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rencontres avec des gens biens - Page 28

  • Cesser de lire, charmante Elvire

    Charles Juliet m'apprend « Dans la lumière des saisons », qu'il est possible d'abandonner la lecture, de ne plus s'inquiéter d'un livre qu'on laisse sans regret à lui-même, stérile et muet. Juliet a dans ce domaine une expérience que je n'ai pas. Je me révolte tout entier contre cette désinvolture. Mais la comprends. Ô, comme je la comprends !
    Arrêter la lecture, s'en réjouir -mais oui- être « moins encombré » et ainsi disposer « de plus de temps pour écrire ». C'est une tentation, c’est vrai, tant se produit à jet continu de choses à lire, de textes bien faits, tous défendables, intéressants. Renoncer à leur découverte ? Cela semble aussi impossible qu'espérer les connaître tous. « Il n'empêche que je suis étonné de ne pas vivre comme une petite tragédie le fléchissement de cette passion qui a tenu une telle place dans ma vie », avoue Juliet. Peut-être est-ce le destin de tout auteur : quitter le monde des livres, sans remords, sans angoisse, par la lecture d'abord, avant que l'écriture se tarisse, inéluctablement. Parce qu'il est temps. Bon sang, comme ça ressemble à une autre fin !

  • Au feu

    J'envoie un mail à ma douce et je conclus par "je t'embrasse", mais je me loupe et écris "je t'embrase". Pour autant, je ne corrige pas : au fond, il y a de ça.

  • C'était le 17ème cabaret poétique

    Quelques photos du cabaret poétque du dimanche 14 octobre, au Périscope. C'ets à voir ICI, sur le blog de fameux Frédérick Houdaer.

  • Cousu main

    Livres_PreCarre.JPGQuand on reçoit un exemplaire des éditions "Pré carré", on reçoit un beau livre, un beau texte, et une grande déclaration d'amour à la poésie. La preuve en images.


  • Un autre

    Un autre éditeur, un éditeur important, cette fois pour mon roman historique. Près d'une heure au téléphone où un monsieur enthousiaste détaille tout ce qui lui a plu dans le texte qu'il n'a pas lâché du week-end, et me dit : "bien sûr, on reçoit beaucoup de manuscrits, mais le vôtre réconcilie un éditeur avec son métier".

    A votre avis, ça fait quel effet ?

    Et, oui, ça va bien pour mon égo, je vous remercie.

  • De Roanne à Lyon

    CabaretPoetique.jpgDemain dimanche, nouvelle actualité, nouveau défi, nouvelle paire de chaussettes. Je serai sur la scène du périscope, à Lyon, à partir de 17 heures, en compagnie de Mariette Navarro, Marlène Tissot (une consoeur chroniqueuse de Vents contraires, d'ailleurs), et Lionel Tran (ouiiii, le Lionel Tran de « une année sans printemps » et « le journal d'un looser » avec Ambre) à l'invitation de Frédérick Houdaer et en partenariat avec l'Université Populaire de Lyon, dans le cadre du Cabaret Poétique. Le Cabaret poétique, c'est une fois par mois, des auteurs, des poètes, accueillis pour lire des extraits de leur travail. Laurent Cachard et Hervé Bougel (et plein d'autres que je ne connais pas, mais je cite les potes, je suis chez moi), ont déjà confié leurs mots au public de ce lieu pas comme les autres, et je suis extrêmement fier de leur succéder. J'ai choisi de lire "Les chants plaintifs", histoire de plomber l'ambiance. Chaque lecture dure 7 minutes. A la huitième, le poète est plongé dans une bassine de colle à rustine. Ça donne une diction assez nerveuse. Je suis heureux comme quand je suis amoureux.

  • De Roanne à Saint-Haon

    Demain, je serai à la Bibliothèque de Saint-Haon-le-Châtel, à partir de 17 heures, pour évoquer « J'habitais Roanne ».
    "J'habitais Roanne" inspire beaucoup de rencontres et j'en suis ravi. Celle-ci sera très particulière puisqu'elle bénéficiera d'une introduction de Jean Mathieu (dont ceux qui me lisent savent ce que je lui dois et ce que ce livre lui doit) et de ses questions avisées.
    N'hésitez pas à venir nous supporter tous les deux. Des extraits (courts) seront lus et je tenterai de dire les mots "ficelle", "gradine" et "mithridatisé".
    Je ne vois pas ce que je peux faire de plus.

  • Année Rousseau

    Ce soir, à la Médiathèque de Roanne : Conférence : « Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) : expérience d'une vie et naissance d'une pensée critique » par Claude Mazauric. C'est à 19 heures. Si vous passez par là, je crois que ça va être un beau moment.

  • Les survivants

    Hier, j'étais donc accueilli par la médiathèque de Roanne devant une trentaine de personnes. Merci à tous d'être venus, merci à Nathalie pour sa présentation excellente et ses questions (et sa patience quand je dérviais, loin très loin). Merci au passage à Laurent Cachard d'avoir eu la gentillesse de faire un joli rappel depuis son blog.

  • A Roanne, ce soir

    Ce soir, l'équipe de la Médiathèque de Roanne me fait le grand honneur (et ne croyez pas que je galvaude ces mots) de me recevoir pour évoquer ensemble mon dernier livre : « J'habitais Roanne ». C'est à 19 heures et je vous attends le plus nombreux possible. Ceux qui ne pourraient pas se déplacer pourront toujours regarder la restransmission de la rencontre, en léger différé, sur LCI, CNN, BFM TV, al Jazhira et arte.

    Mais enfin, il vaut mieux venir, c’est plus sûr.

  • Promenade sonore

    Si vous souhaitez vivre une expérience extraordinaire, rendez-vous place de lattre de tassigny à Roanne. L'association MICRO vous entraîne pour une promenade individuelle et sonore. Vous fermez les yeux, on vous guide, perception de l'espace et du monde incroyable. Chaque balade dure un quart d'heure. Inoubliable. J'officie ce matin de 10h à midi, mais le stand est ouvert toute la journée. C'est gratuit, bien entendu.

     

    Parallèlement, on vous donne une carte sonore de Roanne. Une vingtaine de lieux, recensés par MICRO, où vous vous rendrez quand bon vous semblera, pour découvrir la ville sous un aspect indédit. Quelle chance nous avons d'avoir de tels talents sur le territoire !

  • Hommage

    J'entends bien. J'entends tout ce que vous dites de vos épouses, de vos compagnes, de vos conjoints. Leur aide, leur patience, leur amour, votre complicité, votre tendresse. J'entends bien. Mais, Ô pardonnez-moi, vous ignorez ce que c'est qu'être aimé par ma douce. J'en suis bien désolé pour vous.

  • Dans la voix de Tom

    J'écoute "invitation to the blues" de Tom Waits, et je me dis qu'il ne pouvait pas chanter autre chose que cela. Les bars enfumés, les serveuses désarçonnées par la vie et l'attente des départs en bus, au fond de l'Amérique. S'il avait chanté autre chose, Tom aurait trahi. Trahi ce que la vie lui avait donné : cette voix-là. Vous voyez ce que je veux dire ? La vie nous fait un corps et ce corps vous destine à certains choix, pas seulement physiques, mais moraux. Je regarde mon corps et je constate que j'ai fait le choix moral de ne pas être Miss Monde. Sinon, vous pensez bien...

  • Poncer le marbre du doute

    De belles rencontres à Villard de Lans, dimanche, dans le cadre de la deuxième édition de « Livres en Fête ». Rencontre notamment avec une équipe dévouée à la cause littéraire. Rencontre avec Emmanuel Merle et avec ses textes (« Amère indienne », « Un homme à la mer », « Pierre de folie », empressés de les lire au retour dans le train, mais je suis trop maladroit pour parler de sa poésie. Bientôt aussi : « Rapaces », chez La petite fabrique, et « Lettre à Jim Harrison » chez Pré carré). Rencontre avec un certain Debishop, artiste lithographe savoureux et qui irradie la bonté. Retrouvailles avec Anne-Laure Héritier-Blanc (et Stéphane, bien sûr), grâce à laquelle j'ai pu participer à ce beau moment. Et devant ce public, il a bien fallu que je me livre à l'exercice qui motivait ma présence : la lecture des Chants plaintifs. Bien. Si j'en juge par le silence de l'auditoire pendant et après, des larmes dans les yeux d'une autre éditrice et des mots sincères d'Emmanuel Merle, et bien, je crois que j'ai fait passer quelque chose (en dehors de la quiche à mon voisin à midi, je veux dire, je vous connais, je devance vos viles plaisanteries). Il semble que d'autres projets se profilent à l'horizon. Comme d'habitude, je vous tiens au courant -comme on dit.

    En tout cas, tant de paroles et de témoignages, tant de mots qui me disent : "Fonce" que, lentement s'amincit le gros bloc de doute qui, comme un marbre, pèse sur l'auteur inquiet de se savoir légitime.

  • Les chants plaintifs à Villard de Lans

    C'est un grand honneur pour moi d'être invité à participer à cette manifestation organisée par l'association « Livres en Scène » , un groupe de passionnés de lecture, qui « propose de mettre en résonance des mots et des notes sur le plateau du Vercors ». De spectacle en spectacle, ces lecteurs délicats et curieux invitent à la découverte de différents auteurs (parfois confidentiels, suivez mon regard). Grâce leur soit rendue.

    La manifestation a lieu à VILLARD DE LANS les 24, 25 et 26 AOÛT 2012  (Vendredi 24 à La Montanara, Les Chaberts . Samedi 25 & Dimanche 26 dans la Maison de la Colline , plus précisément) sous le parrainage de Claude Burgelin, universitaire, spécialiste de littérature française.
     
    Entre les divers rendez-vous, les visiteurs pourront aussi découvrir les livres -sculptures d’Alain Bourdel .
     
    Demain dimanche, à 10h, les plus assidus pourront prendre un petit déjeuner avec Claude Burgelin autour de Georges Perec  et, à partir de 15h (tataiin), écouter des moments de lecture et de musique  autour des textes suivants :
    La chance d’un autre jour - Emmanuel Merle et  Thierry Renard
    Chacun cherche son étoile -Marie-France Lefèvre
    Les chants plaintifs - Christian Chavassieux  (et voilà où je voulais en venir)

    On conclura tout ce beau programme à 18h30  avec L’AVENTURE ETRANGE DE L’ECRITURE, un concert-lecture de et par Michelle Tourneur, écrivain et Aude Charlemagne, pianiste .
     
    Je serai jusqu'au soir sur le stand des éditions « La petite fabrique », avec Anne-LAure Héritier-Blanc, éditrice et illustratrice des « Chants Plaintifs », justement. Mais seront aussi présents : Le Comptoir des Editions et la Passe du Vent.

    Si vous êtes dans la région...

  • L'offense faite à Saint-Vladimir

    Comme toujours sous la plume de Raoule Ventilo, Libresprit nous a concocté un article complet et documenté sur l'affaire des Pussy Riot. A lire (si vous le voulez bien).

  • Petite voix

    On dira que Kronix a des indignations sélectives. C'est faux, je suis révolté par quantité de choses, de tous ordres, chaque jour. Je ne me crois pas obligé pour autant de vous en faire part, car sinon ce blog serait une litanie quotidienne de billets d'humeur. Celui-ci ne sera sans doute guère productif, mais je suis tellement atterré par ce qui vient de se passer en Russie (holà, Kronix s'attaque à Poutine, il a de l'ambition ce petit !), que je ne peux m'empêcher d'ajouter ma toute petite minuscule voix à celles qui se sont élevées, puissantes ou non, pour protester. Deux ans de camp pour les Pussy Riot (et un camp en Russie, excusez-moi, mais ça sent plus le goulag que la pension de jeunes filles). Deux ans ! Pour avoir chanté avec une cagoule sur la tête en levant les gambettes dans une cathédrale. Jugement crétin, minable, dégueulasse. Une démonstration supplémentaire des dangers de collusion entre État et Église. Bon, que de portes ouvertes, excusez-moi, je suis seulement bouleversé, je vais vous dire, par une chose : la tranquillité et le sourire de ces gamines à l'énoncé de ce verdict inique. Chapeau les filles. Comment se rendre utile, alors ? Faire en sorte que ce coup de colère produise des effets ? Écrire à l'ambassade de Russie en France, tiens ? Allons-y : Ambassade de la Fédération de Russie en France. 40-50 Boulevard Lannes. 75116 Paris, France.
    Vous pouvez aussi faire comme moi et appeler l'ambassade directement : 01 45 04 05 50. Après un répondeur bilingue, vous tombez sur un standardiste. Je lui ai personnellement fait part de mon indignation et lui ai demandé de transmettre mon message à qui il trouverait bon de le faire. Le standardiste a raccroché. J'ai comme dans l'idée que je ne dois pas être le seul à téléphoner. Je vais écrire aussi. Là, ils ne pourront pas raccrocher. Je vous tiens au courant.

  • Bon sentiment

    La litanie des souffrances reprend. Pas une année qui épargne les miens. Alors, on tient, comme ça. A quoi sert de partager de tels mots avec les passagers de Kronix ? Je crois confusément vous devoir une sincérité. Au fil des ans, fidèles ou ponctuels, vous venez pour partager un peu de la chaleur de notre tribu. Et bien, un membre de la tribu souffre, en cet instant. Je sais que ça ne change rien, mais l'idée que vous serez des centaines à penser à lui au moment où vous lirez ces lignes, aura un effet sur ses enfants, par exemple. Voilà, merci d'être venus. C'est bon pour la tribu humaine.

  • Etron petipatapon

    On m'apprend que Kronix est compatible avec l'usage matinal des toilettes. On ne m'a pas dit pour autant que mes billets avaient le pouvoir de faire ch...* Nuance.

    * Je ne suis pas adepte des suspensions ou des minauderies du politiquement correct, mais je trouvais désagréable d'avoir à écrire le verbe "chier" ici. Dieu m'en garde.

  • Angle de vue

    Quel étrange oiseau, dans cet arbre là-bas, s'étonne ma douce, vite, apporte les jumelles ! Je regarde : une corneille. Bon. Déçue, ma douce retourne à son jardinage, je passe l'angle de la maison et là : un chevreuil magnifique s'enfuit parmi les chaumes. J'hésite à appeler ma douce pour redoubler sa déconvenue.