un muret du château de Pierreclos. Autour de nous, en contrebas, les vignes du mâconnais versent leur velours sur la douceur des pentes. La lumière est bonne, souple comme l’air qui nous berce. Jean lit ce poème qu’il veut que je dise, un jour qui n’arrivera jamais, au dessus de sa tombe. La seule lecture qu’il autorisera sera celle-ci. "Souviens-toi de moi dans les cieux". L’ode s’achève. Il referme le livre qui l’a accompagné depuis quarante-deux ans, pose ses lèvres sur ces pages adorées et nous le tend à deux mains dans un sourire.

    Nous avons vécu cela. Je ne peux que vous espérer des amis de cette qualité.

  • La reconquête

    Il est bien bon, notre président. Le voici qui se cultive, on nous le claironne à tout va, grâce à sa Carla. Devait être un peu honteux d'être toujours à la remorque question culture, de s'entendre dire à tout bout de champ (enfin, d'entendre les autres penser très fort tout le temps : "Oui, mais Mitterrand, sa culture..."). Du coup, dîne avec des philosophes et des écrivains, se met à lire Camus. Se tape des dizaines de films par mois, et du sérieux : du Dreyer, du Welles, tout ça. Se présidentialise, quoi. On est content pour lui. 170% d'augmentation sur son salaire pour passer ses soirées devant son home cinéma tandis que le pays sombre, ça ne manque pas de panache. Aurait pu y penser avant ; aurait pu se cultiver d'abord, histoire de saisir une certaine douleur du monde, d'apprendre la compassion par exemple. La culture aurait pu le sauver, et peut-être, aurait évité notre damnation. Pour 2012, laissons-lui du temps pour parfaire sa nouvelle culture. Va lui en falloir.

  • Les Pommarins

        Moi non plus, j'aurais pas eu envie de passer ma vie à débiter des bouts de caoutchouc. Dans les années 70, le petit Bougel alors qu'il avait -combien ?- 17, 18 ans, s'est coltiné au boulot de l'usine. Assez pour apprendre la vie, pour savoir que, dans des coins du pays, dans des recoins de nos têtes, subsiste la lancinante nuit ouvrière. Et même si quelques boules de neige percent parfois la grisaille des jours incessamment pareils, on revient s'enchaîner au ventre des machines, respirer le noir de la gomme à pneu et de l'huile minérale.
        Bleusaille, aux Pommarins, en Isère, tu commences dans l'atelier des femmes, tu plies tu déplies tu replies ; au passage tu saisis le joli sourire d'une petite arabe, le sourire s'éteint. Passent les cheftaines, t'es là pour bosser mon con. Après, tu rejoins les hommes, la consécration, les Machines, avec une majuscule virile. Les 3X8. Le vrai boulot dangereux qui sue, où tu peux à l'aise laisser une main. Les numéros des machines deviennent leur nom intime : 127, 90, 60... on les bichonne, on les sabote gentiment aussi, quand la journée tire à sa fin et qu'on s'octroie une petite réparation pépère.
    Une plongée dans le monde ouvrier de l'époque ? Pas seulement : une traversée chez les lotophages abrutis de travail, dépourvus de lendemain. Et ce ne sont pas les grognes syndicales et les parties de foot qui vont changer les choses. Le vote ? Ça pourrait, mais combien de Français inscrits ? Le petit Bougel, oui, mais pas encore éveillé à la politique, il n'a pas voté. On l'engueule, il réalise, ça commence comme ça. En attendant le grand soir, les horaires vous rattrapent, la pointeuse vous ricane au nez. Gueule si tu veux, tu sais bien que tu vas y retourner, au taf. Le jeune homme va partir, il doit partir parce que ce train-train, cet aveuglement, ce racisme paternel, cet épuisement du corps et de l'intellect, il sait que ça va le bouffer ; il part. Il fait ce que les immigrés venus d'Italie, d'Algérie, de Turquie, du Portugal et d'Espagne ou de la vallée d'à côté ne peuvent pas faire, ne savent pas faire : il laisse tomber. (« Oh, qu'est-ce que tu fais, là ? » « Je m'en vais ». Pas plus compliqué). Veut vivre, point.
    L'écriture de Bougel sonne, cogne, son argot passe à tabac ou donne des bourrades amicales dans les côtes. Les phrases sont des îlots secs aux parois abruptes. Et ça râpe, ça craque, ça regimbe, ça rigole, ça vit. « Les Pommarins » se lisent d'un coup, comme on siffle un canon, comme on pousse une gueulante, comme on lève le poing. Sans illusion, mais tout de même.

    Les Pommarins. Hervé Bougel. Éditions Les carnets du dessert de lune, 2008. 10 €.

  • Dolce Vita. L'Italie à Saint-Haon-le-Châtel

    SAMEDI 4 JUIN


    15 heures 30.  Au Jardin de Solange
    NAISSANCE DE VENUS de BOTTICCELLI (Les dessous d’un chef d’œuvre)
    Daniel Arasse lu par Annie Bertrand

    16 heures. Parvis de l’Eglise
    Le Rossignol de BOCCACE
    lu par Pascale Beau et Jean Mathieu
    Traduction simultanée

     19 heures. Manoir de la Fleur de Lys
    Testament de Jean de LISSIACO
    Lu par Nicolas Vaccaro et Jean Mathieu

     22h30
    FELLINI – ROMA
    Un chef d’œuvre d’intelligence et de plaisir projeté dans les jardins de la Fleur de Lys à Saint-Haon-le Châtel !



    DIMANCHE 5 JUIN


    15 heures  30. Cour de l’Hôtel Pelletier
    COSI FAN TUTTE de Lorenzo da Ponte
    Lu par Odile et Bernard Casagranda

     16 heures 30. Ruines des anciennes écoles
    Les jumeaux de Naples
    Spectacle Commedia dell’arte ; Compagnie Théâtre des Asphodèles

     
    17 heures 30. Ancien cimetière
    L’Enfer de DANTE (chants I à VI)
    Lu par Christian Chavassieux, Jean Mathieu.

  • D'elle à nous

    Bd_affiche expo.jpgDu 1er au 30 juin, vous pourrez voir les originaux de l'album "De toits à moi" (ed. La Cabane sur le chien) de Léah Touitou exposés (et proposés à la vente)  à la librairie A Titre d'Aile, 23 rue des Tables claudiennes dans le premier arrondissement à Lyon.
    Et le 18 juin, L'auteure sera présente pour dédicacer l'album (elle soigne ses dédicaces, je vous les recommande).

    Léah, alias LiLou est une des talentueuses révélations de l'association Ikon & Imago. J'avais eu le plaisir et le privilège de ne pas être pour rien dans la publication de son premier album : Gris (et puis j'avais un peu écrit une préface pour son premier livre publié).

    En attendant, vous pouvez toujours consulter son très délicat blog et réécouter, si le coeur vous en dit, la chronique "60 secondes" que j'avais consacrée à son album "de toits à moi".

  • Tree of life

    C'est étrange, l'effet apaisant d'une vaste bibliothèque. Comme peut l'être la présence murmurante d'un arbre très ancien et très sage. Est-ce dû à l'empilement de tant de savoirs et d'amour ? Leur disponibilité ? Mais je ne me sens pas pareillement serein devant une fenêtre internet... alors, peut-être faut-il considérer le volume de papier replié dans les codex, volume par lequel un arbre immense déploie sa ramure fantôme. Un arbre impossible, à l'écorce scarifiée par les pensées humaines, et sous l'ombre duquel, souriants, aimés, reconnaissants, nous venons nous reposer.

  • Espèce menacée

    Les livres étranges et drôles (et crispants parfois) des requins marteaux risquent de disparaître. Ferraillle ! ce serait trop bête !
    http://www.lesrequinsmarteaux.org/