Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

kronix - Page 173

  • Je savais pas

    J'avoue mon ignorance, et je transmets aussitôt ce que je viens de découvrir, à l'occasion de la visite de not'président en Afrique : la première charte des droits de l'homme, dans l'histoire de l'humanité, date du 13 ème siècle, et est africaine :

    http://africamix.blog.lemonde.fr/2008/09/07/la-premiere-declaration-des-droits-de-lhomme-est-africaine/

    Respect.

    Il semble qu'avant son nouveau voyage, Sarko et son ghost writer, ont révisé leur histoire. Du coup, on apprend des choses, nous aussi.

  • Sans liberté de blâmer...

    ... il n'est pas d'éloge flatteur, comme cité sur la manchette du Figaro, servile relais de la droite française, n'empêche : quand notre gouvernement travaille dans le bon sens, je veux le dire. Alors voilà.

    Il existerait un projet de loi pour indemniser les victimes (civiles et militaires) des essais nucléaires français.

    J'aurais aimé applaudir une telle décision à gauche. Ils ne l'ont pas fait. Tant pis pour eux. Si le projet va jusqu'au bout, ce sera tout à l'honneur de notre agité monarque. Je respecte et m'incline. Voyez, je ne suis pas si méchant.

  • Pet

    Depuis l'enfance, Nicolas Sarkozy est victime de flattulences à la puissance légendaire. Cette nature a sans doute contribué à le familiariser avec le concept d'expulsion.

  • Aubrac

    Nous étions sur l'Aubrac, lande silencieuse, horizon sans limite.

    Les perce-neiges crèvent les roches délitées, un lac bleu de givre rejette la lumière dans la clarté de midi. Les névés en débacle découvrent par place des galeries de mulots et les ruisseaux débordent des herbes échevelées. Le seul bruit de nos pas, un à un, tranquilles, le seul son de nos souffles, mesurés, doux, économes. L'espace entier, figé autour de nous, comme un grand tableau de paradis.

    Nous étions sur l'Aubrac.

  • Répéte un peu pour voir

    Une séance de répétition filmée par l'ami Maurice, et mise en ligne sur son site.

    http://www.artsexpos.net/1-index.html

    Ce que j'aime, entre autres, c'est le regard et l'attitude de François, qui accompagne chaque mot, souligne pour lui chaque intention des acteurs.

    Quel travail !

    Pour les béotiens, la succession de ces bouts de dialogues et de monologues pourra sembler assez incompréhensible. Rassurez-vous, tout se met en place dans la pièce, grâce au travail de tous.

  • A la demande générale

    Le salon du livre de Paris.

    ...

     

    Voilà.

    Autrement, j'en ai profité pour aller voir Watchmen avec un copain. Excellent (le film et le copain). Très riche visuellement, symboliquement, etc.

    Extrait :

    -"Mais qu'est-ce qui est arrivé au rêve américain ?"

    - "T'as pas compris ? Il s'est réalisé !"

  • Salon du Livre 2009

    Tandis que "le baiser..." continue de se vendre (ou de s'acheter) doucettement, je "monte" à Paris, vendredi soir, pour être présent sur le stand des éditions Jean-Pierre Huguet, dès le lendemain, samedi. Je n'ai aucune sorte d'appréhension et je ne suis même pas sûr d'être curieux de savoir comment cela va se passer. C'est que je suis tellement convaincu que personne ne viendra jusqu'à nous. Enfin, nous verrons. Je me permettrai de revenir ici vous raconter un peu.

    Mon bouquin a été chroniqué dans la revue "Le Matricule des anges", très bonne revue, lue par les professionnels, les libraires, les médiathèques, véritable outil pour les lecteurs qui cherchent autre chose que la production des majors éditoriales. C'est un superbe article, qui qualifie "le baiser" de "poélitique", et qui le raconte avec brio. L'équipe des soeurs océanes en est assez fière.

    Ce We, je ne serai donc pas dans ma bonne ville pour assister à une répétition du "rire du Limule". Je croise d'ailleurs François à Paris (je dors chez lui), avant qu'il ne descende à Roanne (pour dormir chez moi, échange de bons procédés). Je vous raconte tout ça...

  • Blondes à bord

    Pourquoi est-ce que les 4X4 les plus monstrueux, épais et lourds comme des tanks, sont toujours conduits pas des petites minettes blondes, musclées comme des crevettes ?

  • Des matins...

    De toute façon, je m'installe devant l'écran. Je relis la production de la veille. De toute façon. Normalement, ensuite, il suffit que je pose mes doigts sur le clavier et puis, comme l'entendait Pascal en parlant de la prière et de la foi, "ça vient tout seul". Ce matin, on ne peut pas dire. Quoique... Voyez-vous, je n'arrive à rien sur mon dernier roman, à pas grand chose sur un texte commandé pour un festival prochain, et voici que je m'adresse à vous et là, facile, l'écriture s'écoule. Décidément, je suis condamné à écrire. Peut-être qu'un jour, jen aurais marre de cet acharnement, de cet enchaînement.

    Cet après-midi, François et toute la troupe du "Rire du Limule" se retrouvent au théâtre pour une répétition complète de la deuxième partie de la pièce. J'ai assisté à quelques répétitions, et je suis toujours émerveillé du travail de François à partir du texte. La façon dont il explore chaque nuance. De la broderie. J'en suis ému en permanence quand j'y assiste, rencogné et presque invisible, contre un mur. La date fatidique approche. Les comédiens sont de plus en plus impliqués, je crois. Jérôme nous a adressé les premiers morceaux de son et de musique. C'est véritablement magnifique, exceptionnel. Si tout est en place le 25 avril, et si les comédiens sont "dedans", je crois que ce sera une belle soirée.

  • Le chant du limule et autres facéties

    Hier soir, jolie surprise : l'ami Jérôme Bodon me laissait un message pour m'inviter à venir le voir travailler, dans le studio de son complice Benoît Bel, sur la musique du "Rire du limule". Tranquillement enfoncé dans un généreux canapé, bien au chaud, j'ai vu se construire la base d'une mélodie musicale, pour l'instant exclusivement composée de voix, la voix de Jérôme, ajoutée, compilée, multipliée par elle-même. Je n'ai malheureusement pas pu rester, et je n'ai assisté qu'au début du travail.

    Jérôme a commencé à empiler par strates de voix, la basse et l'accompagnement de la chanson, dans une scène décalée de cirque. Quand je suis parti, les deux compères cherchaient un "grain", un effet, pour les différentes couches. C'était déjà une bonne base, déjà riche. Je sais que ça va être extraordinaire.

    Autrement, cette fin de journée, je rappelle aux lyonnais (Ouhou, y'a des lyonnais, ici ?), que je signe "le baiser de la Nourrice" dans la librairie "le bal des ardents", 17, rue Neuve, en plein centre, à partir de 17 heures (officiellement 18 h 30, mais j'y serai avant) et jusqu'à 21 heures.

  • Ascèse

    Ma douce a eu la gentillesse de m'acheter un livre que j'avais lu il y a longtemps et que je n'avais pas, étant donné qu'on me l'avait prêté à l'époque. Il s'agit de "les hommes ivres de Dieu" de Jacques Lacarrière. Une merveille, qui explore la période d'incroyable démonstration de piété des premiers temps du christianisme, pendant laquelle des fous de Dieu s'allèrent enterrer dans le désert egyptien, au sud de Thèbes, dans la désormais fameuse "thébaïde".  C'était une lecture frappante, qui m'a même inspiré un texte, l'an dernier, intitulé sobrement "l'ermite". Là, je suis présentement en train de me dire in petto, ce matin, devant mon bol de café, "de quoi pourrais-je me passer ?" que pourrais-je "laisser aux ronses" ?

    D'abord, je n'ai pas de gros besoins, mais j'admets apprécier de temps en temps, une petite sortie au restaurant avec ma douce. Si j'étais seul, je crois que, oui, je saurais m'en passer (oui, de toute façon, aller au resto tout seul...).

    Les films ? Les DVD ? Je crois que je pourrais m'en passer. Difficilement, tout de même, et seulement dans l'hypothèse où je m'isolerais, tel un ermite justement, loin des autres et des discussions des autres, où il est vital d'avoir vu ou lu ce dont tout le monde parle. Vital ? Non, bien sûr, pas vraiment. Alors, pas de films, pas de DVD, pas de télé (ça, c'est déjà fait).

    Les livres... Hmmm. Non, pas possible. Mais alors peut-être pas de nouveaux livres. Il me suffirait d'embarquer dans ma grotte ma bibliothèque actuelle, presque deux mille livres (on a compté, dimanche, par curiosité, avec ma douce), et si on ajoute ceux de ma chérie, alors nous devons dépasser les six mille, sûrement. Donc, je n'ai pas besoin de racheter, mais j'admets que c'est un peu tricher, si j'emporte ceux que j'ai. Parce que, non, je crois que j'aurais vraiment du mal à me passer de bouquins.

    La musique ? Là, oui, je peux m'en passer, je m'en passe déjà pratiquement, même si j'aime beaucoup m'écouter un morceau de classique ou une chanson de temps à autre, je n'ai déjà plus guère l'occasion de m'adonner à ce loisir. Pas de musique. OK. Pas de télé, pas de musique... Pas d'internet ? Difficile, là aussi. J'en ai besoin.  Gardons le net (mais du coup, c'est carrément tricher : il y a tout dessus : télé, musique, cinoche, nouvelles lectures). Bon, j'abandonne internet. C'est dur, mais faut ce qu'il faut.

    La voiture. Hmmm. Je m'en suis passé pendant plus d'un an, malgré mes enfants à la maison. Mais il faut dire que maman me prêtait souvent la sienne, aussi. Cependant, si je peux aller au travail à pieds, comme aujourd'hui, alors, oui, je crois que je peux vraiment et totalement me passer de voiture.

    Les sorties, les expos ? Facile, mais je sais que, du même coup, je me coupe de la fréquentation d'amis artistes précieux. Un véritable sacrifice. Le cinéma ? Je n'y vais déjà presque plus.

    Pour la bouffe, plus de viennoiseries, de saloperies sucrées, de gentils desserts. Si j'y parvenais, quel bonheur ! Une décision qui m'éviterait la honte de croiser des connaissances dans la rue, tandis que je plante mes mâchoires dans une énorme part de tarte aux pralines. Et plus de whisky, tiens, tant que j'y suis. Pas trop dur, dommage, mais pas trop dur. Jusque là, je me débrouille pas mal.

    La fréquentation des amis ? Euh... (la voix au fond de moi : "Un véritable ermite s'exile du reste du monde"). Alors ? Euh... ("et ta douce ?"), attendez... ("et tes proches, tes enfants ?") bon écoutez, on va arrêter là ! Je ne parlais que du matériel, n'est-ce pas ? ("Hin hin. Petit joueur")Je ne serai jamais un ermite, et puis merde.

  • Le clavier qui fume

    Thib ne m'en voudra probablement pas de parodier la phrase d'appel de son blog pour évoquer ce qui mobilise mon temps en ce moment.

    J'ai d'abord eu le grand plaisir d'achever deux versions d'un texte pour la plasticienne Catherine Chanteloube, pour son futur catalogue. Ses sculptures végétales, sa démarche simple et sincère, ont été une belle source d'inspiration. Je sis très fier de cette collaboration, et elle a accepté mes textes. La parution est prévue en cours d'année. Probablement d'ici le mois de juin.

    L'autre jour, Shingo, dessinateur intégré au studio des éditions Soleil, m'a demandé en urgence des scénarii de BD courts (4 ou 5 planches maxi), pour Lanfeust Mag'. Cédric est un jeune dessinateur mais un vieux complice. Nous avons planché ensemble (sans résultat tangible, malheureusement), sur au moins trois séries d'albums. J'ai dû écrire pour lui près de 300 planches scénarisées, plus des synopsis. L'écriture de BD est un exercice bien particulier, et celle de la BD courte, davantage encore. En quatre planches, raconter une histoire, avec de l'action, dans un monde vite ébauché, est très compliqué. L'action surtout, très gourmande en terme de place, dans une BD, laisse peu d'espace au contenu. Et puis, j'aime bien que mes histoires aient un peu de sens. J'ai pondu cinq ou six scénarii dans le week end. Pas de réponse pour l'instant.

    Question BD, heureusement que l'ami Thib' a de quoi travailler (j'ai scénarisé 18 planches d'un album assez jouissif, je crois), et que cela me laisse encore un peu de marge avant d'entreprendre la suite, déjà découpée d'ailleurs.

    Marc Bonnetin, photographe et interprète d'un des rôles de Lucifer dans "Le Rire du Limule", m'a demandé aussi un nouveau texte sur une nouvelle série, réalisée récemment en Pologne. J'ai tergiversé longtemps, écrit finalement quelque chose, dont ni lui ni moi ne sommes satisfaits. Ca arrive... Je m'y remets.

    Cependant, j'ai commencé l'écriture d'un nouveau roman. Qu'est-ce qu'il m'a pris ? J'ai décidé de situer l'histoire au XIXème siècle, et sur deux générations. Je suis donc dans une phase de documentation. J'en bave un peu. L'élégance de ce travail préparatoire est évidemment qu'il doit être indiscernable à la lecture, et que tout le bagage accumulé disparaisse, pour laisser place aux personnages. Parfois, je me demande un peu...

     

  • Le coup de la Rolex

    Et bien, Jacques-le-hâlé a donc dit une connerie. Est-ce surprenant ? Rappelons, que cet ancien ami de Mitterrand (enfin, il est ami des puissants, quels qu'ils soient), est une légende dans le milieu de la pub. Ce qui permet de mieux mesurer la profondeur de l'individu.

    Le voilà donc pris en flagrant délit de superficialité. C'est logique, inévitable. La bêtise crasse, le regard limité à la surface des choses sont inhérents à la nature du personnage, et les moteurs de sa carrière exemplaire. Dans son propos ("celui qui ne peut pas se payer de Rolex à cinquante ans a raté sa vie"), le mépris du public qui lui a permis de gagner sa croûte, (enfin sa ou ses rolex), s'est ajouté à son goût pour le vain. Nous sommes toujours dans cette logique : le superficiel n'est qu'une des formes que prend le mépris. La même logique que Johnny, par exemple.

    Ce qui est aussi amusant, c'est que, tout près de Séguéla -dont la phrase restera un symbole de l'ambiance des années que nous vivons- certains doivent penser que celui qui ne peut pas se payer cinq Rolex et un top modèle, a raté sa vie. On va les laisser entre rateurs-de-vie, et on va tranquillement s'occuper de la nôtre, pour laquelle je me réjouis d'employer un poncif exactement opposé, en affirmant qu'elle est mille fois plus riche que la leur. Qu'on me détrompe !

  • Fleur bleue

    Dans le train. Deux amoureux cinquantenaires s'échangent de silencieux serments d'amour à travers la vitre. Elle est assise face à moi ; il est sur le quai de la gare. Quand leurs gestes ne disent plus rien, ils se regardent souriants ou pensifs. Leur bonheur irradie à cent mètres autour d'eux.

    Je suis toujours très touché par le spectacle des gens amoureux. C'est une démonstration qui met immédiatement à bas toutes mes préventions cyniques. C'est ainsi, je suis très "fleur bleue" en réalité. J'ai toujours envie de croire que les humains sont d'abord des produits et des pourvoyeurs de l'amour. Au passage, je m'arrête sur cet emploi fréquent chez moi, du terme "humains" et de ses synonymes : humanité, espèce... C'est que je parle souvent en visiteur, en spectateur du monde, comme si j'en étais détaché.

  • C'est pas moi qui le dis !

    Je me souviens avoir strictement décrit, il y a des années, tandis que notre sémillant agité n'était que ministre de l'intérieur, le danger qu'il constituait pour la démocratie. Nous y sommes. Et pour une fois, c'est pas moi qui le dis.

  • Rendez-vous

    Mardi, rencontre intéressante avec des étudiants de la Martinière, à Lyon. Des classes Prépa (prépa de quoi ? Euh...). Le 25 février, je signe à Lyon, dans la librairie "le Bal des ardents", et on trouve aujourd'hui mon livre à la FNAC-Bellecour.

     

  • Notre patrie

    A lire. Moi, je n'ai plus la force d'expliquer. Heureusement, d'autres le font avec rigueur et clarté. La grande force de machin, c'est qu'il épuise ces détracteurs. Il démolit tout à une vitesse qui laisse les autres (ceux qui demandent de réfléchir, d'analyser, de prendre du recul), sur le carreau. C'est tellement plus facile de casser que de construire...

    http://www.rue89.com/2009/01/22/droits-de-lhomme-un-recul-generalise-en-france

  • Pas de panique

    Bon, comme dit le titre de ce billet, pas de panique. Inutile, la panique. ce n'est pas parce que la dernière répétition du Rire du Limule a été... comment dire ? un peu en dessous de nos espoirs, qu'il faut s'affoler. Après tout, on a... trois mois. Oui, en trois mois, il peut s'en passer des choses.

    Dimanche soir, François a organisé sur la scène une répétition générale de la grosse moitié du spectacle. Les monologues étaient superbes, presque tous. J'ai écouté mon texte, interprété avec une force, une sincérité qui m'ont noué le coeur d'émotion.

    Les problèmes commencent dès que plusieurs interprètes se renvoient la balle, notamment dans les scènes de comédie. Du coup, les joutes les pus drôles sont plombées et deviennent des dialogues bergmaniens, sinistres. Alors qu'ils sont là pour faire contraste, jouer d'un autre registre. Bref, nos amis ne savent pas encore leur texte à fond, et ils ne peuvent donc pas s'amuser avec.

    En accord avec François, j'ai retenu des dates de répétition hebdomadaire. En l'attendant (il ne vient de Paris qu'une fois par mois, en gros), nous pourrons donc travailler le texte, finir par le posséder. Après, tout sera possible.

    Je vous embête avec mes petites histoires mais, vous voyez, il est 2  h 40, et la nuit me saisit et insiste. Vite, mon blog, raconter ça. A bientôt.

  • Sombre

    Pourquoi est-ce que les gens s'habillent en couleurs sombres, l'hiver ?