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choses vues - Page 27

  • Promenade sonore

    Si vous souhaitez vivre une expérience extraordinaire, rendez-vous place de lattre de tassigny à Roanne. L'association MICRO vous entraîne pour une promenade individuelle et sonore. Vous fermez les yeux, on vous guide, perception de l'espace et du monde incroyable. Chaque balade dure un quart d'heure. Inoubliable. J'officie ce matin de 10h à midi, mais le stand est ouvert toute la journée. C'est gratuit, bien entendu.

     

    Parallèlement, on vous donne une carte sonore de Roanne. Une vingtaine de lieux, recensés par MICRO, où vous vous rendrez quand bon vous semblera, pour découvrir la ville sous un aspect indédit. Quelle chance nous avons d'avoir de tels talents sur le territoire !

  • Il suffira d'un signe

    Devant moi, un aveugle entrave sa canne dans la roue d'un chariot de handicapé. L'aveugle croit avoir à faire à un cycliste imprudent et se met à gueuler. Et là, qu'est-ce que je vois : le type dans son fauteuil se met à faire des gestes étranges. Je comprends alors qu'il s'exprime en langue des signes. L'aveugle n'y pige évidemment que dalle et gueule de plus belle, mais comme l'autre est sourd et trop bas pour lire sur les lèvres, il fait des gestes de plus en plus amples pour « signer plus fort ». Ah, quelle belle planète, quand même !

  • Seul contre tous

    Revoir ce crétin qui l'avait traité d'imbécile dans la soirée de l'autre abruti, avait conforté son mépris pour le milieu qu'il fréquentait et où tout le monde le prenait pour un con.

  • Hommage

    J'entends bien. J'entends tout ce que vous dites de vos épouses, de vos compagnes, de vos conjoints. Leur aide, leur patience, leur amour, votre complicité, votre tendresse. J'entends bien. Mais, Ô pardonnez-moi, vous ignorez ce que c'est qu'être aimé par ma douce. J'en suis bien désolé pour vous.

  • Dans la voix de Tom

    J'écoute "invitation to the blues" de Tom Waits, et je me dis qu'il ne pouvait pas chanter autre chose que cela. Les bars enfumés, les serveuses désarçonnées par la vie et l'attente des départs en bus, au fond de l'Amérique. S'il avait chanté autre chose, Tom aurait trahi. Trahi ce que la vie lui avait donné : cette voix-là. Vous voyez ce que je veux dire ? La vie nous fait un corps et ce corps vous destine à certains choix, pas seulement physiques, mais moraux. Je regarde mon corps et je constate que j'ai fait le choix moral de ne pas être Miss Monde. Sinon, vous pensez bien...

  • Poncer le marbre du doute

    De belles rencontres à Villard de Lans, dimanche, dans le cadre de la deuxième édition de « Livres en Fête ». Rencontre notamment avec une équipe dévouée à la cause littéraire. Rencontre avec Emmanuel Merle et avec ses textes (« Amère indienne », « Un homme à la mer », « Pierre de folie », empressés de les lire au retour dans le train, mais je suis trop maladroit pour parler de sa poésie. Bientôt aussi : « Rapaces », chez La petite fabrique, et « Lettre à Jim Harrison » chez Pré carré). Rencontre avec un certain Debishop, artiste lithographe savoureux et qui irradie la bonté. Retrouvailles avec Anne-Laure Héritier-Blanc (et Stéphane, bien sûr), grâce à laquelle j'ai pu participer à ce beau moment. Et devant ce public, il a bien fallu que je me livre à l'exercice qui motivait ma présence : la lecture des Chants plaintifs. Bien. Si j'en juge par le silence de l'auditoire pendant et après, des larmes dans les yeux d'une autre éditrice et des mots sincères d'Emmanuel Merle, et bien, je crois que j'ai fait passer quelque chose (en dehors de la quiche à mon voisin à midi, je veux dire, je vous connais, je devance vos viles plaisanteries). Il semble que d'autres projets se profilent à l'horizon. Comme d'habitude, je vous tiens au courant -comme on dit.

    En tout cas, tant de paroles et de témoignages, tant de mots qui me disent : "Fonce" que, lentement s'amincit le gros bloc de doute qui, comme un marbre, pèse sur l'auteur inquiet de se savoir légitime.

  • Et réciproquement

    On se croisait tout petits déjà. Nous voici bien vieux, toujours traversant le même carrefour, toujours anonymes, mais constatant chez l'autre les dégâts que le temps a fait sur notre propre corps et dont nous n'aurions pas, sans cela, une conscience aussi aiguë.

  • En voie de disparition

    L'ampoule au plafond, déformée par le poids de sa lumière.

  • L'offense faite à Saint-Vladimir

    Comme toujours sous la plume de Raoule Ventilo, Libresprit nous a concocté un article complet et documenté sur l'affaire des Pussy Riot. A lire (si vous le voulez bien).

  • Petite voix

    On dira que Kronix a des indignations sélectives. C'est faux, je suis révolté par quantité de choses, de tous ordres, chaque jour. Je ne me crois pas obligé pour autant de vous en faire part, car sinon ce blog serait une litanie quotidienne de billets d'humeur. Celui-ci ne sera sans doute guère productif, mais je suis tellement atterré par ce qui vient de se passer en Russie (holà, Kronix s'attaque à Poutine, il a de l'ambition ce petit !), que je ne peux m'empêcher d'ajouter ma toute petite minuscule voix à celles qui se sont élevées, puissantes ou non, pour protester. Deux ans de camp pour les Pussy Riot (et un camp en Russie, excusez-moi, mais ça sent plus le goulag que la pension de jeunes filles). Deux ans ! Pour avoir chanté avec une cagoule sur la tête en levant les gambettes dans une cathédrale. Jugement crétin, minable, dégueulasse. Une démonstration supplémentaire des dangers de collusion entre État et Église. Bon, que de portes ouvertes, excusez-moi, je suis seulement bouleversé, je vais vous dire, par une chose : la tranquillité et le sourire de ces gamines à l'énoncé de ce verdict inique. Chapeau les filles. Comment se rendre utile, alors ? Faire en sorte que ce coup de colère produise des effets ? Écrire à l'ambassade de Russie en France, tiens ? Allons-y : Ambassade de la Fédération de Russie en France. 40-50 Boulevard Lannes. 75116 Paris, France.
    Vous pouvez aussi faire comme moi et appeler l'ambassade directement : 01 45 04 05 50. Après un répondeur bilingue, vous tombez sur un standardiste. Je lui ai personnellement fait part de mon indignation et lui ai demandé de transmettre mon message à qui il trouverait bon de le faire. Le standardiste a raccroché. J'ai comme dans l'idée que je ne dois pas être le seul à téléphoner. Je vais écrire aussi. Là, ils ne pourront pas raccrocher. Je vous tiens au courant.

  • Bon sentiment

    La litanie des souffrances reprend. Pas une année qui épargne les miens. Alors, on tient, comme ça. A quoi sert de partager de tels mots avec les passagers de Kronix ? Je crois confusément vous devoir une sincérité. Au fil des ans, fidèles ou ponctuels, vous venez pour partager un peu de la chaleur de notre tribu. Et bien, un membre de la tribu souffre, en cet instant. Je sais que ça ne change rien, mais l'idée que vous serez des centaines à penser à lui au moment où vous lirez ces lignes, aura un effet sur ses enfants, par exemple. Voilà, merci d'être venus. C'est bon pour la tribu humaine.

  • Angle de vue

    Quel étrange oiseau, dans cet arbre là-bas, s'étonne ma douce, vite, apporte les jumelles ! Je regarde : une corneille. Bon. Déçue, ma douce retourne à son jardinage, je passe l'angle de la maison et là : un chevreuil magnifique s'enfuit parmi les chaumes. J'hésite à appeler ma douce pour redoubler sa déconvenue.

  • Avantage à l'amour.

    Ce qui m'émerveille depuis disons une bonne vingtaine d'années (je lance ce chiffre, il a ses raisons, mais trop longues ici à détailler), c'est la bienveillance des gens que j'ai rencontrés. Leur gentillesse à mon égard, leur générosité et leur faculté à pardonner mes petitesses et mes duretés. Tout cet amour m'a rendu meilleur, je l'espère, je le crois. En cela, il y a un peu de moi dans l'Ernest de mon dernier roman. On s'évertue aussi par la grâce de la douceur versée par les autres, sur nos têtes bénies. Élevés par une telle offrande, le moins que l'on puisse faire, c'est d'en redistribuer à son tour. Dans « Tree of Life », Malick montre un dinosaure qui renonce à dévorer sa proie et s'éloigne. Peut-être esquisse-t-il cette idée, que la douceur des caresses est née loin dans des temps immémoriaux, mais que son héritage se transmet depuis et se poursuit, jusqu'à la fin des temps. Comme des milliards d'autres, me voici un passeur de cette compassion héréditaire. Elle équilibre la cruauté du monde. Il ne faut pas négliger la force de notre bienveillance.

  • A ce titre...

    Discussion avec Daniel Arsand, l'autre jour, sur une terrasse ensoleillée. J'évoque ma difficulté à trouver un titre pour ma dernière production. Ma douce et moi étions arrivés à « Le Musée des âmes vides ». Daniel fait la moue, le titre ne l'emballe pas. Démodé, dit-il. Depuis le début de ce chantier, en 2009, les options se sont succédé sans rien apporter de probant. A chaque fois, je sais, foncièrement que ce n'est pas tout-à-fait ça. Trop long, trop compliqué, pas assez poétique, trop évident, dissonant... Un vrai cauchemar. Encore aujourd'hui, il me semble avoir trouvé enfin le bon titre, mais le doute déjà s'immisce. Daniel me raconte une expérience similaire, où le titre de son roman fut décidé la veille de la rencontre avec les commerciaux de la maison d'édition, en deux minutes. Je veux bien d'une telle grâce. En fait, nous relevons tous deux un effet maintes fois constaté : soit le titre apparaît comme une évidence immédiatement, avant même que la première ligne soit écrite, soit on ne l'a pas tout de suite, et c'est parti pour des mois de galère. Des années en l'occurrence, pour ce roman que j'apprivoise maintenant pleinement, dont je connais les tenants et aboutissants, dont je saisis toute l'architecture et les détails. Là, il serait temps de le trouver, ce titre. Nom de nom.

  • En réunion

    Je me souviens d'une réunion que j'avais mal préparée (pas du tout préparée, exactement) et je ne pigeais à peu près rien de ce qui se racontait autour de la table. Je suis donc resté muet aussi longtemps que possible, avec l'air le plus pénétré possible. L'ennui, c'est que le truc a marché et que, du coup, tout le monde me prenait pour le type le plus compétent de l'assemblée. On se tournait systématiquement vers moi et on n'arrêtait pas de me poser des questions auxquelles j'étais bien incapable de répondre. Là, j'engageai diverses stratégies : la moue dubitative (9 fois sur 10, le questionneur tente alors une nouvelle formulation de sa question, et aussi souvent, une autre personne prend la parole pour proposer une réponse. Si elle est bonne, vous faites « Voilà » sur le ton de l'évidence) ; variante : répondre par "qu'entendez-vous par là ?", le temps que l'autre se demande en effet, ce qu'il peut bien entendre par là, on est passé à autre chose. Autre forme : fixer le questionneur d'un regard indéfinissable. Là, tout le monde se tait, et le questionneur remballe sa question, persuadé d'avoir balancé une grosse connerie, et tous les autres le plaignent silencieusement d'avoir osé prendre la parole pour dire un truc aussi nul. Autre chose : Parfois, tout de même, noter la question en disant « je ne sais pas ; je regarde et vous dis ça » ; ça fait toujours humble, le mec sérieux qui n'a pas toutes les réponses, mais sait où les trouver. De temps en temps, balancer un truc marrant, en douce, au voisin ou à la voisine pour le ou la faire rire, genre : « P'tain, lui, il est trop à l'aise dans cette réunion ». En fin de réunion, aviser un type au hasard et lui dire : « Il faudra qu'on se voit, sur certains points ». C'est pour achever le tableau. Sinon, l'autre truc, c'est d'arriver tout essoufflé, dire : « On m'a envoyé ici, il s'agit de quoi ? ». Mais vous êtes pris pour un veau. Efficace (personne ne vous demande rien), mais un peu pathétique. Ou encore, si :  préparer sa réunion. Ça peut marcher aussi.

  • Foule sentimentale

    D'abord, il y a ce beau moment qu'on trouve sur le net (cliquer ICI). L'hymne à la joie. La sérénité du lieu, l'allant des musiciens, l'enthousiasme du public, l'étonnement, la joie, la joie partout. Beethoven sur toutes les lèvres, les enfants qui parodient le chef d'orchestre, les réactions saisies dans la foule. Un beau moment oui, vraiment. Et puis, passé le temps de l'émotion, le cynisme reprend ses droits. En tout cas sa fonction. Je ne suis pas coincé, pas bégueule ou blasé, non, j'aime être étonné, j'aime m'émerveiller, j'adore que la beauté et la générosité s'invitent comme ça, dans le quotidien des gens. Et justement. A la fin de la séquence, on s'aperçoit qu'il s'agit d'un événement festif organisé par une banque pour célébrer les 130 ans de sa fondation. On comprend alors la qualité de la réalisation, les trois ou quatre caméras placées stratégiquement, le professionnalisme du montage... l'orchestre, la mise en scène avec la petite fille au début. La foule autour était conquise, complice, joyeuse et émue. Je pense aussi que les musiciens ont, un instant, au paroxysme du crescendo, sincèrement joué pour le bonheur du public présent. Mais voilà, tout ça été rémunéré. Ben oui, qu'est-ce que tu crois mon Christian ? Qu'une formation de quarante musiciens plus les chœurs peut répéter, travailler, se produire dans la rue, juste pour la beauté du geste ? Que des techniciens, des cadreurs, réalisateurs, monteurs, preneurs de sons auraient comme ça, pour le fun, réalisé et diffusé à l'oeil autant de travail ? Tu crois que le monde c'est quoi ? Tu crois que la beauté se trouve où ? Elle est dispensée par les coffres de la banque, derrière les musiciens. La foule autour d'eux s'est sincèrement réjouie, elle a connu un intense moment de jubilation, de rêve. Mais le rêve a un coût ; C'est comme ça. On veut bien nous servir de la joie, mais il faut que ce soit rentable. Beethoven est recyclé par les marchands. Le bonheur du public à ce faux impromptu, l'émotion des internautes à la vision du clip, ce rêve de générosité, c'est à l'argent qu'on le doit. Je ne suis pas dépité, mais j'aimerais qu'un jour une banque par exemple, produise un tel spectacle sans s'afficher (même si c'est discret ici), vraiment pour le plaisir d'offrir de la joie, de la vraie, sans arrière-pensée, à nous autres, foule sentimentale qui a soif d'idéal, qui rêve d'étoiles, de voiles, que des choses pas commerciales.

  • Vacances

    Moi, je travaille, mais Kronix prend des airs de vacances (puisque je travaille, vous suivez ?). Donc, du billet léger, avec ces images magnifiques prises par Knate Myers depuis la station spatiale internationale (au passage, vous y pensez, comme moi, qu'une station orbitale est habitée en permanence depuis des années au dessus de nos têtes, comme dans "2001" ? ).

    Le globe de nuit, et l'activité humaine qui modifie le visage de la planète. Superbe et envoûtant.

     Et puis pour les fans anglophones, un documentaire sur David Lynch, intégral et légal. C'est ici.

     je vous gâte, hein ? Malgré tout, j'ai un peu honte de ne pas avoir écrit de billet pour aujourd'hui. Je vous le dis, ça reste entre nous.

    Tenez, tout de même, pour ceux qui ne me suivraient pas sur "ventscontraires", le dernier billet pblié chez eux, inédit ici, c'est cadeau :

    "Tel nazi a été complice de la mort de 15700 personnes, tel régime en a éliminé 3100 000, tel tortionnaire exécuté 2500, tel général massacré 55 000, tel dictateur tué 690 000. En dehors de l'horreur des actes, on ne peut s'empêcher d'admirer la passion de ces types pour les comptes ronds."

  • Hoouu 3

    Son premier lecteur, décidément, n'était pas convaincu, et Shakespeare tentait de comprendre.
    « Qu'est-ce qui ne va pas dans ma pièce ? »
    « Je ne sais pas, je trouve qu'il manque quelque chose. »
    « Mais quoi, enfin ? »
    « Difficile à dire. Je crois qu'il faudrait un questionnaire à choix multiple, dans la première scène, à l'aube. »
    « Rien que ça ? »
    « Non : il faudrait aussi que ce questionnaire permette de montrer la pièce grâce aux motifs de ces mailles. »
    « Hein ? »
    « Ben oui : QCM levant tricote la tempête. »

     

    Je ne demande aucune indulgence. Je suis Caliban le maudit, Mwouaahaha.

  • La délicatesse

    Dans J'habitais Roanne, il y a un passage où je dis, des mains de mon père : « De la corne s'y amassait dans le frottement des manches d'outil ; elles restaient fragiles pourtant. Au contact de la terre mouillée, dans le refouillement constant des sols et l'essartage des broussailles, dans la lutte incessante de ces temps où la nature était considérée comme devant être soumise au génie humain, ses paumes se fendaient, la peau des articulations éclatait, le jus noir de l'humus y entrait, l'acide des fumures y faisait des ravages. Les lourdes mains prenaient l'aspect de la pierre en hiver, du bois creusé par le temps. »
    Hier soir, Béa, une amie, photographe amateur, est passée nous voir. Elle m'a offert une photo en noir et blanc. Un très gros plan des mains de son père, disparu. Des mains également scarifiées par le jardinage obstiné. Des mains rugueuses aux ongles éclatés par l'hostilité des sols. Ces mains que mon récit lui a rappelées. C'est un des cadeaux les plus touchants qu'on m'ait faits, et le retour le plus émouvant que j'ai eu de mon livre.

  • Toi, le monde... un de ces jours !

    Je n'aime pas que le monde fasse du mal à mes petits. Car il arrive que le monde s'acharne sur ces créatures innocentes. Non pas que le monde ait quelque intention de nuire, ou que mes enfants soient cernés par des envieux et des méchants. Non. Mais les circonstances, les aléas de la vie, les accidents, les incidents les imprévus qui s'accumulent, déjà regrettables quand ils arrivent à des tiers que je ne connais pas, sont absolument intolérables, d'une injustice sans nom, quand mes petits en sont les victimes. Je trouve alors au monde une gueule patibulaire, une cruauté de bourreau, je voudrais lui mettre une beigne, au monde, lui en faire voir, le faire rendre gorge. Et puis, que voulez-vous, je ne peux que tenter de calmer leurs sanglots, leur dire ce n'est pas grave, ça va aller, de toute façon je suis là, vous savez bien, mes tendres chéris, mes tout petits tellement désarmés. N'empêche, toi le monde, je te garde un chien de ma chienne.

     

    Et c'était la 1400è note.